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droit, les mains étendues, et ils placent au-delà une étoile brillante appelée al-simák al-rámíh, effrens hastiferum; dans la partie australe est la brillante al simák, al azal, efferens inermem.

Simák al rámíh, appelée mal à propos

est celle qu'on nomme vulgairement arcture.

huzmè,

Dans les tables persiques, on le nommé kontarios, contifer, hastili armatus ; d'autres tables le nomment alnekkar, fossor, pastinator '.

Les Arabes appellent la constellation en général, arramarech, almarech, aramech'; quelquefois aussi c'est le nom d'arcturus, caleb, henobach3, samech haromach, al-hawa.

On donne aussi à l'arcturus les noms de rugio, gladius, d'azimech, d'azimetch; nom qui convient mieux à l'épi de la vierge; d'al-kameluz, kolanza d'azemer et d'aramer.

L'étoile qui est près de la ceinture se nomme mezer, merer, mirach; celle de l'épaule gauche, ceginus; à la main droite sont trois étoiles appelées les trois anes, le premier, le second et le troisième; celle de la lance, calauropon, clava, hastile cavum, venabulum, incalurum, al-kalanrops, collorobon.

Celle de la faux, marra, merga, falx italica.
Le bootès est représenté sur les globes à demi

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Hyd. Conn., 8, 15-16. —* Alfrag., C. 22. 3 Kirker, Edip, t. 2, purs 197. Scalig., p. 429. Comm. ad Alfrag., p. 101.5 Cœes., p. 137. Ricciol., p. 125-127. Stoffl., c. 14. Nabod. Astrol., p. 204. Alphons,, p: 208-216. - Bayer, ab. 5. Ricciol. Almag., p. 405.

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vêtu', avec une espèce de ceinture au-dessus des reins. Les planisphères des Turcs y peignent une lancé entortillée d'un faisceau d'herbes ou de feuillages; et ils l'appellent hastile canes * habens, et serpentes habens.

Théon et Hésychius donnent aussi le nom d'Orion au bootès ou à l'arcture 3.

Nonnus lui donne Pépithète de grandinosus".

Il est classé, comme Orion et comme les chevreaux, parmi les astres appelés Orida 5. On l'appelle aussi l'astre froid, et cheimerinos, le vieux Içare et les étoiles de l'ourse, les boeufs d'Icare, sidera tarda.

Columelle marque un lever du matin d'acturus en février, vers le 6 ou le 5 avant les calendes de mars; et un autre cinquante jours après celui de la canicule. If dit que le lever de l'arcture qui annonce. le retour de l'hirondelle, présage une température plus douce.

Le même auteur9 marque au 9 des calendes de mars un lever du soir d'arcturus, avec annonce de froid, du souffle des vents aquilon et corus, et avec pluie. Il fixe aux 11 et 10 des calendes de juin le coucher du matin d'arcturus avec annonce de tempête 1o.

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Caes., 11. p. 138. - Alph, p. 215.3 Theon, p. 117. Hesych. sub Fin: Nonn. Dionys, l. 13, v. 297. — Germ. c. 42. Plin., 18, c. 28. 6. Propert. Theon, p. 117. — 7 Columell,, 1. 2, c. 2, p. 423. — § L. 9, c. 14. - Columell., · 9 1. 11, c. 2, p. 423. -1° bidem.

Au 7 des ides de juin il marque le coucher de l'arcture, accompagné du souffle du favonius et du corus; au 7 des calendes de septembre, le lever du matin de la vendangeuse et le commencement du coucher d'arcture, accompagné de pluies; aux nones de septembre un lever d'arcturus, accompagné du corus et du favonius; et quelquefois de l'eurus que quelques uns appellent le vulturne. Il marque' au 4 des calendes de novembre un coucher de novembre un coucher du soir d'arcturus, accompagné de vents.

Hésiode lie le lever du matin d'acturus avec le passage au méridien d'Orion et de Syrius, et il en fait l'indication des vendanges.

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Ovide, dans son calendrier des Fastes fixe le commencement du printemps ou du primum ver à la veille du lever du bootès et de la fête.de Faune. . Il marque au 4 des.nones de mars le coucher du bootès le matin, et du vindemiator, dans lequel fut placé le jeune La Vigne ou Ampélûs, aimé de Bacchus..

Le même Qvide annonce un coucher ou bouvier pour le 7 des calendes de juin, et un autre au 7 des ides &

Il était une indication de beaucoup de phénomè nes, et un grand signe 9.

P. 427. P. 429.3 B. 432.4 Hesiod. Oper. et Dies. v. 608.5 Fast., l. 2, v. 150.-6.Ovid. Fast., I. 3, v. 405, - Fast. 1. 5, v. 733. 8 Fast., 1. 6, p. 236.. 9 Aart., P. 608.

On peut voir dans Germanicus' plusieurs de ces indications météorologiques.

Il est représenté aux cieux conduisant son charfo t', observant l'ourse qu'il garde. Aussi Aratus lui donne l'épithète de surveillant et de polysceptos. La durée de son séjour sur l'horizon et sa marche lente le firent appeler opsédion3, tardius et senior*.

Il porte sa main gauche sur le cercle attique, de manière qu'elle ne se lève ni ne se couche ; il appuie son pied droit sur le tropique. Il se couche avec le taureau; les ́gémeaux, le cancer et le lion; ce qui dui a fait donner, dit Hygin, l'épithète de paresseux à se coucher. Il descend les pieds les premiers. I se lève avant la balance; son coucher coïncide avec celui de quatre signes, dit Théon. Au lever du cancer, la plus grande partie du bouvier est couchée. Il commence à descendre sous l'horizon au lever du taureau; il se lève tout entier avec les chèles ou avec la balance; il'commence à se coucher lorsque la queue de la baleine monte. Son coucher d'hiver est fort redouté 8.

XI. LA COURONNE BOREALE.

CETTE Couronne qu'on appelle boréale, pour la distinguer de celle qui est au midi près du sagittaire,

Germ., t. 42.2 Theon, p. 117. Arat., v. 9r. Hipp., 1. 1, c. 2.3 Museus in Leandro. Homerus. Hygin, 1. 3, c. 3. 4-Martian Capel., 1. 2, c. 1.5 Hygin, 1. 3, c. 3.6 P; 108. 7 Theon, p. 165. P. 168.

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passe pour avoir appartenu à la fille de Minos, à Ariadne, et avoir été placée aux cieux par Bacchus son amant. On raconte que cette jeune princesse, s'étant mariée à Bacchus dans l'île Dia, ou au Diêu des vendanges auxquelles cette constellation préside par son lever, elle reçut cette couronne, en présent de noces, de la main de. Vénus qui préside à la balance, et de celles des heures.. Elle avait été fabriquée par Vulcain qui préside aussi, comme un des douze grands Dieux, à la balance avec laquelle la couronne boréale se lève. D'autres disent que Bacchus, étant venu en Crète chez Minos pour jouir des faveurs d'Ariadne, il lui fit présent de cette couronne dont l'éclat la séduisit et la fit consentir à accorder ses faveurs à Bacchus. On dit que Vulcain l'avait composée d'or et de pierres précieuses de l'Inde, dont le brillant servit à éclairer Thésée dans les sentiers obscurs du labyrinthe. On dit aussi que ce sont les cheveux de cette princesse que l'ont voit près, de la queue du lion. Elle a neuf étoiles posées circulairement, dont trois sont très brillantes près de la tête du serpent. Ceux-ci en font une couronne de lierre. Ils disent que c'est elle que portait Bacchus, et qu'il quitta et placa aux oieux après le mort d'Ariadne, pour être un monument de ce malheur. Ceux-là en font un monument de son hymen avec

Hygin., 1. 2, c. 6. Germ., c. 4. Lratosth,, c. 5. Theon

p. 115. Apollonius Argon, 1. 3, v. 997. - Hygin. ibid. -Eratosth., c. 6. Gerin., c. 4. — 4 Theon, p. 115.

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