Revue des deux mondes, Volume 104

Couverture
François Buloz, Charles Buloz, Ferdinand Brunetière, Francis Charmes, René Doumic, André Chaumeix
Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1873

À l'intérieur du livre

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 679 - Notre chair change bientôt de nature; notre corps prend un autre nom; même celui de cadavre , dit Tertullien , parce qu'il nous montre encore quelque forme humaine, ne lui demeure pas longtemps; il devient un je ne sais quoi...
Page 24 - Qui donc douterait désormais de l'issue finale de cette lutte gigantesque? » Les Prussiens peuvent mesurer aujourd'hui la différence qui existe entre un despote qui se bat pour satisfaire ses caprices et un peuple armé qui ne veut pas périr. Ce sera l'éternel honneur de la République d'avoir rendu à la France le sentiment d'elle-même; et, l'ayant trouvée abaissée, désarmée, trahie, occupée par l'étranger, de lui avoir ramené l'honneur, la discipline, les armes, la victoire.
Page 676 - Nous vîmes aussitôt le muscle grand-pectoral, puis le biceps, le brachial antérieur, etc., se contracter successivement et rapidement. Le résultat fut un mouvement de rapprochement de tout le bras vers le tronc, avec rotation du bras en dedans et demi-flexion de l'avant-bras sur le bras, véritable mouvement de défense qui projeta la main du côté de la poitrine jusqu'au creux de l'estomac.
Page 439 - Messieurs, à nous représenter Grégoire VII comme un homme qui a voulu rendre toutes choses immobiles, comme un adversaire du développement intellectuel, du progrès social, comme un homme qui prétendait retenir le monde dans un système stationnaire ou rétrograde. Rien n'est moins vrai, Messieurs : Grégoire VII était un réformateur par la voie du despotisme, comme Charlemagne et Pierre le Grand.
Page 147 - Nature le temps n'est rien, et n'est jamais une difficulté ; elle l'a toujours à sa disposition, et c'est pour elle un moyen sans bornes, avec lequel elle fait les plus grandes choses comme les moindres.
Page 894 - Oh ! ceci, vous n'y croyez plus, je le vois bien. — A la bonne heure ! vous me comprenez. J'étais un enfant nourri de rêveries et sujet aux hallucinations... Et puis je ne comprenais pas le fin mot des croyances. J'ai lu depuis, j'ai vu qu'il n'y avait qu'un Dieu, et que Zeus ou Jupiter n'était qu'un de ses prénoms. Celui qui a mis la foudre dans les nuées n'en veut pas au rocher qu'il frappe, et le rocher qui s'écroule n'en veut pas au pauvre homme qu'il broie.
Page 214 - Énée au contraire est tout à fait dans la main des dieux et tient toujours les yeux fixés sur cette force supérieure qui le mène. Jamais il ne fait rien de lui-même. Quand les occasions sont pressantes et qu'il importe de prendre un parti sans retard, il n'en attend pas moins un arrêt du destin bien constaté pour se décider.
Page 803 - De larges pelotes en forme de volume in-quarto, dans lesquelles elle piquait des épingles, lui servaient à noter les sonates qu'on lui dictait, et qu'ensuite elle apprenait par cœur à l'aide de ses doigts. Ses connaissances en géographie étaient assez étendues ; elle les devait à un nommé Weissenbourg, aveugle de...
Page 166 - ... ou avortées chez la femelle. Les mâles du papillon des vers à soie, qui sont élevés dans les magnaneries, n'exerçant plus leurs ailes en volant à l'air libre, celles-ci ont diminué de génération en génération, et actuellement ces mâles ont des ailes trop courtes et incapables de les soutenir ; ils battent des ailes, mais ils ne volent plus. La sélection naturelle produit les mêmes effets. Dans...
Page 148 - Cornélie de Lamarck attacher pour un mince salaire sur des feuilles de papier blanc les plantes de l'herbier du Muséum où son père avait été professeur. Souvent des espèces nommées et décrites par lui ont passé sous ses yeux, et ce souvenir ajoutait sans doute à l'amertume de ses regrets.

Informations bibliographiques