Poésies choisiesStéréotype d'Herhan, 1802 - 240 pages |
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Page 13
... songes pleins d'horreur Du jour encor redoublent la terreur . Trop vains regrets ! l'instant funeste arrive : Jà tout est prêt sur la fatale rive ; Il faut enfin se résoudre aux adieux , Et commencer une absence cruelle : Jà chaque sœur ...
... songes pleins d'horreur Du jour encor redoublent la terreur . Trop vains regrets ! l'instant funeste arrive : Jà tout est prêt sur la fatale rive ; Il faut enfin se résoudre aux adieux , Et commencer une absence cruelle : Jà chaque sœur ...
Page 68
... songes de l'avenir . Lorsque le dieu de la lumière , Échappé des feux du lion , Du dieu que couronne le lierre Ouvrira l'aimable saison , J'en jure le pélerinage : Envolé de mon hermitage , Je vous apparaîtrai soudain Dans ce parc d ...
... songes de l'avenir . Lorsque le dieu de la lumière , Échappé des feux du lion , Du dieu que couronne le lierre Ouvrira l'aimable saison , J'en jure le pélerinage : Envolé de mon hermitage , Je vous apparaîtrai soudain Dans ce parc d ...
Page 78
... songes et du repos , L'œil encor chargé de pavots , Aux cieux je cherche en vain l'aurore ; Un voile épais couvre les airs , Et Phébus n'est point prêt encore A quitter les nymphes des mers . Astre qui réglas ma naissance , Pourquoi ta ...
... songes et du repos , L'œil encor chargé de pavots , Aux cieux je cherche en vain l'aurore ; Un voile épais couvre les airs , Et Phébus n'est point prêt encore A quitter les nymphes des mers . Astre qui réglas ma naissance , Pourquoi ta ...
Page 95
... Songes , Les Vents légers soutiennent ses autels : Là , rarement la Raison , la Justice , Ont amené les mortels vertueux ; L'Opinion , la Mode et le Caprice Ouvrent le temple , et nomment les heureux . En leur offrant la coupe ...
... Songes , Les Vents légers soutiennent ses autels : Là , rarement la Raison , la Justice , Ont amené les mortels vertueux ; L'Opinion , la Mode et le Caprice Ouvrent le temple , et nomment les heureux . En leur offrant la coupe ...
Page 115
... Songes légers , Voyez la nouvelle parure Dont s'embellissent ces vergers Élève ici de la nature , L'art , lui prêtant ses soins brillants , Y forme un temple de verdure A la déesse des talents . Sortez du sein des violettes , Croissez ...
... Songes légers , Voyez la nouvelle parure Dont s'embellissent ces vergers Élève ici de la nature , L'art , lui prêtant ses soins brillants , Y forme un temple de verdure A la déesse des talents . Sortez du sein des violettes , Croissez ...
Expressions et termes fréquents
accents agréments aimable Aminte Amours Apollon arts badine beauté beaux jours bel âge bergers Bibiane bonheur brillant cagots champêtre chanter charmant cher ciel cieux Cléon cœur Crosne cyprès destin dieu dieux douceurs doux Élysée encens enchanteurs enfin ennuyeux Éole épître esprit éternel fastes faux fête fidèle fleurs fougère gaîté génie gloire Gnomes goût Graces Gresset Hélicon hermitage heureux immortelle instant j'ai jeune jeux l'ame l'Amour l'art l'ennui l'esprit l'heureuse l'oiseau l'univers langueur lieux Loin long-temps lutrin lyre main malheureux monde mort mortels muse myrte Nevers noir nouveaux nymphes oiseau ombres paisible paresse Parnasse patrie peine pense Permesse perroquet peuple philosophie plaisir plaisirs pleurs poésie printemps qu'un quitté Racan raison rayons regrets rêverie rien rimes rivage sage sagesse séjour sentiment silence sœurs solitaire sombres songes sort sots soupirs Styx talents temple tendre ténébreux Tisiphone tombeau tranquille triste VER-VERT vérité Vient vieux Visitandines vois voix volage volupté yeux zéphyrs
Fréquemment cités
Page 51 - Si ma chambre est ronde ou carrée , C'est ce que je ne dirai pas; Tout ce que j'en sais, sans compas, C'est que , depuis l'oblique entrée , Dans cette cage resserrée On peut former jusqu'à six pas; Une lucarne mal vitrée, Près d'une gouttière livrée A d'interminables sabbats, Où l'université des chats , A minuit , en robe fourrée , Vient tenir ses bruyants états ; Une table mi-démembrée , Près du plus humble des grabats ; Six brins de paille délabrée , Tressés sur deux vieux échalas...
Page 30 - Oui, j'ai vu des mortels , j'en dois ici l'aveu, Trop combattus, connus trop peu; J'ai vu des esprits vrais , des cœurs incorruptibles , Voués à la patrie , à leurs rois , à leur Dieu , A leurs propres maux insensibles , Prodigues de leurs jours , tendres , parfaits amis , Et souvent bienfaiteurs paisibles De leurs plus fougueux ennemis; Trop estimés enfin pour être moins haïs.
Page 56 - Quelque épithalame à la glace Dans un petit monde bourgeois, Ne causent plus qu'en folles rimes, Ne vous parlent que d'Apollon, De Pégase, et de Cupidon, Et telles fadeurs synonymes, Ignorant que ce vieux jargon, Relégué dans l'ombre des classes, N'est plus aujourd'hui de saison Chez la brillante fiction, Que les tendres lyres des...
Page 30 - Je dois tous mes regrets aux sages que je quitte. J'en perds avec douleur l'entretien vertueux ; Et si dans leurs foyers désormais je n'habite , Mon cœur me survit auprès d'eux. Car...
Page 4 - A Nevers donc, chez les Visitandines, Vivait naguère un perroquet fameux, A qui son art et son cœur généreux, Ses vertus même et ses grâces badines, Auraient dû faire un sort moins rigoureux, Si les bons cœurs étaient toujours heureux.
Page 133 - Du dieu d'Ëpidaure enchaîné. Ame de l'univers , charme de nos années , Heureuse et tranquille Santé ! Toi qui viens renouer le fil de mes journées, Et rendre à mon esprit sa plus vive clarté , Quand...
Page 61 - D'une libre et sûre retraite Vit ignoré, content de peu, Et qui ne se voit point sans cesse Jouet de l'aveugle déesse , Ou dupe de l'aveugle dieu...
Page 6 - L'alcôve simple était plus de son goût: Car remarquez qu'il était propre en tout. Quand chaque soir le jeune anachorète Avait fixé sa nocturne retraite, Jusqu'au lever de l'astre de Vénus II reposait sur la boîte aux agnus.
Page 5 - L'amant chéri mangeait au réfectoire : Là, tout s'offrait à ses friands désirs ; Outre qu'encor pour ses menus plaisirs, Pour occuper son ventre infatigable, Pendant le temps qu'il passait hors de table, Mille bonbons , mille exquises douceurs , Chargeaient toujours les poches de nos sœurs. Les petits soins, les attentions fines , Sont nés , dit-on , chez les Visitandines ; L'heureux VER-VERT l'éprouvait chaque jour.
Page 62 - Enlevé de quelque arbrisseau, Quitte sa tige, tombe, vole Sur la surface d'un ruisseau ; Là, par une invincible pente, Forcé d'errer et de changer, II flotte au gré de l'onde errante; Et d'un mouvement étranger, Souvent il...