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gouverne également de, et il ne s'emploie guère qu'avec la négation je ne feindrai pas de lui dire.

Racine a dit :

Il lui feint qu'en un lieu que vous seul connais

sez,

Vous cachez des trésors par David amassés.

Athalie, act. 1, sc. 1.

« Il lui feint est un tour hardi, vif, et précis, emprunté du latin pour signifier il suppose faussement, il lui fait accroire, il la trompe en lui persuadant. Notre versification a les plus grandes obligations à Racine, qui l'a enrichie et animée par ces façons de parler qui s'élèvent au-dessus du langage ordinaire, et que de froids grammairiens ont Ja témérité de condamner comme des fautes de français. >>

GEOFFROY, OEuvres de Racine, au lieu cité. Feindre se dit aussi absolument et sans régime.

Après tant d'injustes détours, Faut-il qu'à feindre encor votre amour me convie. RACINE, Bajazet, act. IV, sc. 1.

Plus ils se défiaient, plus le roi savait feindre. VOLTAIRE, la Henriade, ch. II.

FÉLICITÉ. n. f. Syn. Bonheur, béatitude, prospérité, fortune, état heureux, contentement, satisfaction. Epit. Douce parfaite, suprême, souveraine, durable constante, tranquille, glorieuse, immortelle, longue courte -, fragile, peu durable, passée, languissante (Voltaire).

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FEMELLE. n. f. (fe-mè-le). Il se dit au propre des animaux par opposition à male. La biche est la femelle du cerf; la poule est la femelle du cog. Comme ce mot est fanrilier, les poètes lui substituent volontiers les termes d'épouse, de maîtresse, de compagne, qui se disent proprement des hommes.

De ses larges naseaux qu'il présente aux Zéphyrs, L'animal (l'étalon), arrêté sur les monts de la Thrace,

De son épouse errante interroge la trace.

ROUCHER, poème des Mois, mai. Le fier vainqueur (le coq) poursuit son triomphe insolent;

Et tout poudreux encor, prodigue de caresses, Aux yeux de son rival emmène ses maîtresses.

LALANNE, les Oiseaux de la Ferme. Femelle ne se prend comme synonyme de femme que dans le style badin, et par dénigrement.

O volages femelles ! La femme est toujours femme, il en est qui sont belles,

Il en est qui ne le sont pas ;
S'il en était d'assez fidèles,
Elles auraient assez d'appas.

LA FONTAINE.

Femelle se prend aussi adjectivement.
Les duègnes cruelles,
Fléaux des ris, casuistes femelles.

DORAT, Alphonse, conte. FENDRE. v. tr. Syn. Couper, diviser, partager, sillonner, séparer, trancher, traverser. Fendre du bois.

Sur cet énorme tronc la hache retombee
S'enfonce; l'air frémit; le bois cède en criant,
Et le tronc ébranlé rend un son effrayant.
THOMAS.
Tyrrhée en ce moment loin d'eux et sans alarmes,
A l'aide de tongs coins enfoncés par son bras,
D'un chêne déchiré séparait les éclats.

DELILLE.
Nous vimes des tritons brillants d'or et d'azur
Fendre de l'Océan le sein tranquille et par.
FAYOLLE.
Mais si le daim léger bondit, vole et fend l'air,
Levers vole et le suit, aussi prompt que l'éclair.
DELILLE, l'Homme des Champs, ch. IV.
Mais sur ce roc dont la cime fend l'air,
Mon œil se plaît à poursuivre Amalthée.
CAMPENON.

Tel le rapide éclair éclate et fend les cieux.

DESAINTANGE, trad. des Métamorphoses. Que d'un pas lent et lourd le bœuf fende la plaine; Chaque syllabe pèse, et chaque mot se traîne.

DELILLE, l'Homme des Champs, ch. IV. On dit figurément fendre la presse, fendre les flots du peuple, fendre les bataillons, les escadrons ennemis.

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appesantis,vils-, serviles, honteux, étroits,
forgés, brisés, rompus.

On disait que d'Achab la fille sacrilége
Avait, pour assurer ses projets inhumains,
Chargé d'indignes fers vos généreuses mains.
RACINE, Athalie, act. V', sc. a.

Ces despotes altiers, partageant l'univers,
Se disputent l'honneur de nous donner des fers.
VOLTAIRE, Tancrède, act. I, sc. 1.

On croyait que le jus de quelques végétaux
Dans des cœurs agités ramenait le repos,
Fléchissait un objet orgueilleux et sauvage,
Et pouvait à ses fers rendre un amant volage.
CASTEL, les Plantes, ch. II.

Fer rime avec les terminaisons en er où le r est rude, comme dans amer, mer, enfer, fier, hier, etc ; et encore avec celles en air, comme dans air, éclair, chair, etc., quelle que soit la lettre d'appui.

FERME. n. f. Syn. Métairie, domaine. — Fermage, bail, loyer, louage, prix d'une ferme. Epit. Riche, abondante, économe simple. Periph. La maison du fermier.

La ferme !

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Que l'orgueilleux château ne la dédaigne pas;
Il lui doit la richesse, et ses simples appas
L'emportent sur son luxe, autant que l'art d'Armide
Cède au souris naïf de la vierge timide.

La ferme! à ce seul nom les moissons, les vergers,
Le règne pastoral, les doux soins des bergers,
Ces biens de l'âge d'or dout l'image chérie
Plat tant à mon enfance, âge d'or de la vie,
Réveillent dans mon cœur mille regrets touchants.
Venez; de vos oiseaux j'entends déja les chants;
J'entends traîner les chars qui traînent l'abondance,
Et le bruit des fléaux qui tombent en cadence.
Ornez donc ce séjour : mais, absurde à grands frais,
N'allez pas ériger une ferme en palais.
Élégante à la fois et simple dans son style,
La ferme est aux jardins ce qu'aux vers est l'idylle.
DELILLE, poème des Jardins, chant IV.

Ce mot du style familier peut entrer dans un poème qui a pour objet l'économie rurale, comme nous venons de le voir dans le poème des Jardins.

FERTILE. adj. des deux genres. Syn.
Fécond, abondant. Il peut suivre ou précé-
der le nom. Champ fertile, terre fertile.
De fertiles cailloux semant d'affreux déserts.

DELILLE.

On dit dans le discours familier qu'une terre est fertile en blé, en vin, et dans le style soutenu et figuré qu'une mer, qu'un écueil est fertile en naufrages, qu'un temps est fertile en miracles, etc.

Et quel temps fat jamais si fertile en miracles?
RACINE, Athalie, aet I, so 1.

La cour de Claudius, en esclaves fertile,
Pour deux que l'on cherchait en cut présenté mille.

Le même, Britannicus, act. I, sc. 2.
Chante, ô fille des dieux, la colère d'Achille,
Cette ardente colère en désastres fertile.
AIGNAN, trad. de l'Iliade, chant I.
L'hypocrite, en fraudes fertile,
Dès l'enfance est pétri de fard, etc.
J. B. ROUSSEAU, Ode IV,
Qu'en savantes leçons votre muse fertile,
Partout joigne au plaisant le solide et l'utile.
BOILEAU, Art poétique, ch. IV.

liv. 1.

FESTIN. n. m. (fès-tein). Syn. Banquet, régal, repas. Epit. Splendide, superbe, somptueux, magnifique, brillant, solennel, riant, délicieux, charmant, champêtre, humble, frugal, barbare, horrible, cruel, sanguinaire, abominable, exécrable. Périph. L'appareil, le luxe, la pompe d'un festin.

Ces longs repas que l'on nomme festins,
Où près de vous l'ennui se met à table,
Valent-ils donc ces soupers clandestins,
Où le plaisir sait toujours rendre aimable?
DE PEZAY.

Des grands festins les ennuis solennels, La froide gravité, les silences mortels; Des convives titrés la réserve commune ; Des valets espions la présence importune; La triste indifférence, et les airs apprêtés Qui ne permettent plus de porter les santés, Ont-ils donc plus d'attraits que la scène bruyante D'un peuple heureux qui rit, boit, déraisonne et chante ?

Les Fastes, ou les usages de l'année. La chèvre qui, pendue aux roches buissonneuses, Compose son festin de ronces épineuses.

DELILLE, le Malheur et la Pitié, ch. I.

« Ce mot peut s'allier aussi à des idées de tristesse et d'horreur.

Bourreau de votre fille, il ne vous reste enfin
Que d'en faire à sa mère un horrible festin.

RACINE, Iphigénie, act. IV, sc. 4. » LAVEAUX, Dict. des diffic. de la Lang, fr.

Comus était, chez les anciens, le dieu qui présidait aux festins, aux repas. On le représentait avec un chapeau de fleurs et portant un flambeau.

Festin est de tous les styles, et rime avec les terminaisons en in, comme dans fin, divin, venin; en ein, comme dans sein, dessein, plein; et en ain, comme dans romain, soudain, faim, quelle que soit la lettre d'apui.

FESTON. n. m. Syn. Guirlande. Epit. Flottant, léger, riche, superbe, magnifique, long -, odieux.

Du temple, orné partout de festons magnifiques,
Le peuple saint en foule inondait les portiques.
RACINE, Athalie, act. I, sc. I.

Je ne vois rien ici dont je ne sois blessée.
Tout cet appartement préparé par vos soins,
Ces lieux de mon amour si long-temps les témoins,
Qui semblaient pour jamais me répoudre du vôtre,
Ces festons, où nos noms enlacés l'un dans l'autre
A mes tristes regards viennent partout s'offrir,
Sont autant d'imposteurs que je ne puis souffrir.
Le même, Bérénice, act. V, sc. 5.

L'or flottait en festons sous les riches lambris.
THOMAS.

Je prêterais l'oreille à ses douces chansons,
Ou ma Phyllis de fleurs tresserait des festons.
DENNE-BARON.

Vois l'épais chèvre-feuille errer en longs festons.

BOISJOLIN.

De festons odieux ma fille couronnée
Tend sa gorge aux couteaux par son père apprêtés.
RACINE, Iphigénie, act. V, sc. 4.

FÉTE. n. f. Syn. Solennité, pompe, réjouissance, jour solennel. Epit. Solennelle, auguste, pompeuse, sacrée, pieuse, publique, célébrée, chômée (ce dernier est fa

ilier), éternelle, impie, profane, horrible, brillante, élégante, charmante, galante, riante, splendide, fastueuse, ruineuse, champêtre, villageoise, bocagère.

Aussi bien j'apperçois ces melons qui t'attendent, Et ces fleurs qui là-bas entre elles se demandent S'il est féle au village, et pour quel saint nouveau On les laisse aujourd'hui si long-temps manquer d'eau.

BOILEAU, Epitre XI.

Jamais de l'indigence on n'a chômé la féte.

BOURSAULT, Esope à la cour, act. I, sc. 5. FETFA. n. m. Nom usité dans les relations, et qui signifie un mandement du Mufti, très-respecté même du grand-seigueur. Acad.

Je ne porte ce mot que parce que Voltaire a cru pouvoir l'employer dans une épître à l'impératrice de Russie:

On m'a trop accusé d'aimer peu Moustapha ;
Ses visirs, ses divans, son muphti, ses fetfa;
Fetfa! ce mot arabe est bien dur à l'oreille;
On ne le trouve point chez Racine et Corneille;
Du dieu de l'harmonie il fait frémir l'archet.
On l'exprime en français par lettres de cachet.

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riph. Une mer de feu, un déluge de feu, un torrent de feu.

Que le courroux du ciel allumé par mes vœux
Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux.

CORNEILLE, les Horaces.

Comme un fleuve embrasé le dieu du jour s'élance,
Ingloutit dans son sein l'épouse de Tithon,
Et d'un torrent de feux inonde l'horizon.

ESMÉNABD, la Navigation, ch. VIII.

Dans la terre et dans l'air sa chaleur épandue,
Comme un fleuve de feu, circule et s'insinue.
CASTEL.

Le feu dilate l'air; des lacs, des mers profondes,
En globules roulants, il divise les ondes.
Des êtres qu'il dissout, les uns sont transformés
En légères vapeurs, en globes enflammés;

D'autres réduits en chaux, d'autres réduits en cendre.

Ici, libre en tout sens, il aime à se répandre;
Là, fixé dans les corps en un profond sommeil,
D'une cause imprévue il attend son réveil,
Il échauffe, il embrase, il dissout les solides,
D'une ȧcreté mordante il aime les acides;
Sans peine comprimé, sans peine détendu,
Son ressort quelquefois demeure suspendu;
Il change avec les corps, et, suivant leur nature,
En fait son aliment ou devient leur pâture,
Par la destruction aime à se propager.
Enfin, libre ou captif, durable ou passager,
Le plus simple des corps, et le plus indomptable,
Lui seul altère tout, et reste inaltérable.

DELILLE, les trois Règnes de la nature, ch. I. La terre enfin sans lui (sans le feu) rebelle à la culture,

N'enfanterait ni grain, ni verdure, ni fruit.
C'est par lui que tout vit, que tout est reproduit.
Il nourrit et soutient, vivilie et feconde.
Tu dis vrai, Spinosiste, il est l'ame du monde.
DULARD, les Merveilles de la nature, ch. III.
Lorsqu'à la voix d'un Dieu l'univers se forma;
Sous le feu créateur quand l'homme s'anima.

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Sur des ailes de feu l'éclair vole et serpente. BAOUR-LORMIAN.

En parlant des feux allumés pour éclairer un camp, Parny a dit :

Des feux mourants la tremblante clarté.
D'un feu mourant les pâles étincelles.

VOLTAIRE.

Armes à feu. V. POUDRE, SALPÊTRE. Feu signifie aussi le feu que l'on fait avec du bois ou autres matières combustibles. Dans les diverses acceptions de ce mot, les poètes emploient bien le pluriel pour le singulier. Vulcain, dieu du feu, est souvent pris pour le feu même.

La grondait un volcan, ses feux sont assoupis.
DELILLE, 'Homme des champs, ch. III.
Le feu qui se déploie, et qui, dans son passage,
S'auime en devorant l'aliment de sa rage.
VOLTAIRE.

Ailleurs, le feu mugit dans la forge brûlante.

DELILLE, trad. du Paradis perdu, liv. XII. Lefer, l'airain, le plomb que les feur amollissent. VOLTAIRE, la Henriade, ch. IV.

Les herbes cependant que les feux amollissent
Dans l'airain bouillonnant d'écume se blanchissent.
DESAINTANGE.

Un incendie immense à l'instant se déploie ;
Le chêne lutte en vain, lui-même en est la proie;
Dar Eole excité, Vulcain vole en tous lieux,
Il dévore, il consume, et vainqueur jusqu'aux cieux
Fait monter en siiflant daus la nuit enflammée
Des tourbillons de feu, de cendre et de fumée.
LEGOUVÉ.

Voyez comme enrichi d'éclatantes images,
De Vulcain déchaîné s'il vous peint les ravages,
Quand la flamme dévore et forêts et moissons,
L'habile imitateur fait pétiller les sons!

BARRAU, trad. de la Poétique de Vida, ch. III.

Feu se dit figurément du brillant, de l'éclat de certaines choses. Il a les yeux vifs et pleins de feu. Ce diamant jette beaucoup de feu; le feu d'un rubis.

Dans ses yeux le feu brille, il sort de ses naseaux
Son oreille se dresse, et ses crins se hérissent;
Sa bouche est ccumante, et ses membres frémissent.
ROSSET.

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On dit figurément le feu du génie, le feu poétique.

Viens ranimer encore Le feu de mon génie affaibli par les ans.

BAOUR-LORMIAN.

Tu sais, par les accents de ta voix énergique,
Electriser nos cœurs de ton feu poétique.

GINGUENÉ, Epitre au poète Lebrun.

Feu surtout en poésie signifie amour, et on l'emploie plus élégamment au pluriel qu'au singulier. On trouve souvent dans Corneille, un beau feu pour un amour noble et vertueux. Syn. Ardeur, flamme. V. AMOUR. Epit. Constants, fidèles, dévorants, vifs, ardents, allumés, nourris, éteints, amortis, coupables, criminels, légitimes, innocents. L'amour n'est pas un feu qu'ou renferme en une

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FÉRAUD, Dict. crit. de la Lang. franç. Indocile, inquiet, le superbe étalon S'échappe, et libre enfin, bondissant et superbe, Tantôt d'un pied léger à peine effleure l'herbe, Tantôt demande aux vents les objets de ses feux.

DELILLE, l'Homme des champs, ch. IV.

Feu se dit figurément de l'ardeur et de la violence des passions, et des mouvements impétueux de l'ame. Quand le feu de sa colère sera passée; amortir le feu de la con-. cupiscence. Acad.

Le jour qui de leurs rois vit éteindre la race
Eteignit tout le feu de leur antique audace.
RACINE, Athalie, act. I, sc. 1.

Il voit d'un feu nouveau (ardeur, courage) ses troupes endammées.

VOLTAIRE, la Henriade, ch. VIII.

Elle attise les feur allumés par vos mains.
LA HARPE, le Comte de Warvick, act. III, sc. 6.

Elle altise les feux, elle excite les haines, les divisions. Dans le style familier on dit, au figuré, il attise le fiu, pour il excite la querelle, il envenime les parties l'une contre l'autre.

De Zopire éperdu la cabale impuissante
Vomit en vain les feux de sa rage expirante.
VOLTAIRE, Mahomet.

« On dit bien le feu de la colère; c'est un trope que tout le monde entend. Mais vomir les feux de sa rage présente-t-il une image claire et distincte? je ne le crois pas, et je trouve dans cette expression plus d'emphase que de justesse et d'effet. »

LA HARPE, Cours de litt., t. IX, p. 455. 、

« Feu. Cet élément a eu des autels, des prêtres et des sacrifices chez presque tous les peuples de la terre. Les Romains le représentaient sous la figure de Vulcain au milieu des Cyclopes. Une vestale auprès d'un autel sur lequel brûle le feu sacré, ou une femme tenant un vase plein de feu, ayant à ses pieds une salamandre, sont encore des symboles par lesquels les auciens exprimaient le feu. » NOEL, Dict. de la Fable.

Feu perpétuel entretenu par les vestales. V. VESTALES.

Feu Saint-Elme. V. ELME.

Feu follet. V. FOLLET.

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FEUILLAGE. n. m. Syn. Fueillée. Epit. Naissant, jeune -, épais, touffu, sombre frais, obscur, doux tendre, hospitalier, discret, muet, mobile, flexible, mouvant, vacillaut, agité,`vert, fleuri, flétri, jaune, jauni, jaunissant, pâle, terne, stérile, odorant, embaumé, inodore. Périph. L'ombrage, l'épaisseur des feuilles; uu toit, un dôme de feuillage, de verdure; le rideau du feuillage, la chevelure des arbres.

Mais souvent le zéphyr agite la verdure;
Le feuillage frémit, se soulève et murmure,
S. LAMBERT.

L'ombre fuit, le soleil, sur le cristal des eaux,
Dessine le feuillage ornement des campagnes.
Mad. DE BOUrdic.

A grand bruit sur la plage

1 (l'arbre) tombe, il a perdu f'honneur de son feuillage.

ROUCHER.

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