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maritimes de Gigoa, et principalement par M. Luis de Los Rios et M. Juan Menendez.

Témoignage de satisfaction à M. Luis de Los Rios.
Médaille d'or à M. Juan Menandez, le 12 février 1843.

SAUVAT, 2° maître de manœuvre, embarqué sur la corvette l'Égérie,

Cet officier marinier s'est jeté à la mer par un temps très-mauvais, le vent étant très-violent et le froid très-intense, pour sauver un jeune mousse en danger de périr. Médaille en argent, le 1 mars 1843.

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KERVELLA (Joseph-Marie), matelot embarqué sur le brick la Flèche.

Ce matelot a fait preuve d'un grand dévouement en se jetant à la mer, par un gros temps et un froid très-vif, pour sauver un de ses camarades qui, ne sachant pas nager, se serait infailliblement noyé sans le courageux dévouement de Kervella.

Médaille en argent, le 11 mars 1843.

JOUAN (Jean-Marie), fusilier au 55° de ligne.

Le 17 décembre 1842, ce militaire a sauvé, au péril de sa vie, en se précipitant dans les flots, une femme qui s'était jetée à la mer.

Médaille en argent, le 15 mars 1843.

LEBORGNE (Pierre-Augustin), capitaine du navire la Cécile ;

BOUCHER (Auguste-René-Marie), second;

DUTRUCH (Benoni), maître d'équipage.

Dans l'affreux événement du 7 mai 1842, qui a désolé l'île d'Haïti, les officiers et l'équipage du navire la Cécile ont tenu une conduite courageuse et dévouée. Le capitaine Leborgne, malgré les blessures graves qu'il avait reçues,

et son second ont dirigé avec habileté les secours qui ont été portés aux victimes de ce désastre.

Médailles en or aux sieurs Leborgne et Boucher; médaille en argent au sieur Dutruch, le 15 mars 1843.

LEBRUMENT (Édouard-Jacques), marin du Tréport.

Le 13 janvier 1843, un mousse est tombé au milieu du Tréport, et a disparu entraîné par le courant. Le nommé Lebrument s'est aussitôt élancé à la mer, tout habillé, a nagé vers l'endroit où ce mousse avait coulé, et, après avoir plongé à plusieurs reprises, l'a retiré du fond de l'eau. Lebrument aurait péri victime de sa généreuse action, s'il n'eût été secouru par deux enfants qui se trouvaient dans

un canot.

Médaille en argent, le 15 mars 1843.

BERTOT (Louis), pilote commandant le sloop l'Émile.

Dans la journée du 3 février 1843, le sieur Bertot a sauvé, avec cinq hommes de l'équipage de l'Émile, en s'exposant généreusement, le sloop le Jeune-Conquérant, poussé à la côte par un vent impétueux et exposé à périr. Médaille en argent, le 15 mars 1843.

PINSON (Victor), soldat au 60o de ligne.

DUCLOS (Jean-Marie), soldat au 60° de ligne.

Le 21 novembre 1842, vers les six heures du soir, un militaire du 60° de ligne, faisant partie du détachement de Quelerne, tomba à la mer d'une hauteur de 5 mètres. Étourdi par sa chute, et ne sachant d'ailleurs, au milieu de l'obscurité, de quel côté se diriger, il allait infailliblement périr, lorsque deux jeunes soldats, les nommés Pinson et Duclos, se précipitèrent à son secours sans consulter le danger, et parvinrent à sauver leur malheureux camarade.

Médaille en argent à chacun des sauveteurs, le 15 mars 1843.

LAMBRON (Jean-Théodore), chasseur au 4a léger.

Le 7 janvier 1843, un matelot de la chaloupe de service. du château du Toureau fut jeté à la mer par un changement subit de la grande voile. L'embarcation poussée par un vent violent filait plus de six nœuds, et se trouvait déjà à une grande distance, lorsque le nommé Lambron, n'écoutant que son courage, se précipita à la mer, et parvint, après beaucoup d'efforts et en s'exposant lui-même aux plus grands dangers, à sauver le matelot.

Médaille en argent, le 15 mars 1843.

HARDOUIN (Alexis-Ernest), maître boulanger à Palais.

Cet homme estimable, qui s'est déjà signalé à diverses reprises par des actes de dévouement qui lui ont mérité la concession d'une médaille en argent, a encore exposé ses jours, le 19 novembre 1842, pour sauver un mousse en danger de périr dans les flots.

Médaille en or, le 15 mars 1843.

RICHARD (Armel), âgé de 13 ans, s'est jeté à la mer, le 27 octobre 1842, pour sauver un autre enfant qui avait été enlevé par la marée montante dans l'anse de Bégo. Ce n'est qu'à la suite de grands efforts, et après avoir exposé ses jours, que le jeune Richard est parvenu à ramener à terre, presque asphyxié, l'enfant qui lui doit la vie.

Médaille en argent, le 15 mars 1843.

POCART (Jean), tisserand à Lorient.

Cet homme, assisté des nommés Bagousse et Jouan, dans la nuit du 10 novembre 1842, par un temps très-mauvais et une pluie battante, s'est porté au secours d'un ouvrier qui, enfoncé jusqu'à la ceinture dans la vase de l'anse du Bégo, ne pouvait s'en retirer. Le brave Pocart s'est courageusement jeté à la nage pour retirer ce malheureux ou

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vrier de la position critique où il se trouvait. Aidé ensuite de Bagousse et Jouan, il réussit à le traîner jusque sur la plage, d'où il a été porté chez Pocart.

Médaille d'argent à Pocart, le 15 mars 1843.

PERREIN, marin inscrit à Noirmoutiers.

Le 27 janvier 1843, ce marin se trouvait sur le port lorsqu'il vit tomber à la mer et disparaître sous les flots un ouvrier qui se rendait à bord d'un navire. Perrein, n'écoutant que son courage, se jeta à l'eau tout habillé, et eut le bonheur, après de longs et pénibles efforts de ramener à terre celui qu'il cherchait à sauver, et qui, sans sa généreuse assistance, aurait infailliblement perdu la vie.

Médaille en argent, le 15 mars 1843.

CHARNEAU, préposé des douanes à l'île de Ré.

Le 31 janvier 1843, le nommé Charneau a fait preuve de dévouement en se jetant tout habillé dans les eaux du port de la Flotte, pour en retirer le monsse d'une chaloupe, qui, ne sachant pas nager, aurait infailliblement péri sans l'assistance de ce préposé.

Médaille d'argent, le 15 mars 1843.

MONTET (Pierre), préposé des douanes;
DUBOS (Jean), matelot de la Teste.

Le 14 janvier 1843, ces deux hommes ont exposé leur vie pour sauver un marin de la goëlette portugaise la Solida, naufragée, corps et biens, sur la côte d'Arcachon.

Médaille d'argent à chacun des sauveteurs, le 15 mars 1843.

LAFFITE (Pierre), matelot de Langon.

Ce marin a sauvé, en exposant sa vie, le 1er octobre 842, un enfant de 11 à 12 ans, qui, sans son généreux secours, se serait noyé dans la Garonne.

Médaille d'argent, le 15 mars 1843.

MENARD (Jean), marin inscrit à Bordeaux.

Dans les journées des 15, 16, 17, 18 et 19 janvier 1843, le nommé Menard, à peine rétabli d'une maladie grave, n'a pas craint d'exposer ses jours pour secourir des familles dont les demeures étaient inondées dans la commune de Quinsac. Il leur a porté des vivres et en a arraché quelques-unes à une mort certaine.

Medaille en argent et gratification, le 15 mars 1843.

VALERINO (Lazare).

Dans la journée du 26 mars 1842, le nommé Valerino s'est signalé de la manière la plus honorable en sauvant la vie à un brigadier des douanes qui était en danger de se noyer, et en contribuant au sauvetage de l'équipage du brick le Napoléon, naufragé en rade de Mers-el-Kebir. Médaille en argent, le 15 mars 18 1843.

FAUX (Louis), matelot.

Dans les journées des 15, 16, 17, 18 et 19 janvier 1843, la partie O. de la commune de Camblanes était totalement inondée; les maisons placées entre la Garonne et la route de Bordeaux à Saint-Macaire étaient menacées de submersion, et les habitants couraient les plus grands dangers.

Le nommé Faux, bien que sa propre maison fût déjà pleine d'eau, et que son absence dût lui causer de grandes pertes, n'hésita pas à voler aux secours des autres malheureux qui jetaient des cris de détresse.

Le dévouement et le courage de ce brave marin ont duré autant que le danger, et, nuit et jour, il a secouru dans son embarcation, et en exposant ses jours, les inondés dont il était l'unique espoir; un grand nombre d'individus, hommes, femmes, vieillards et enfants, lui doivent la vie. Médaille en or et gratification, le 15 mars 1843.

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