Dans un séjour faux et pervers; Et de mon ame et de mes vers. E ben sa Roma che l' onor primiero ÉPÎTRE SUR UN MARIAGE. SUR un rivage solitaire Où, malgré tout l'ennui du temps, A l'étroite et lourde atmosphère Au milieu du sombre silence De la triste uniformité, Et de toute la violence D'un hiver qui sera cité, Prête à nos champs de Picardie L'austère et sauvage beauté Des montagnes de Laponie; Un bon hermite, confiné Du charme d'occuper sa vie Et de l'habitude chérie D'aller voir avec volupté Ses arbres, son champ, sa prairie, Parcourait par oisiveté Une multitude infinie D'écrits nouveaux sans nouveauté, De phrases sans nécessité, Et de rimes sans poésie; Et, dans la belle quantité Des œuvres dont nous gratifie La féconde inutilité, Et je ne sais quelle manie Des almanachs que le génie, Ces bois courbés sous l'aquilon, Ces tapis d'albâtre et de nitre Et le moindre goût d'en décrire Se trouvant digne au plus de lire, Et se donner les airs d'écrire. Dans ce morne et pesant repos, Une lettre charmante arrive Des bords toujours chers et nouveaux O traits enchanteurs et puissants! Briller des couleurs du printemps, A l'air pur des bois renaissants. Précédaient et suivaient leurs traces; |