Œuvres de Voltaire, Volume 1 ;Volume 11

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Chez Stoupe, Imprimeur, 1792

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 103 - Que les agréments de ton âge, Un cœur tendre, un esprit volage, Un sein d'albâtre, et de beaux yeux. Avec tant d'attraits précieux, Hélas! qui n'eût été friponne? Tu le fus, objet gracieux, Et, que l'amour me le pardonne, Tu sais que je t'en aimais mieux. Ah! Madame! que votre vie...
Page 454 - Au sein de l'infini nous élançons notre être, Sans pouvoir un moment nous voir et nous connaître. Ce monde, ce théâtre et d'orgueil et d'erreur, Est plein d'infortunés qui parlent de bonheur.
Page 324 - L'amitié vint à mon secours. Elle était peut-être aussi tendre, Mais moins vive que les amours.
Page 220 - Qu'il est grand, qu'il est doux de se dire à soi-même : Je n'ai point d'ennemis, j'ai des rivaux que j'aime ; Je prends part à leur gloire, à leurs maux, à leurs biens: Les arts nous ont unis, leurs beaux jours sont les miens!
Page 249 - dont la plume féconde Fit tant de vains projets pour le bien de ce monde, Et qui depuis trente ans écrit pour des ingrats, Vient de créer un mot qui manque à Vaugelas : Ce mot est bienfaisance : il me plaît; il rassemble, Si le cœur en est cru , bien des vertus ensemble.
Page 423 - Que le chantre flatteur du tyran des Romains, L'auteur harmonieux des douces Géorgiques, Ne vante plus ces lacs et leurs bords magnifiques, Ces lacs que la nature a creusés de ses mains Dans les campagnes italiques ! Mon lac est le premier : c'est sur...
Page 323 - Si vous voulez que j'aime encore, Rendez-moi l'âge des amours : Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'amour tient son empire, Le temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage.
Page 226 - Les plaisirs sont les fleurs que notre divin maître Dans les ronces du monde autour de nous fait naître. Chacune a sa saison, et par des soins prudents On peut en conserver pour l'hiver de nos ans.
Page 189 - C'est ici que l'on dort sans lit, Et qu'on prend ses repas par terre ; Je vois et j'entends l'atmosphère Qui s'embrase et qui retentit De cent décharges de tonnerre ; Et dans ces horreurs de la guerre Le Français chante, boit, et rit. Bellone va réduire en cendres Les courtines de Philisbourg...
Page 226 - Qui, plongés dans le luxe, énervés de mollesse, Nourrissez dans votre âme une éternelle ivresse , Apprenez, insensés, qui cherchez le plaisir, Et l'art de le connaître, et celui de jouir.

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