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$ 29.

Tableau général des déviations moyennes des projectiles lancés par les bouches à feu de l'artillerie navale.

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DISTANCES. (Mètres.)

2,600

600 800 1,000 1,200 1,400 1,000 1,800 2,000 2,200 2,400 2,600 400 1,000 1,800 2,000 2,200 2,400 2.

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Canon de 24.

Caronade

1,60 2,1 3,9

4,3 6,5 9,2 12,5 16,5 21,3 27,0
0,4 0,8 14,3 19,9 26,8 35,5

Boulets (3,92 1,1 2,1 3,4 5,1 7,2 9,9 13,1 16,6 21,6

2,94 1,2 2,2 3,6 5,5

7,7 10,5 13,9 17,6 22,9

massifs.1,96 1,3 2,4 4,0 5,9 8,5 11,6 15,4 19,4 25,3

Boulets

de 24. massifs.

1,30 1,6 2,9 4,7 7,1 10,1 13,2 18,3 23,1 30,1

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DISTANCES. (Mètres.)

0002,200 2,400 2,6

600 800 1,000 1,200 1,400 1,600 1,800 2,000 2,200 2,400 2,600

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Canon de 12.

Boulets 1,00 1,7 3,5 5,2 7,9 11,4 15,6 20,8 27,1

massifs.

Boulets

massifs.

2,00 1,3 2,4 4,0 6,1 8,8 12,2 16,4 21,6 279 35-4

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Obusier Boulets 15,00 1,4 2,6 4,1 6,2 8,7 11,8 15,6 20,0 25,1 31,1 38-1 de 027 creux.

Boulets 3,50 0,7 1,5 2,5 3,7 5,1 6,8 9,1 11,7 Obusier massifs.

de 022

n° 1.

Obusier

de 022 n° 2.

Boulets 3,50 1,5 2,7 4,4 6,6 9,4 12,9 17,1 22,1 28,1 35,1 43,3

creux.

Boulets 3,00 1,6 2,9 4,7 7,1 10,1 13,8 18,3 23,7 30,0 47,4

creux,

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Cette table comprend toutes les bouches à feu actuellement employées dans l'artillerie navale.

$ 30.

Remarques relatives à la table du paragraphe précédent.

D'après ce qui a été dit dans le § 27, on peut considérer la table précédente comme donnant non-seulement les déviations latérales, mais encore les déviations verticales.

Les données d'après lesquelles ces tables ont été construites peuvent faire soupçonner que les valeurs attribuées aux déviations sont un peu trop fortes; mais il n'en saurait résulter aucun inconvénient sérieux dans les applications; car, bien certainement, dans le tir ordinaire, les déviations seront généralement plus considérables que les valeurs indiquées par la table.

Il ne faudrait pas, d'ailleurs, donner aux praticiens une idée exagérée de la justesse du tir; ce serait les exposer à des mécomptes dont les suites pourraient être funestes.

Lorsqu'on voudra corriger cette table, qui n'est, après tout, qu'un premier essai, il sera nécessaire de recueillir préalablement un nombre de faits extrêmement considérable. C'est ce qui a été établi dans le § 6. On serait bientôt induit en erreur si on se hâtait de tirer des conclusions de quelques tirs particuliers, dans lesquels il n'est pas probable que les intensités et les inclinaisons des forces déviatrices soient variées de telle sorte qu'on obtienne précisément leur effet moyen.

Ces forces dépendent d'ailleurs de l'état des projectiles, et peuvent varier avec la fabrication.

La table peut être adoptée pour le tir à la mer.

Les expériences, exécutées cette année (1843) 843) sur un canon de 30 long et un obusier de oTM, 22 n° 1, placés à bord d'un ponton, montrent suffisamment que la table précédente peut être admise pour le tir à la mer, du moin lorsque le pointeur est doué d'une certaine habileté.

Il semble donc que le mouvement du navire n'exerce que très-peu d'influence sur les déviations moyennes.

Si l'on imagine un plan vertical mené par le point à battre perpendiculairemnt à la ligne de tir, la déviation moyenne indiquera la distance moyenne du point à battre aux divers points où le plan serà percé par le projectile.

S 31.

Déviations extrêmes.

L'expérience prouve que les déviations latérales extrêmes surpassent le double des déviations moyennes. Elles dépendent du concours de plusieurs circonstances: il faut que la force déviatrice ait sa plus grande valeur, qu'elle soit horizontale, et qu'elle agisse dans le sens de l'écart initial, qui doit être aussi le plus grand possible.

$ 32.

Si la déviation moyenne ne dépend que de la force déviatrice, il n'en est pas de même de la justesse d'un coup isolé, alors l'influence de l'écart initial reparaît, et, par suite, celles qu'exercent le coup d'œil et l'habileté du pointeur.

L'influence du vent du boulet se fait également sentir; en effet, l'écart initial doit augmenter en même temps què la différence du diamètre de l'âme et du projectile.

L'emploi d'une charge trop forte peut être nuisible à la justesse du tir, du moins lorsque la bouche à feu est trèslégère. L'ébranlement de la pièce, étant alors fort sensible avant la sortie du projectile, influe nécessairement sur la direction initiale de ce dernier.

$ 33.

Considérations sur les déviations des bombes.

Dans les trajectoires décrites par les bombes, on peut se représenter la force déviatrice moyenne comme une force

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