Causeries du lundi, Volume 8

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Garnier frères, libraires, 1855
 

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Page 92 - Mais, sur toute chose, ce qui me plaît en lui, et en quoi il suit mon exemple, c'est qu'il s'attache aveuglément aux opinions de nos anciens , et que jamais il n'a voulu comprendre ni écouter les raisons et les expériences des prétendues découvertes de notre siècle touchant la circulation du sang, et autres opinions de même farine.
Page 68 - L'âme pleine d'amour et de mélancolie, Et couché sur des fleurs et sous des orangers, J'ai montré ma blessure aux deux mers d'Italie, Et fait dire ton nom aux échos étrangers.
Page 58 - Je suis vaincu du temps, je cède à ses outrages; Mon esprit seulement, exempt de sa rigueur, A de quoi témoigner en ses derniers ouvrages Sa première vigueur. Les puissantes faveurs dont Parnasse m'honore Non loin de mon berceau commencèrent leur cours ; Je les possédai jeune, et les possède encore A la fin de mes jours.
Page 139 - ... je suis fort proche des ennemis, et n'ai quasi pas un cheval sur lequel je puisse combattre, ni un harnais complet que je puisse endosser. Mes chemises sont toutes déchirées, mes pourpoints troués au coude, ma marmite est souvent renversée, et depuis deux jours je dîne et soupe chez les uns et les autres ; mes pourvoyeurs disent n'avoir plus moyen de rien fournir pour ma table, d'autant qu'il ya plus de six -mois qu'ils n'ont reçu d'argent.
Page 62 - TIRCIS, il faut penser à faire la retraite ; La course de nos jours est plus qu'à demi faite , L'âge insensiblement nous conduit à la mort : Nous avons assez vu sur la mer de ce monde Errer au gré des flots notre nef vagabonde ; II est temps de jouir des délices du port.
Page 385 - ... celui de la débauche et de l'impiété; car de songer que trois cents jeunes filles, qui y demeurent jusqu'à vingt ans, et qui ont à leur porte une cour remplie de gens éveillés, surtout quand l'autorité du Roi n'y sera plus mêlée; de croire, dis-je, que de jeunes filles et de jeunes hommes soient si près les uns des autres sans sauter les murailles, cela n'est presque pas raisonnable.
Page 66 - Il voit ce que l'Olympe a de plus merveilleux, II y voit à ses pieds ces flambeaux orgueilleux Qui tournent à leur gré la fortune et sa roue. Et voit comme fourmis marcher nos légions Dans ce petit amas de poussière et de boue Dont notre vanité fait tant de régions.
Page 239 - ... l'examen se poursuivait, plus obstiné et plus sévère à mesure qu'il approchait du terme , et il ne s'arrêta que quand il l'eut atteint.
Page 322 - Je ne vous ai point appelés, comme faisaient mes prédécesseurs, pour vous faire approuver leurs volontés. Je vous ai fait assembler pour recevoir vos conseils, pour les croire, pour les suivre, bref, pour me mettre en tutelle entre vos mains; envie qui ne prend guère aux rois, aux barbes grises et aux victorieux.
Page 58 - N'espérons plus, mon âme, aux promesses du monde; Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que toujours quelque vent empêche de calmer. Quittons ces vanités, lassons-nous de les suivre; C'est Dieu qui nous fait vivre, C'est Dieu qu'il faut aimer. En vain pour satisfaire à nos lâches envies, Nous passons près des rois tout le temps de nos vies A souffrir des mépris et ployer les genoux.

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