Ce que tu trouveras d'officiers de l'armée, (bas, à part.) Tandis que d'ici je le chasse, SCENE VII. CLEANTHIS, SOSIE. SOSIE. Hé bien! tu vois, Cléanthis, ce ménage. Nous fassions entre nous un peu de paix aussi, C'est pour ton nez, vraiment! cela se fait ainsi ! Non, morbleu! je n'en ferai rien, CLEANTHIS. Va, va, traître, laisse-moi faire; On se lasse par fois d'être femme de bien. FIN DU SECOND ACTE. ACTE TROISIEME. OUI, SCENE I. AMPHITRYON. sans doute, le sort tout exprès me le cache; Et des tours que je fais, à la fin, je suis las. Il n'est point de destin plus cruel, que je sache. Et je trouve tous ceux que je ne cherche pas. Leur tuante amitié de tous côtés m'arrête; Je leur donne tout bas cent malédictions. Pour avoir le repos du cœur! Moins j'en puis débrouiller le funeste chaos. sonne Est ce qui fait ici mon cruel embarras. La nature par fois produit des ressemblances Des charmes de la Thessalie On vante de tout temps les merveilleux effets : Je fusse contraint de les croire Aux dépens de mon propre nonneur. Que ce penser soit véritable, Et que, pour mon bonheur, elle ait perdu l'esprit ! SCENE I 1. MERCURE, AMPHITRYON. MERCURE, sur le balcon de la maison d'Amphitryon, sans étre vu ni entendu par Amphi tryon. Comme l'amour ici ne m'offre aucun plaisir, Je m'en veux faire au moins qui soient d'autre nature, Et je vais égayer mon sérieux loisir A mettre Amphitryon hors de toute mesure. A la malice un peu porté. AMPHITRYON. D'où vient donc qu'à cette heure on ferme cette porte? MERCURE. Hola! tout doucement. Qui frappe? Comment, ouvre ! Et qui donc es-tu, toi Qui fais tant de vacarme et parles de la sorte? AMPHITRYON. Quoi! tu ne me connois pas ? MERCURE. Non, Et n'en ai pas la moindre envie. Tout le monde perd-il aujourd'hui la raison ? MERCURE. Hé bien, Sosie! oui, c'est mon nom; AMPHITRYON. Me vois-tu bien? MERCURE. Fort bien. Qui peut pousser ton bras A faire une rumeur si grande? Tout beau! Si pour heurter tu fais la moindre instance, Je t'enverrai d'ici des messagers fâcheux. AMPHITRYON. O ciel! vit-on jamais une telle insolence? La peut-on concevoir d'un serviteur, d'un gueux? MERCURE. Hé bien! qu'est-ce? M'as-tu tout parcouru par ordre? AMPHITRYON. Moi-même je frémis de ce que tu t'apprêtes Que tu grossis pour toi d'effroyables tempêtes! MERCURE. L'ami, si de ces lieux tu ne veux disparoître, AMPHITRYON. Ah! tu sauras, maraud, à ta confusion, Ce que c'est qu'un valet qui s'attaque à son maître. MERCURE. Toi, mon maître? |