POLIDORE. Un tel événement rend tes esprits confus : VALÈRE. Non, non, je ne veux pas songer à m'en défendre ; La surprise me flatte ; et je me sens saisir ALBERT. Cet habit, cher Valère, Souffre mal les discours que vous lui pourriez faire. Allons lui faire en prendre un autre ; et cependant Vous saurez le détail de tout cet incident. VALÈRE. Vous, Lucile, pardon si mon âme abusée...... LUCILE. L'oubli de cette injure est une chose aisée. ALBERT. Allons, ce compliment se fera bien chez nous, ÉRASTE. Mais vous ne songez pas, en tenant ce langage, MASCARILLE. Nenni, nenni; mon sang dans mon corps sied trop bien: MARINETTE. Et tu crois que de toi je ferais mon galant? Écoute: quand l'hymen aura joint nos deux peaux, MASCARILLE. Tu crois te marier pour toi tout seul, compère ? GROS-RENÉ. Bien entendu : je veux une femme sévère, Ou je ferai beau bruit. MASCARILLE. Hé! mon Dieu ! tu feras Comme les autres font, et tu t'adouciras. Ces gens, avant l'hymen si fàcheux et critiques, MARINETTE. Va, va, petit mari, ne crains rien de ma foi ; Les douceurs ne feront que blanchir contre moi, Un mari confident! MASCARILLE. O la fine pratique, MARINETTE. Taisez-vous, as de pique. ALBERT. Pour la troisième fois, allons-nous-en chez nous Poursuivre en liberté des entretiens si doux. FIN DU DÉPIT AMOUREUX. GORGIBUS, bon bourgeois. MADELON, fille de Gorgibus, précieuse ridicule. Le vicomte DE JODELET, valet de Du Croisy. ⚫ CÉLIMÈNE, voisine de Gorgibus. DEUX PORTEURS DE CHAISE. VIOLONS. La Scène est à Paris, dans la maison de Gorgibus. |