Oeuvres dramatiques de M. d'Arnaud, Volume 2D.J. Changuion, 1782 |
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... du trône nourri , de ce fatal honneur , ' Hélas ! vous ignorez le charme empoisonneur ; De l'abfolu pouvoir vous ignorez l'ivreffe , Et des lâches flatteurs la voix enchantereffe : Bientôt ils vous diront que les plus faintes loix ...
... du trône nourri , de ce fatal honneur , ' Hélas ! vous ignorez le charme empoisonneur ; De l'abfolu pouvoir vous ignorez l'ivreffe , Et des lâches flatteurs la voix enchantereffe : Bientôt ils vous diront que les plus faintes loix ...
Expressions et termes fréquents
affez aime amie amour avoit bras c'eft c'eſt c'étoit cacher caufe CÉCILE ceffe chere ciel cœur COMTESSE D'ORCÉ confoler Conftance coupable coups cours crime CRIMINEL cruel demande devant devoir Dieu dire doit donner douleur doute enfin eſt étoit EUGENIE EUPHEMIE fans fein femme fens fentiment fera feul fille fils fœur foit fond font force fort forte fous fuis fureur génie grace Grecs hélas Henri Hercule homme image j'ai j'avois jette jours juge l'amour laiffe larmes lettre leve Madame main malheureux maux MÉLANIE ment mere MERINVAL fils MERINVAL pere monde mort mourir n'ai n'avoit n'eft nature paffion parle peine pieds pleurs porte pouvoir premier qu'à qu'un regards religion rien s'il Saint Albon SCENE Sinval Sophie tems tendre tendreffe terre tête théâtre THEOTIME tombe tombeau touchant tourments traits trouble trouve vérité vertu vive voilà vois voix yeux
Fréquemment cités
Page 222 - Ainsi de piège en piège, et d'abîme en abîme, Corrompant de vos mœurs l'aimable pureté, Ils vous feront enfin haïr la vérité, Vous peindront la vertu sous une affreuse image. Hélas, ils ont des rois égaré le plus sage.
Page 222 - Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même...
Page iii - Faisant le chien couchant auprès d'un grand seigneur, Je me vis toujours pauvre et tâchai de paraître ; Je vécus dans la peine attendant le bonheur, Et mourus sur un coffre en attendant mon maître.
Page 238 - Et si Rome demande une vertu plus haute, Je rends graces aux dieux de n'être pas Romain Pour conserver encor quelque chose d'humain.
Page 239 - J'en ai de violents , j'en ai de pitoyables ; J'en ai de généreux qui n'oseraient agir : J'en ai même de bas , et qui me font rougir.
Page 221 - On fait de mes chagrins l'inflexible rigueur. Le jour n'eft pas plus pur que le fond de mon cœur, Et l'on veut qu'Hippolyte épris d'un feu profane...
Page 210 - J'approchai par degrés de l'oreille des Rois , Et bientôt en Oracle on érigea ma voix. J'étudiai leur cœur , je flattai leurs caprices , Je leur femai de fleurs le bord des précipices. Près de leurs pallions rien ne me fut facré.
Page 211 - Mon trône n'eft fondé que fur des morts illuftres ; Et j'ai mis au tombeau , pour régner fans effroi , Tout ce que j'en ai vu de plus digne que moi. Ce dernier vers eft beau ; je ne fais cependant fi un empereur, qui a eu aflez de mérite et de courage pour parvenir à l'empire du rang de fimple foldat, avoue fi aifément qu'il a immolé tant de...
Page vi - Pauline, fans raifon , dans la douleur plongée, Craint et croit déjà voir ma mort qu'elle a fongée. On ne peut dire que dans le burlefque fonger une mort.
Page 211 - Dieu que j'ai quittai l'importune mémoire Jette encore en mon âme un refte de terreur. Et c'eft ce qui redouble &. nourrit ma fureur. Heureux , fi fur fon Temple , achevant ma vengeance, Je puis convaincre enfin...