Oeuvres dramatiques de M. d'Arnaud, Volume 2D.J. Changuion, 1782 |
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... doute , elle a caufé le trépas d'un amant .. Cette image m'accable , irrite mon tourment ! Moi - même ai confommé le fatal facrifice ; Je me fuis impofé .. le plus affreux fupplice . J'avois perdu Sinval ; que m'étoit l'univers ? Et je ...
... doute , elle a caufé le trépas d'un amant .. Cette image m'accable , irrite mon tourment ! Moi - même ai confommé le fatal facrifice ; Je me fuis impofé .. le plus affreux fupplice . J'avois perdu Sinval ; que m'étoit l'univers ? Et je ...
Page 24
... doute trop austere , Dans le fein d'Euphémie a porté la terreur . 1 Le ton de la menace appartient à l'erreur . La douceur eft l'efprit d'une morale fainte ; L'amour doit l'infpirer ; n'y mêlons point la * crainte . CÉCILE . Ma colère ...
... doute trop austere , Dans le fein d'Euphémie a porté la terreur . 1 Le ton de la menace appartient à l'erreur . La douceur eft l'efprit d'une morale fainte ; L'amour doit l'infpirer ; n'y mêlons point la * crainte . CÉCILE . Ma colère ...
Page 34
... doute , auroient peu vécu , pouvoient penfer affez bien de la nature humaine , pour foupçonser d'invraisemblance ce carac- tère odieux , on leur répondroit par un trait emprunté non d'un roman , mais des petites affiches de Paris , du 2 ...
... doute , auroient peu vécu , pouvoient penfer affez bien de la nature humaine , pour foupçonser d'invraisemblance ce carac- tère odieux , on leur répondroit par un trait emprunté non d'un roman , mais des petites affiches de Paris , du 2 ...
Page 42
... doute , Nous pourrons vivre ensemble & pleurer toutes deux .. Ma mere .. hélas ! bientôt vous fermerez mes yeux . LA COMTESSE D'ORCE . C'est toi , qui fermeras ma mourante paupiere . : EUPHEMIE . Ne fongeons qu'au plaifir de foulager ma ...
... doute , Nous pourrons vivre ensemble & pleurer toutes deux .. Ma mere .. hélas ! bientôt vous fermerez mes yeux . LA COMTESSE D'ORCE . C'est toi , qui fermeras ma mourante paupiere . : EUPHEMIE . Ne fongeons qu'au plaifir de foulager ma ...
Page 48
... doute , un Dieu qui règle nos deftins , M'appelloit dans ces murs , m'en ouvroit les chemins . Parlons de ma tendreffe attachée à vous plaire , Du bonheur que j'aurois de confoler ma mere ; Sa voix s'attendrit davantage . 1 Parlons ...
... doute , un Dieu qui règle nos deftins , M'appelloit dans ces murs , m'en ouvroit les chemins . Parlons de ma tendreffe attachée à vous plaire , Du bonheur que j'aurois de confoler ma mere ; Sa voix s'attendrit davantage . 1 Parlons ...
Expressions et termes fréquents
affez ainfi amour auffi auroit avoit bras c'eft c'eſt c'étoit caufe CÉCILE chere ciel COMTESSE D'ORCÉ confoler Conftance crime cruel deffein deftin Déjanire derniere Dieu douleur efprit embraffer enfuite eſt étoient étoit EUGENIE EUPHEMIE facré faibleffe faifir faint fang fans ceffe fçaurai fcene fecours fecret fein fenfible fens fentiment feroit fervir feul filence fille fituation fœur foins foit fombre fon cœur fon fils fon pere fouffrir foulager fource fous fouvent fuis fuivant fujet fupplice fuprême fureur gémiffements grace hélas Henri Hercule HYLLUS infortunée inftant j'ai j'avois j'étois jufqu'à l'amour l'efprit laiffe larmes LIEUTENANT CRIMINEL lumiere main malheureux maux MÉLANIE MERINVAL fils MERINVAL pere Monfieur mort mourir n'avoit n'eft paffer paffion plaifir pleurs poëte pouvoit préfent preffe puiffe raifon refte religion Saint Albon SCENE Séligni ſes Sinval ſon Sophie Sophocle tems tendreffe théâtre Théodofe THEOTIME tombeau tranfports trifte yeux دو
Fréquemment cités
Page 224 - Ainsi de piège en piège, et d'abîme en abîme, Corrompant de vos mœurs l'aimable pureté, Ils vous feront enfin haïr la vérité, Vous peindront la vertu sous une affreuse image. Hélas, ils ont des rois égaré le plus sage.
Page 224 - Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même...
Page iii - Faisant le chien couchant auprès d'un grand seigneur, Je me vis toujours pauvre et tâchai de paraître ; Je vécus dans la peine attendant le bonheur, Et mourus sur un coffre en attendant mon maître.
Page 240 - Et si Rome demande une vertu plus haute, Je rends graces aux dieux de n'être pas Romain Pour conserver encor quelque chose d'humain.
Page 241 - J'en ai de violents , j'en ai de pitoyables ; J'en ai de généreux qui n'oseraient agir : J'en ai même de bas , et qui me font rougir.
Page 223 - On fait de mes chagrins l'inflexible rigueur. Le jour n'eft pas plus pur que le fond de mon cœur, Et l'on veut qu'Hippolyte épris d'un feu profane...
Page 212 - J'approchai par degrés de l'oreille des Rois , Et bientôt en Oracle on érigea ma voix. J'étudiai leur cœur , je flattai leurs caprices , Je leur femai de fleurs le bord des précipices. Près de leurs pallions rien ne me fut facré.
Page 213 - Mon trône n'eft fondé que fur des morts illuftres ; Et j'ai mis au tombeau , pour régner fans effroi , Tout ce que j'en ai vu de plus digne que moi. Ce dernier vers eft beau ; je ne fais cependant fi un empereur, qui a eu aflez de mérite et de courage pour parvenir à l'empire du rang de fimple foldat, avoue fi aifément qu'il a immolé tant de...
Page vi - Pauline, fans raifon , dans la douleur plongée, Craint et croit déjà voir ma mort qu'elle a fongée. On ne peut dire que dans le burlefque fonger une mort.
Page 213 - Dieu que j'ai quittai l'importune mémoire Jette encore en mon âme un refte de terreur. Et c'eft ce qui redouble &. nourrit ma fureur. Heureux , fi fur fon Temple , achevant ma vengeance, Je puis convaincre enfin...