Lycée, ou Cours de littérature ancienne et moderne;

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Chez H. Agasse, 1798

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Page 201 - , entre mille roseaux, Le Rhin tranquille, et fier du progrès de ses eaux. Appuyé d'une main sur son urne penchante, Dormait au bruit flatteur de son onde naissante, Lorsqu'un cri, tout à coup suivi de mille cris, Vient d'un calme si doux retirer ses esprits.
Page 136 - Aux murs de Westminster on voit paraître ensemble Trois pouvoirs étonnés du nœud qui les rassemble , Les députés du peuple , et les grands et le roi , Divisés d'intérêt, réunis par la loi , Tous trois membres sacrés de ce corps invincible, Dangereux à lui-même , à ses voisins terrible. Heureux lorsque le peuple , instruit...
Page 176 - Une force inconnue a suspendu leur rage. ,,Compagnons," leur dit-il, ,,achevez votre ouvrage, Et de mon sang glacé souillez ces cheveux blancs Que le sort des combats respecta quarante ans. Frappez, ne craignez rien: Coligny vous pardonne; Ma- vie est peu de chose et je vous l'abandonne; J'eusse aimé mieux la perdre en combattant pour vous!
Page 143 - Sur un autel de fer, un livre inexplicable Contient de l'avenir l'histoire irrévocable : La main de l'Eternel y marqua nos désirs, Et nos chagrins cruels, et nos faibles plaisirs. On voit la Liberté, cette esclave si fière, Par...
Page 378 - Qu'en plus d'un lieu le sens n'y gêne la mesure; Et qu'un mot quelquefois n'y brave la césure : Mais c'est qu'en eux le vrai, du mensonge vainqueur, Partout se montre aux yeux, et va saisir le cœur, Que le bien et le mal y...
Page 240 - L'univers, à sa présence, Semble sortir du néant. Il prend sa course, il s'avance Comme un superbe géant. Bientôt sa marche féconde Embrasse le tour du monde Dans le cercle qu'il décrit ; Et, par sa chaleur puissante, La nature languissante Se ranime et se nourrit.
Page 196 - Change en bien tous les maux où le ciel m'a soumis , Compagne de mes pas dans toutes mes demeures , Dans toutes les saisons , et dans toutes les heures : Sans toi tout homme est seul; il peut par ton appui Multiplier son être, et vivre dans autrui.
Page 329 - En amour, en fierté le coq n'a point d'égal. Une crête de pourpre orne son front royal , Son œil noir lance au loin de vives étincelles; Un plumage éclatant peint son corps et ses ailes, Dore son col superbe, et flotte en longs cheveux.
Page 126 - Les enfants au berceau sur la pierre écrasés: Des fureurs des humains c'est ce qu'on doit attendre; Mais ce que l'avenir aura peine à comprendre, Ce que vous-même encore à peine vous croirez, Ces monstres furieux, de carnage altérés, Excités par la voix des prêtres sanguinaires, Invoquaient le Seigneur en égorgeant leurs frères, Et, le bras tout souillé du sang des innocents, Osaient offrir à Dieu cet exécrable encens. O combien de héros indignement périrent! Resnel...
Page 49 - Je chante ce héros qui régna sur la France Et par droit de conquête et par droit de naissance; Qui par de longs malheurs apprit à gouverner, Calma les factions, sut vaincre et pardonner, Confondit et Mayenne, et la Ligue, et libère, Et fut de ses sujets le vainqueur et le père.

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