Poésies choisiesStéréotype d'Herhan, 1802 - 240 pages |
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Page 3
... raison , exempte de faiblesses , Sait vous sauver ces fades petitesses ; Sur votre esprit , soumis au seul devoir , L'illusion n'eut jamais de pouvoir ; Vous savez trop qu'un , front que l'art déguise Plaît moins au ciel qu'une aimable ...
... raison , exempte de faiblesses , Sait vous sauver ces fades petitesses ; Sur votre esprit , soumis au seul devoir , L'illusion n'eut jamais de pouvoir ; Vous savez trop qu'un , front que l'art déguise Plaît moins au ciel qu'une aimable ...
Page 5
... raison , Libre , il pouvait et tout dire et tout faire ; Il était sûr de charmer et de plaire . Des bonnes sœurs égayant les travaux , Il béquetait et guimpes et bandeaux ; Il n'était point d'agréable partie , S'il n'y venait briller ...
... raison , Libre , il pouvait et tout dire et tout faire ; Il était sûr de charmer et de plaire . Des bonnes sœurs égayant les travaux , Il béquetait et guimpes et bandeaux ; Il n'était point d'agréable partie , S'il n'y venait briller ...
Page 21
... raison , car le fripon pour être Moins bon garçon n'en était pas moins beau ; Cet œil guerrier et cet air petit - maître Lui prêtaient même un agrément nouveau Faut - il , grand Dieu ! que sur le front d'un traître Brillent ainsi les ...
... raison , car le fripon pour être Moins bon garçon n'en était pas moins beau ; Cet œil guerrier et cet air petit - maître Lui prêtaient même un agrément nouveau Faut - il , grand Dieu ! que sur le front d'un traître Brillent ainsi les ...
Page 29
... raison me ramène . Mais , ami , t'avoûrai - je un tendre sentiment Que ton cœur généreux reconnaîtra sans peine ? Oui , même en la brisant , j'ai regretté ma chaîne ; Et je ne me suis vu libre qu'en soupirant : Je dois tous mes regrets ...
... raison me ramène . Mais , ami , t'avoûrai - je un tendre sentiment Que ton cœur généreux reconnaîtra sans peine ? Oui , même en la brisant , j'ai regretté ma chaîne ; Et je ne me suis vu libre qu'en soupirant : Je dois tous mes regrets ...
Page 44
... raison chagrine , Les jeux légers d'une muse badine . Non ; la raison , celle que tu chéris , A ses côtés laisse marcher les ris , Et laisse au froc ces vertus trop fardées Qu'un plaisir fin n'a jamais déridées . Ainsi pensait l'amusant ...
... raison chagrine , Les jeux légers d'une muse badine . Non ; la raison , celle que tu chéris , A ses côtés laisse marcher les ris , Et laisse au froc ces vertus trop fardées Qu'un plaisir fin n'a jamais déridées . Ainsi pensait l'amusant ...
Expressions et termes fréquents
accents agréments aimable Aminte Amours Apollon arts badine beauté beaux jours bel âge bergers Bibiane bonheur brillant cagots champêtre chanter charmant cher ciel cieux Cléon cœur Crosne cyprès destin dieu dieux douceurs doux Élysée encens enchanteurs enfin ennuyeux Éole épître esprit éternel fastes faux fête fidèle fleurs fougère gaîté génie gloire Gnomes goût Graces Gresset Hélicon hermitage heureux immortelle instant j'ai jeune jeux l'ame l'Amour l'art l'ennui l'esprit l'heureuse l'oiseau l'univers langueur lieux Loin long-temps lutrin lyre main malheureux monde mort mortels muse myrte Nevers noir nouveaux nymphes oiseau ombres paisible paresse Parnasse patrie peine pense Permesse perroquet peuple philosophie plaisir plaisirs pleurs poésie printemps qu'un quitté Racan raison rayons regrets rêverie rien rimes rivage sage sagesse séjour sentiment silence sœurs solitaire sombres songes sort sots soupirs Styx talents temple tendre ténébreux Tisiphone tombeau tranquille triste VER-VERT vérité Vient vieux Visitandines vois voix volage volupté yeux zéphyrs
Fréquemment cités
Page 51 - Si ma chambre est ronde ou carrée , C'est ce que je ne dirai pas; Tout ce que j'en sais, sans compas, C'est que , depuis l'oblique entrée , Dans cette cage resserrée On peut former jusqu'à six pas; Une lucarne mal vitrée, Près d'une gouttière livrée A d'interminables sabbats, Où l'université des chats , A minuit , en robe fourrée , Vient tenir ses bruyants états ; Une table mi-démembrée , Près du plus humble des grabats ; Six brins de paille délabrée , Tressés sur deux vieux échalas...
Page 30 - Oui, j'ai vu des mortels , j'en dois ici l'aveu, Trop combattus, connus trop peu; J'ai vu des esprits vrais , des cœurs incorruptibles , Voués à la patrie , à leurs rois , à leur Dieu , A leurs propres maux insensibles , Prodigues de leurs jours , tendres , parfaits amis , Et souvent bienfaiteurs paisibles De leurs plus fougueux ennemis; Trop estimés enfin pour être moins haïs.
Page 56 - Quelque épithalame à la glace Dans un petit monde bourgeois, Ne causent plus qu'en folles rimes, Ne vous parlent que d'Apollon, De Pégase, et de Cupidon, Et telles fadeurs synonymes, Ignorant que ce vieux jargon, Relégué dans l'ombre des classes, N'est plus aujourd'hui de saison Chez la brillante fiction, Que les tendres lyres des...
Page 30 - Je dois tous mes regrets aux sages que je quitte. J'en perds avec douleur l'entretien vertueux ; Et si dans leurs foyers désormais je n'habite , Mon cœur me survit auprès d'eux. Car...
Page 4 - A Nevers donc, chez les Visitandines, Vivait naguère un perroquet fameux, A qui son art et son cœur généreux, Ses vertus même et ses grâces badines, Auraient dû faire un sort moins rigoureux, Si les bons cœurs étaient toujours heureux.
Page 133 - Du dieu d'Ëpidaure enchaîné. Ame de l'univers , charme de nos années , Heureuse et tranquille Santé ! Toi qui viens renouer le fil de mes journées, Et rendre à mon esprit sa plus vive clarté , Quand...
Page 61 - D'une libre et sûre retraite Vit ignoré, content de peu, Et qui ne se voit point sans cesse Jouet de l'aveugle déesse , Ou dupe de l'aveugle dieu...
Page 6 - L'alcôve simple était plus de son goût: Car remarquez qu'il était propre en tout. Quand chaque soir le jeune anachorète Avait fixé sa nocturne retraite, Jusqu'au lever de l'astre de Vénus II reposait sur la boîte aux agnus.
Page 5 - L'amant chéri mangeait au réfectoire : Là, tout s'offrait à ses friands désirs ; Outre qu'encor pour ses menus plaisirs, Pour occuper son ventre infatigable, Pendant le temps qu'il passait hors de table, Mille bonbons , mille exquises douceurs , Chargeaient toujours les poches de nos sœurs. Les petits soins, les attentions fines , Sont nés , dit-on , chez les Visitandines ; L'heureux VER-VERT l'éprouvait chaque jour.
Page 62 - Enlevé de quelque arbrisseau, Quitte sa tige, tombe, vole Sur la surface d'un ruisseau ; Là, par une invincible pente, Forcé d'errer et de changer, II flotte au gré de l'onde errante; Et d'un mouvement étranger, Souvent il...