Œuvres complètes de P.-J. de Béranger, Volume 2,Partie 1Perrotin, 1847 |
Expressions et termes fréquents
agent provocateur amis Amours Anacréon anges ou démons Athène barque rapide Vogue bas la liberté beaux messieurs bel âge bruit des longs calme et limpide censeur Chambertin chansons chapeau charmes COUPLETS couronne Denys l'ancien DEUXIÈME GRENADIER diable est mort Dig don Editeur Enivrons-nous fée fêtes fils fleurs font les gros gai troubadour gaîté gloire glous grenier hélas Henry Monnier J'ai l'Amitié qui veille L'ÉCHELLE DE JACOB l'onde est calme Lemud Lise à l'oreille Lisette logis ramenez-la m'en doutais messager fidèle messieurs les escargots Muse Narguant des lois pauvre Marie Perrotin Plaisir veut Pleurez et convertissez-vous priez pour moi Psara Reine des flots rois vidaient gaîment roses l'Amour sommeille sacrebleu saint Saint-Père saint-siége au feu SAINTE-PÉLAGIE seront tous noyés sourire soyez bon père Suivez-moi suivons un vieux SYLPHIDE tontaine tonton treize à table Turlupin ventrebleu vents sont doux veut une patrie Vieux grenadiers vieux soldat Vogue en chantant vois
Fréquemment cités
Page 79 - Depuis trois ans je vous conjure De m'apporter un souvenir Du vallon où ma vie obscure Se berçait d'un doux avenir. Au détour d'une eau qui chemine A flots purs, sous de frais lilas, Vous avez vu notre chaumine : De ce vallon ne me parlez- vous pas?
Page 86 - Tant de vertu trop tôt fut obscurcie. . « Pour s'anoblir nos chefs sortent des rangs ; « Par la cartouche encor toute noircie « Leur bouche est prête à flatter les tyrans. « La Liberté déserte avec ses armes; « D'un trône à l'autre ils vont offrir leurs bras; « A notre gloire on mesure nos larmes. « Dieu, mes enfants, vous donne un beau trépas...
Page 126 - Que d'un coup d'aile a fustiges le temps, Vingt fois pour vous j'ai mis ma montre en gage. Dans un grenier qu'on est bien à vingt ans ! Lisette ici doit surtout...
Page 70 - Captif au rivage du Maure, Un guerrier, courbé sous ses fers , Disait: Je vous revois encore, Oiseaux ennemis des hivers. Hirondelles, que l'espérance Suit jusqu'en ces brûlants climats, Sans doute vous quittez la France : De mon pays ne me parlez-vous pas? Depuis trois ans je vous conjure De m'apporter un souvenir Du vallon où ma vie obscure Se berçait d'un doux avenir. Au détour d'une eau qui chemine A flots purs , sous de frais lilas...
Page 56 - DANS ce Paris plein d'or et de misère , En l'an du Christ mil sept cent quatre-vingt, Chez un tailleur, mon pauvre et vieux grand-père, Moi, nouveau né, sachez ce qui m'advint. Rien ne prédit la gloire d'un Orphée A mon berceau, qui n'était pas de fleurs; Mais mon grand-père, accourant à mes pleurs, Me trouve un jour dans les bras d'une fée. Et cette fée, avec de gais refrains, ) Calmait le cri de mes premiers chagrins...
Page 56 - A l'opulence il sauve des ennuis. » Mais quel spectacle attriste son langage? » Tout s'engloutit, et gloire et liberté : » Comme un pécheur qui rentre épouvanté , » II vient au port raconter leur naufrage.
Page 56 - A mon berceau, qui n'était pas de fleurs ; Mais mon grand-père, accourant à mes pleurs, Me trouve un jour dans les bras d'une fée. Et cette fée, avec de gais refrains, > , . Calmait le cri de mes premiers chagrins. £ Le bon vieillard lui dit, l'âme inquiète : " A cet enfant quel destin est promis ?" Elle répond : " Vois-le, sous ma baguette, " Garçon d'auberge, imprimeur et commis.
Page 116 - Vois tout un peuple et ces tribus sauvages, A son nom seul sortant de leurs forêts. L'arbre sacré sur ce concours immense Forme un abri de rameaux toujours verts ; Les vents au loin porteront sa semence. Jours de triomphe, éclairez l'univers!
Page 56 - Vous traversiez des ruines gothiques; Nos défenseurs se pressaient sur vos pas; Les fleurs pleuvaient et des vierges pudiques Mêlaient leurs chants à l'hymne des combats. Moi, pauvre enfant, dans une coupe amère, En orphelin par le sort allaité , Je m'écriai* : « Tenez-moi lieu de mère, Déesse de la liberté.
Page 70 - Viens, mon coursier, noble ami du Cosaque, Vole au signal des trompettes du Nord. Prompt au pillage, intrépide à l'attaque, Prête sous moi des ailes a la Mort. L'or n'enrichit ni ton frein ni ta selle; Mais attends tout du prix de mes exploits.