Œuvres complètes de P.-J. de Béranger, Volume 2,Partie 1

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Page 79 - Depuis trois ans je vous conjure De m'apporter un souvenir Du vallon où ma vie obscure Se berçait d'un doux avenir. Au détour d'une eau qui chemine A flots purs, sous de frais lilas, Vous avez vu notre chaumine : De ce vallon ne me parlez- vous pas?
Page 86 - Tant de vertu trop tôt fut obscurcie. . « Pour s'anoblir nos chefs sortent des rangs ; « Par la cartouche encor toute noircie « Leur bouche est prête à flatter les tyrans. « La Liberté déserte avec ses armes; « D'un trône à l'autre ils vont offrir leurs bras; « A notre gloire on mesure nos larmes. « Dieu, mes enfants, vous donne un beau trépas...
Page 126 - Que d'un coup d'aile a fustiges le temps, Vingt fois pour vous j'ai mis ma montre en gage. Dans un grenier qu'on est bien à vingt ans ! Lisette ici doit surtout...
Page 70 - Captif au rivage du Maure, Un guerrier, courbé sous ses fers , Disait: Je vous revois encore, Oiseaux ennemis des hivers. Hirondelles, que l'espérance Suit jusqu'en ces brûlants climats, Sans doute vous quittez la France : De mon pays ne me parlez-vous pas? Depuis trois ans je vous conjure De m'apporter un souvenir Du vallon où ma vie obscure Se berçait d'un doux avenir. Au détour d'une eau qui chemine A flots purs , sous de frais lilas...
Page 56 - DANS ce Paris plein d'or et de misère , En l'an du Christ mil sept cent quatre-vingt, Chez un tailleur, mon pauvre et vieux grand-père, Moi, nouveau né, sachez ce qui m'advint. Rien ne prédit la gloire d'un Orphée A mon berceau, qui n'était pas de fleurs; Mais mon grand-père, accourant à mes pleurs, Me trouve un jour dans les bras d'une fée. Et cette fée, avec de gais refrains, ) Calmait le cri de mes premiers chagrins...
Page 56 - A l'opulence il sauve des ennuis. » Mais quel spectacle attriste son langage? » Tout s'engloutit, et gloire et liberté : » Comme un pécheur qui rentre épouvanté , » II vient au port raconter leur naufrage.
Page 56 - A mon berceau, qui n'était pas de fleurs ; Mais mon grand-père, accourant à mes pleurs, Me trouve un jour dans les bras d'une fée. Et cette fée, avec de gais refrains, > , . Calmait le cri de mes premiers chagrins. £ Le bon vieillard lui dit, l'âme inquiète : " A cet enfant quel destin est promis ?" Elle répond : " Vois-le, sous ma baguette, " Garçon d'auberge, imprimeur et commis.
Page 116 - Vois tout un peuple et ces tribus sauvages, A son nom seul sortant de leurs forêts. L'arbre sacré sur ce concours immense Forme un abri de rameaux toujours verts ; Les vents au loin porteront sa semence. Jours de triomphe, éclairez l'univers!
Page 56 - Vous traversiez des ruines gothiques; Nos défenseurs se pressaient sur vos pas; Les fleurs pleuvaient et des vierges pudiques Mêlaient leurs chants à l'hymne des combats. Moi, pauvre enfant, dans une coupe amère, En orphelin par le sort allaité , Je m'écriai* : « Tenez-moi lieu de mère, Déesse de la liberté.
Page 70 - Viens, mon coursier, noble ami du Cosaque, Vole au signal des trompettes du Nord. Prompt au pillage, intrépide à l'attaque, Prête sous moi des ailes a la Mort. L'or n'enrichit ni ton frein ni ta selle; Mais attends tout du prix de mes exploits.

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