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Les Hébreux, deli'.

Les Syriens, daulo.
Les Perses, dúl.
Les Turcs, kúgha.

Tous ces noms désignent une urne et une cruche 2.

Les Egyptiens, monius 3.

Les Indiens le nomment del ou dol en pelhvi *, coumbum en brame ".

Les Grecs, hydrochoos, calpé'.

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Les Latins, aquarius et amphora, situla, urna, fusor aquæ, fundens latices tyramus aquæ, pyxis, cotyle 10, amnis aquariï11, juvenis regens aquam Hermidone 15, Junonis astrum, Idœus, Jovis cynodus, catamitus, pincerna, hydridurus, hydrochoos1. Les Arabes y peignent un mulet portant deux seaux 15

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On distingue plusieurs parties: l'urne ou le vase du verseau, calpe; le courant d'eau, effusio aquæ1; enfin vestis, ou son manteau, ephatis mantile. L'étoile de la jambe s'appelle scheat 19.

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Ulugbeigh 20 appelle la plus brillante des deux qui sont à l'épaule droite, sad al-melik; celles de l'épaule gauche, sad al-siud, les trois de la main

1 Kirk. OEdip, t. 2, part. 2, p. 199.-2 Hyd. ibid.-3 Cæs., 5 Gentil.6 Hipp., l. 1, c. 3.

c. 11, p. 92. Procl., c. 6. c. 36.

1. 1, 65a.

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Anquetil.

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7 Germ., p. 7.

8 Ausonius.

9 German,,

10 Stoff., p. 14. 11 Manil., 1. 1. 12 Ovid. Fast.,

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13 Vitr., 1. 9, c. 6.- 14 Cæsius, p. 92. 15 Scal., p. 440-16 Hipp., 1. 2, c. 22.-17 Arat., v. 393-399.- 18 Hip., ibid. 19 Bay., tab. 32. 20 Ulugb., p. 98-104..

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gauche, sad bula; celles de la droite, sad alachbija; celle de l'extrémité de l'eau, qui est dans la bouche du poisson austral, al-diphda al-auwal, phẩm al-hút al-genub.

Sad al-melik signifie la fortune du roi1; sad alsiud, la fortune des fortunes; c'est la vingt-quatrième station de la lune. Sud bula où fortuna deglutientis, est la vingt-troisième station. On compte auprès quelques étoiles appelées alana.

Sad alachbija, fortuna tentoriorum, est la vingtcinquième station.

L'étoile de la bouche du poisson austral est diphda auwal, première grenouille, ou phem al-hût gjenubi, bouche du poisson austral.

Bula est composé de deux étoiles, dont l'une obscure, et l'autre brillante. Celle-ci, par son éclat, semble engloutir et absorber l'autre. Elle se lève dans la nuit du second mois canûm, et se couche à la fin du mois ab.

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Aquarius étend sa main gauche jusqu'au dos du capricorne 2; de la droite, il touche presque la crinière du Pégase. Il regarde le levant, et descend sous les flots à reculons. L'eau de son fleuve se termine au poisson solitaire ou unique, connu sous le nom de poisson austral. Il se couche et se lève la tête la première.

Vers la trentième partie d'Aquarius, se lèvent, avec le signe même, la faulx, le loup, le lièvre, le petit aquarius et l'autel, suivant Firmicus ".

1 Hyd., p. 42-43. 3 Firm., 1. 8, c. 39.

2 Hyg., 1. 3, c. 28. Theon., p. 136.

Ce signe est le domicile de Saturne, le siége de Junon, dans la série des douze grands Dieux. Il est consacré à l'élément de l'air.

Columelle fixe au 17, des calendes de février l'entrée du soleil dans le verseau. Ovide le marque au quinze *. Ce même jour, Columelle marque un lever du verseau accompagné du souffle du vent africus et de tempêtes. Aux nones de février, le lever du milieu du verseau avec vent et tempête. Ovide le fixe au même jour*.

Columelle marque * au huit des calendés d'août le commencement du coucher du milieu d'aquarius, avec annonce de brouillards et de chaleurs.

On donnait au verseau, sous le nom de Cécrops, pour filles herse, rosée, et droson ou pandroson, qui signifie la même chose.

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Le calendrier rustique des Romains y peignait un jeune homme portant une cruche.

1 Colàm., l. 11, c. 2, p. 422.

Ov. Fast., 1. 1, v. 652.

3 Colum. ibid., p. 422.4 Ovid. Fast., 1. 2, v. 145.-5 Colum.,. 6 Hes. Hersê, 7 Cæs., c. 11, p. 93.

P. 428.

DOUZIÈME SIGNE.

POISSONS.

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NIGIDIUS raconte que ces poissons étaient dans le fleuve Euphrate; qu'ilsy trouvèrent un ceuf d'une énorme grosseur; qu'ils le roulèrent sur le rivage; qu'une colombe, ou l'oiseau de Vénus, qui a son exaltation dans ce signe, vint le couver, et peu de jours après il en sortit la Déesse de Syrie, la même que Vénus. Cette Déesse bienfaisante s'intéressait au bonheur des hommes, et fit pour eux tout ce qu'elle crut de plus utile. Son respect pour les Dieux, sa bienfaisance envers les hommes lui ayant mérité le plus grand éloge, Jupiter voulut savoir ce qu'elle désirait qu'il fit pour elle. Sa demande fut *qu'il accordât les honneurs de l'immortalité aux poissons qui avaient présidé à sa naissance. En conséquence, ce Dieu leur donna une place parmi les douze signes du zodiaque. Depuis ce temps, les Syriens ne mangent plus de poissons, et ils honorent singulièrement les colombes.

D'autres prétendent que Vénus vint avec Cupidon, son fils, sur les bords de l'Euphrate, et que, dans ce moment même, Typhon parut; que la

1 Germ., c. 20. Hyg. Fab. 197.-2 Hyg., 1. 2, c. 31. Man., 1. 4, v. 577.

Déesse effrayée se jeta dans les eaux avec son fils, et qu'ayant pris la forme de poissons, ils échappèrent ainsi au danger. On ajoute que c'est depuis ce temps-là que les Syriens s'abstiennent de pêcher des poissons et d'en manger, dans la crainte que leurs filets n'enveloppent ces divinités. Eratosthène prétend que des hommes étaient nés de ces poissons.

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Théon veut que ces deux poissons soient les deux enfans du poisson austral, à la suite duquel ils se lèvent, et qui avaient sauvé des eaux Dercé ou Derceto, fille de Vénus 2; ce qui leur a mérité le culte que leur rendent les Syriens. On en distingue deux, l'un boréal, placé sous Andromède; l'autre austral, plus au midi 3. Le poisson boréal est le plus fort, et il a une tête d'hirondelle. Les Chaldéens l'appelaient le poisson-hirondelle ou chélidonien ".

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Ils sont unis entre eux par un lien appelé linos " syndesmos. Ce lien s'étend jusque sous artes'. Cicéron l'appelle nodus, le nœud du lien des poissons et même de la sphère, à cause de sa position près du point équinoxial et de la séparation des deux hémisphères. Germanicus le nomme alligamentum luteum et connexio piscium.

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Ils ont plusieurs noms dont voici les principaux:

1 Theon., p. 131.2 Diod. Sic., 1. 2, c. 4, p. 216, et cidess., t. 2, l. 3. —5 Erat., c. 21. German., c. 20. Hyg., 1. 5,

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4 Theon., ibid.

c. 29. 5 Gemin., p. 7. 6 Hipp., c. 23. Erat., c. 11. Arat., v. 245. Procl., c. 16. - 7 Theon., p. 131.

8 Hyg., 1. 3, c. 29.

TOME IX.

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9 German., c. 20, c. I.

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