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761 tonn. 55

Creux..

en dedaus.

Tirant d'eau présumé avec 260 tonneaux de charbon.
Tonnage (ancienne jauge ) . . . . . .

«Lors de sa mise à l'eau, avec 40 tonneaux de lest à bord, il tirait :

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« Le Janus est muni d'un gouvernail à chaque extrémité; mais, dans les occasions ordinaires, on n'en conservera qu'un seul en place. Les barres des gouvernails fonctionnent sur le pont. Il a deux cabestans, et à l'arrière comme à l'avant sont percés des écubiers; mais il n'y a qu'une paire de bittes et une paire de bossoirs. Il sera armé à l'avant et à l'arrière d'un canon de 10 pouces à boulets creux, de 86 livres, et pourra porter en outre deux canons de 42. Le brave comte qui a tracé le plan de ce navire est aussi l'inventeur de la machine qui doit le mettre en mouvement. Elle sera rotative, et l'on dit qu'elle n'occupera pas plus d'un sixième de l'espace nécessaire pour une machine ordinaire de même force. Elle sera placée assez bas pour être à l'abri de l'artillerie, et n'aura ni balanciers, ni bielles, ni bielles pendantes, ni parallelogrammes, ni leviers, etc. On pourra la monter dans le quart du temps que nécessitaient les machines marines. L'opinion de l'inventeur est qu'en même temps que les dépenses de première installation seront diminuées dans une proportion considérable, l'entretien et les réparations seront aussi beaucoup plus faciles que dans les machines à vapeur actuellement en usage à bord des bâtiments de guerre.

«Par ordre du Gouvernement, des expériences ont été faites le 3 mars, à Long-Reach (Tamise), sur l'emploi de l'hélice, à bord du steamer de S. M. le Rattler, afin de dé

terminer sa vitesse aussi exactement que possible, et de la comparer à celle du navire de même force Prometheus, bateau à roues, qui la veille avait été déterminée dans des expériences semblables par des officiers du Gouvernement. Le Rattler ayant été construit dans le but de reconnaître les avantages de la vis sur les roues, on lui a donné autant que possible les lignes et les dimensions du Prometheus. Ils ont tous les deux la même force: 200 chevaux. Tous les

deux chargés au même tirant d'eau: 11 pieds 3 pouces ; la pression de vapeur réglée de la même manière; enfin tout a été disposé pour rendre l'expérience aussi régulière que possible.

« De pareilles circonstances avaient excité un intérêt tout particulier parmi les officiers de la marine et du génie, attachés au chantier de Woolwich. Ils ont noté avec le plus grand soin les résultats des différentes expériences de ces deux navires, et, contre l'attente générale, l'avantage a été pour le Rattler, qui a gagné près d'un demi-nœud par heure ; leurs vitesses relatives ayant été, pour le Prometheus, 8,757 nœuds, et pour le Rattler, 9,240 nœuds, ou environ 10 milles par heure (statute miles). Ces navires jaugent environ 888 tonneaux. Le Prometheus appartient à la 3° classe des steamers de guerre, récemment introduite dans la marine de S. M., par l'inspecteur du génie sir William Symonds, et l'ordre est donné, nous a-t-on dit, de l'expédier immédiatement pour la Méditerranée. Ses chaudières sont tubulaires.»

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N° 54.

RÉSUMÉ du commerce de la France dans la Baltique, en 1842, sous pavillon national.

239 navires français, jaugeant 34,754 tonneaux, ont pris part à ce commerce: 100 navires à voiles et 18 à va peur, dont 68 chargés et 50 sur lest, venaient de la mer

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du Nord, et 121, dont 18 à vapeur, de la mer Ealtique.. Comparativement à 1841, il y a eu augmentation de 21 navires et de 5,939 tonneaux.

3 bateaux à vapeur faisant un service régulier avec la Russie (2 du Havre et de Dunkerque) ont effectué 36 traversées, aller et retour; c'est 12 voyages de plus qu'en

1841.

Ce mouvement s'est réparti de la manière suivante entre les divers ports d'expédition de France et du Nord:

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En 1841, les exportations de France, pour la Baltique, ayant été de 7,751,120 francs, et les importations des ports de la Baltique, pour France, de 8,447,310 francs, le commerce de 1842 offre une augmentation de 512,660 francs en faveur des premières, et de 1,614,880 francs en faveur des secondes, soit, en total, de 2,127,540 francs.

Les droits du Sund, sur l'ensemble de nos marchandises, ont été de 166,468 francs; c'est moins de 1 p. o/o de la valeur des cargaisons.

Les expéditions du Havre, de Rouen et de Bordeaux sont à peu près restées stationnaires. Celles de Marseille ont été nulles; mais Dunkerque a presque triplé la sienne (de 360,480 francs à 1,029,380 francs).

:

Comme en 1841, c'est sur les transactions avec Saint-Pétersbourg qu'a porté la plus forte part de l'augmentation de 1842 cette part a été de près de 1 million de francs; pour Stockholm, elle a été de 110,000 francs; et pour Riga, de 240,00 francs. Dantzick et Stettin ne figuraient pas dans le commerce de 1841.

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Les bateaux à vapeur sortis des ports français ont transporté pour 4,117,00 francs de marchandises, savoir du Havre, pour 3,675,000 francs, et de Dunkerque, pour 442,000 francs.

Les cargaisons des bateaux sortis du port de Saint-Pétersbourg représentaient une valeur de 2,451,000 francs.

Les cargaisons françaises se composaient principalement d'articles de l'industrie parisienne, de vins de Champagne (882,145 bouteilles) et de Bordeaux, de soieries, modes, cochenille, indigo, garance, rocou, gommes, cardes à carder, papier de tenture, livres, gravures, etc.

Les produits du Nord se composaient de planches, fer, chanvre, lin, plumes, crins, peaux brutes, laines, suif, goudron, potasse, graines oléagineuses, etc.

(Extait des documents sur le commerce extérieur, publiés par le ministre de l'agriculture et du commerce.)

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DES BIBLIOTHÈQUES des colonies et de leur catalogue.

Après avoir organisé les bibliothèques de la marine dans les ports et à Paris, après avoir terminé le catalogue général et particulier de ces onze établissements si longtemps abandonnés pour la plupart, et qui étaient si loin de répondre aux besoins de l'époque, il reste à s'occuper des bibliothèques de nos colonies dans le but d'amélioration et d'utilité qui vient d'être atteint par l'administration pour celles de la métropole 1.

Tel est l'objet de la dépêche que M. le ministre de la marine et des colonies a adressée, le 8 mars 1844, aux gouverneurs de la Guadeloupe, de la Guyane française, du Sénégal, de l'île Bourbon et des établissements français dans l'Inde 2.

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Son Excellence leur rappelle les recommandations de ses prédécesseurs à ce sujet 3, les charge de lui envoyer sans retard les éléments nécessaires à la formation d'un catalogue en tout semblable à celui de nos bibliothèques maritimes.

Déjà, conformément à l'arrêté ministériel du 19 octobre 1842, relatif à l'inspection des bibliothèques du département de la marine et des colonies et à leur catalogue, ainsi

conçu :

"En ce qui concerne les colonies, le catalogue général des livres composant leurs bibliothèques n'existant pas encore, mais les élé«ments de ce travail étant en partie à la disposition du conservateur général-inspecteur, il pourvoira, avec le concours de l'administra

Voir dans la partie Sciences et arts des Annales maritimes de 1838, 1839, 1841, 1842, et page 681 du tome II de 1843, qui les résume, nos différents articles sur les bibliothèques des ports et de Paris, et sur la publication des cinq volumes qui composent leur catalogue.

2 Voir cette dépêche, page 171 de la partie officielle de cette année 1844. 3 Lettres des 4 lécembre 1838, 7 juin 1839 et 7 mai 1841, timbrées : Direction des colonics, bureau de législation et d'administration."

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