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Indiquant le nombre de volumes dont se compose, chaque année, pendant trentedeux ans (de 18161 à 1847 inclusivement), la collection des Annales mari

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1 Les Annales maritimes et coloniales, partic officielle et partie non officielle, datent du commencement de 1816; mais la partie des lois et ordonnances, ou partie officielle, remonte à 1809 et fait suite au Recueil des lois relatives à la marine et aux colonies, qui remonte lui-même à 1789.

OCT 2 1925

ANNALES

MARITIMES ET COLONIALES.

REVUE COLONIALE.

N° 1. — VISITE aux possessions portugaises de la côte S. O. d'Afrique, par M. G. TAMs, médecin allemand. (Suite'.)

IV. PRODUCTIONS NATURELLES. Coton. Indigo.—Tabac. - Café. — Canne Epices. Denrées alimentaires. Plantes médicinales et ter

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à sucre.
ritoriales. Bois de construction et d'ébénisterie.
palme, etc. Minéraux. Animaux.

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Gomme, huile de - Produits du règne animal.

IV. PRODUCTIONS NATURELLES.

A tous les détails déjà donnés sur les possessions portugaises de la côte S. O. d'Afrique, je crois devoir ajouter quelques particularités sur les productions du riche pays d'Angola, et indiquer quels avantages on pourrait en tirer. Les observations que j'ai pu faire sont fort incomplètes : le peu de temps que j'ai passé sur la côte, et l'impossibilité d'obtenir des renseignements

Les extraits dont nous donnons aujourd'hui la suite sont tirés d'un ouvrage traduit de l'allemand en anglais, et publié à Londres en octobre 1845, sous le titre: Visit to the Portuguese possessions in the South Western Africa, by G. Tams, M. D.; translated from the German by H. Evans Lloyd, Esq.; 2 vol. in-12. Voir le commencement de ces extraits dans la revue coloniale de 1846, pages 533 et 441 du tome IV de ladite année, tome XCVIII de la collection. (Note du Rédacteur.)

d'aucun résident européen un peu instruit, me serviront d'excuse. Je n'ai eu, en effet, d'autres ressources que mes investigations personnelles pour m'éclairer dans une matière aussi intéres

sante.

Toutes les possessions portugaises de la côte d'Angola offrent les productions les plus variées des trois règnes. Le règne minéral, le moins étudié des trois, est aussi le moins connu, et telle est l'indolence et l'ignorance des Portugais, que le règne animal et le règne végétal eux-mêmes sont restés presque complétement inexplorés.

Règne végétal. — La terre est partout couverte de plantes dont l'importance et la valeur ne sont ni connues ni appréciées. Sur la lisière d'immenses champs du plus beau coton s'élèvent de majestueuses forêts pleines d'excellent bois de construction. Çà et là croissent des bouquets d'acacias qui produisent une gomme belle et abondante, des euphorbes gigantesques, de vastes haies d'aloès et des cactus dont les épines, d'un pied de long, opposent à tout envahisseur une barrière impénétrable. La riche plante de l'indigo y croît spontanément et couvre souvent de vastes terrains. Le café se trouve en d'autres parties à l'état sauvage, et passe pour être d'une qualité meilleure que celui du Brésil. Sur les bords de presque toutes les rivières abondent non-seulement le bambou et des joncs de prix, mais aussi des cannes à sucre d'une espèce supérieure. Dans les terrains les moins fertiles, le palma-christi (ricinus) donne en abondance des fruits oléagineux. On ne saurait concevoir, en un mot, avec quelle incroyable profusion la nature prodigue sur cette côte, ou du moins à fort peu de distance du rivage, toutes ses richesses.

Le district de Loanda est la partie la moins fertile de tout ce que j'ai vu de la côte d'Angola; les environs de la ville sont même comparativement stériles. Quelques pieds d'indigo, des palma-christi, des euphorbes, des cactus, des cocotiers, un assez grand nombre de petits palmiers à éventail, des tamarins, trois ou quatre adansonias gigantesques, quelques arbres à fruits, objets d'une culture spéciale, constituent toute la végétation du district de Loanda, depuis les rivières nord et sud jusqu'à la première chaîne de montagnes.

Ambriz et, d'un autre côté, Novo Redondo, mais par-dessus tout Benguela, sont situés dans des pays où se déploie, dans la plus

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