Le gradus français, ou Dictionnaire de la langue poetique: précédé d'un nouveau traité de la versification française et suivi d'un nouveau dictionnaire des rimes ...A. Johanneau, 1822 - 1204 pages |
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... J. B. ROUSSEAU . ou bien de mesures différentes , comme : La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier , La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles Et nous laisse crier . MALHERBE . Seigneur , dans ta gloire ...
... J. B. ROUSSEAU . ou bien de mesures différentes , comme : La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier , La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles Et nous laisse crier . MALHERBE . Seigneur , dans ta gloire ...
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... J. B. ROUSSEAU . Ces stances sont régulières par ce que tous les vers qui com- posent cette ode sont sur cette mesure , et que les rimes y sont croisées jusqu'à la fin , comme elles le sont dans ces deux premières strophes ; il en est ...
... J. B. ROUSSEAU . Ces stances sont régulières par ce que tous les vers qui com- posent cette ode sont sur cette mesure , et que les rimes y sont croisées jusqu'à la fin , comme elles le sont dans ces deux premières strophes ; il en est ...
Page 99
... J. B. ROUSSEAU . Dans le sens d'imbiber , on dit la pluie a bien abreavé les terres . On abreuve les prairies artificielles par de nombreux canaux . Dans cette acception , les poètes disent dans le sty e soutenu : abreuver la terre du ...
... J. B. ROUSSEAU . Dans le sens d'imbiber , on dit la pluie a bien abreavé les terres . On abreuve les prairies artificielles par de nombreux canaux . Dans cette acception , les poètes disent dans le sty e soutenu : abreuver la terre du ...
Page 100
... J. B. ROUSSEAU . trer . On ne m'abuse point par des promesses vaine RACINE . Voltaire a dit abuser les regards . Par ses déguisements à toute heure elle abuse Les regards éblouis de l'Europe confuse . Il s'emploie avec le pronom ...
... J. B. ROUSSEAU . trer . On ne m'abuse point par des promesses vaine RACINE . Voltaire a dit abuser les regards . Par ses déguisements à toute heure elle abuse Les regards éblouis de l'Europe confuse . Il s'emploie avec le pronom ...
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... J. B. ROUSSEAU . On enten tour - à tour les vœux de l'amitié , L'accent du désespoir , celui de l'amitié . DELILLE , trad de l'Eneide . Aux accents dont Orphée emplit les monts de Thrace , Les tigres amollis dépouillaient leur audace ...
... J. B. ROUSSEAU . On enten tour - à tour les vœux de l'amitié , L'accent du désespoir , celui de l'amitié . DELILLE , trad de l'Eneide . Aux accents dont Orphée emplit les monts de Thrace , Les tigres amollis dépouillaient leur audace ...
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Le gradus français, ou dictionnaire de la langue poétique, Volume 1 L. J. M. Carpentier Affichage du livre entier - 1825 |
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 613 - Telle qu'une bergère, au plus beau jour de fête, De superbes rubis ne charge point sa tête, Et, sans mêler à l'or l'éclat des diamants, Cueille en un champ voisin ses plus beaux ornements; Telle, aimable en son air, mais humble dans son style, Doit éclater sans pompe une élégante Idylle.
Page 245 - Trente moutons pour un baiser. Le lendemain, nouvelle affaire : Pour le berger le troc fut bon ; Car il obtint de la bergère Trente baisers pour un mouton. Le lendemain, Philis, plus tendre, Craignant de déplaire au berger, Fut trop heureuse de lui rendre Trente moutons pour un baiser.
Page 56 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos Rois. De murmurer contre elle et perdre patience II est mal à propos ; Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous met en repos.
Page 151 - Si vous voulez que j'aime encore, Rendez-moi l'âge des amours : Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'amour tient son empire, Le temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage. Qui n'a pas l'esprit de son âge, De son âge a tout le malheur.
Page 611 - Paris : la mort sans résistance Couvrit en un moment la face de la France. Quand un roi veut le crime, il est trop obéi! Par cent mille assassins son courroux fut servi; Et des fleuves français les eaux ensanglantées Ne portaient que des morts aux mers épouvantées 1.
Page 484 - Vous ne démentez point une Race funeste. Oui, vous êtes le sang d'Atrée et de Thyeste. Bourreau de votre Fille, il ne vous reste enfin Que d'en faire à sa Mère un horrible festin.
Page 527 - On sait qu'elle est charmante, et de si belles mains Semblent vous demander l'empire des humains ; Elle a même, dit-on, le cœur d'une Romaine ; Elle a mille vertus ; mais, seigneur, elle est reine.
Page 575 - Véritablement hommes, Et meurent comme nous. Ont-ils rendu l'esprit, ce n'est plus que poussière Que cette majesté si pompeuse et si fière, Dont l'éclat orgueilleux étonnait l'univers; Et, dans ces grands tombeaux où leurs âmes hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers.
Page 261 - Je vous l'ai dit, l'amour a deux carquois : L'un est rempli de ces traits tout de flamme, Dont la douceur porte la paix dans l'âme, Qui rend plus purs nos goûts, nos sentiments...
Page 258 - De l'oiseau qui fend les mers, Ou de la flèche rapide Qui, loin de l'œil qui la guide, Cherche l'oiseau dans les airs. De la Sagesse immortelle La voix tonne et nous instruit...