Oeuvres dramatiques de M. d'Arnaud, Volume 2D.J. Changuion, 1782 |
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... laiffe échapper de fes flancs Un fantôme , entouré de fombres vêtemens ; Un glaive étinceloit dans fa main menaçante ; Il s'avance à grands pas , me glace d'épouvante , S'approche , offre à mes yeux .. je reconnais Sinval , Sinval , de ...
... laiffe échapper de fes flancs Un fantôme , entouré de fombres vêtemens ; Un glaive étinceloit dans fa main menaçante ; Il s'avance à grands pas , me glace d'épouvante , S'approche , offre à mes yeux .. je reconnais Sinval , Sinval , de ...
Page 21
... laiffe à Dieu mes pleurs , & mes remords . MÉLANIE , la ferrant dans fes bras . Ma fœur , ma tendre amie , il faut cacher ca trouble .. EUPHÉMIL . Puis - je , hélas , le cacher ? chaque inftant le redouble . SCENE III . EUPHEMIE ...
... laiffe à Dieu mes pleurs , & mes remords . MÉLANIE , la ferrant dans fes bras . Ma fœur , ma tendre amie , il faut cacher ca trouble .. EUPHÉMIL . Puis - je , hélas , le cacher ? chaque inftant le redouble . SCENE III . EUPHEMIE ...
Page 34
... Elle a ,, eu 58 enfants ou petits - enfants , & elle en laiffe 53 vivants . " Les peres & meres ont - ils jamais offert des exemples d'une pareille inhumanité ? " " 99 99 99 Je m'écrie : ,, O mon fils ! une mere 34 EUPHÉMI E ,
... Elle a ,, eu 58 enfants ou petits - enfants , & elle en laiffe 53 vivants . " Les peres & meres ont - ils jamais offert des exemples d'une pareille inhumanité ? " " 99 99 99 Je m'écrie : ,, O mon fils ! une mere 34 EUPHÉMI E ,
Page 40
... cette parente , Qui du cloître en fes bras me transporta mourante , Qui feule dans ces murs me vit rendre à des fers , Que je voulois cacher à vous à l'univers , • Ce cœur fi généreux m'a laiffé l'héritage D'un léger 40 EUPHEMIE , UP H.
... cette parente , Qui du cloître en fes bras me transporta mourante , Qui feule dans ces murs me vit rendre à des fers , Que je voulois cacher à vous à l'univers , • Ce cœur fi généreux m'a laiffé l'héritage D'un léger 40 EUPHEMIE , UP H.
Page 41
... laiffé l'héritage D'un léger revenu .. rapidement , qu'il foit votre partage ; J'ajouterai , ma mere , à ce faible fecours , Le travail de mes mains .. j'immolerai més jours , Tout .. je mourrois cent fois , & mere que j'adore , Pour ...
... laiffé l'héritage D'un léger revenu .. rapidement , qu'il foit votre partage ; J'ajouterai , ma mere , à ce faible fecours , Le travail de mes mains .. j'immolerai més jours , Tout .. je mourrois cent fois , & mere que j'adore , Pour ...
Expressions et termes fréquents
affez ainfi amour auffi auroit avoit bras c'eft c'eſt c'étoit caufe CÉCILE chere ciel COMTESSE D'ORCÉ confoler Conftance crime cruel deffein deftin Déjanire derniere Dieu douleur efprit embraffer enfuite eſt étoient étoit EUGENIE EUPHEMIE facré faibleffe faifir faint fang fans ceffe fçaurai fcene fecours fecret fein fenfible fens fentiment feroit fervir feul filence fille fituation fœur foins foit fombre fon cœur fon fils fon pere fouffrir foulager fource fous fouvent fuis fuivant fujet fupplice fuprême fureur gémiffements grace hélas Henri Hercule HYLLUS infortunée inftant j'ai j'avois j'étois jufqu'à l'amour l'efprit laiffe larmes LIEUTENANT CRIMINEL lumiere main malheureux maux MÉLANIE MERINVAL fils MERINVAL pere Monfieur mort mourir n'avoit n'eft paffer paffion plaifir pleurs poëte pouvoit préfent preffe puiffe raifon refte religion Saint Albon SCENE Séligni ſes Sinval ſon Sophie Sophocle tems tendreffe théâtre Théodofe THEOTIME tombeau tranfports trifte yeux دو
Fréquemment cités
Page 224 - Ainsi de piège en piège, et d'abîme en abîme, Corrompant de vos mœurs l'aimable pureté, Ils vous feront enfin haïr la vérité, Vous peindront la vertu sous une affreuse image. Hélas, ils ont des rois égaré le plus sage.
Page 224 - Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même...
Page iii - Faisant le chien couchant auprès d'un grand seigneur, Je me vis toujours pauvre et tâchai de paraître ; Je vécus dans la peine attendant le bonheur, Et mourus sur un coffre en attendant mon maître.
Page 240 - Et si Rome demande une vertu plus haute, Je rends graces aux dieux de n'être pas Romain Pour conserver encor quelque chose d'humain.
Page 241 - J'en ai de violents , j'en ai de pitoyables ; J'en ai de généreux qui n'oseraient agir : J'en ai même de bas , et qui me font rougir.
Page 223 - On fait de mes chagrins l'inflexible rigueur. Le jour n'eft pas plus pur que le fond de mon cœur, Et l'on veut qu'Hippolyte épris d'un feu profane...
Page 212 - J'approchai par degrés de l'oreille des Rois , Et bientôt en Oracle on érigea ma voix. J'étudiai leur cœur , je flattai leurs caprices , Je leur femai de fleurs le bord des précipices. Près de leurs pallions rien ne me fut facré.
Page 213 - Mon trône n'eft fondé que fur des morts illuftres ; Et j'ai mis au tombeau , pour régner fans effroi , Tout ce que j'en ai vu de plus digne que moi. Ce dernier vers eft beau ; je ne fais cependant fi un empereur, qui a eu aflez de mérite et de courage pour parvenir à l'empire du rang de fimple foldat, avoue fi aifément qu'il a immolé tant de...
Page vi - Pauline, fans raifon , dans la douleur plongée, Craint et croit déjà voir ma mort qu'elle a fongée. On ne peut dire que dans le burlefque fonger une mort.
Page 213 - Dieu que j'ai quittai l'importune mémoire Jette encore en mon âme un refte de terreur. Et c'eft ce qui redouble &. nourrit ma fureur. Heureux , fi fur fon Temple , achevant ma vengeance, Je puis convaincre enfin...