Oeuvres de Fénélon, Volume 3J. A. Lebel, 1820 |
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... éternelle ; l'ordre » qui est même la règle des volontés de mon père , » et qu'il aime d'un amour substantiel et nécessaire . » . Vous voyez , par ces paroles , que l'ordre est en lui - même immuable , nécessaire , renfermé dans la ...
... éternelle ; l'ordre » qui est même la règle des volontés de mon père , » et qu'il aime d'un amour substantiel et nécessaire . » . Vous voyez , par ces paroles , que l'ordre est en lui - même immuable , nécessaire , renfermé dans la ...
Page 23
... éternelle et » ineffable , .... lui représente une infinité de desseins » pour le temple qu'il veut élever à sa gloire , et en » même temps toutes les manières possibles de l'exé- » cuter . >> Cette infinité de desseins se réduit à un ...
... éternelle et » ineffable , .... lui représente une infinité de desseins » pour le temple qu'il veut élever à sa gloire , et en » même temps toutes les manières possibles de l'exé- » cuter . >> Cette infinité de desseins se réduit à un ...
Page 30
... éternelle que Dieu aime d'un amour substantiel et nécessaire , soit distingué de sa puissance ? Mais si la puissance divine et l'ordre ne sont qu'une même chose , à quel propos nous représenter une puissance toute prête à agir , et ...
... éternelle que Dieu aime d'un amour substantiel et nécessaire , soit distingué de sa puissance ? Mais si la puissance divine et l'ordre ne sont qu'une même chose , à quel propos nous représenter une puissance toute prête à agir , et ...
Page 47
... éternel , il fau- droit reconnoître qu'une sagesse éternelle en auroit arrangé toutes les parties pour composer un tout où l'art éclate si parfaitement . L'art qui règne manifes- tement dans toute la nature est done la marque du doigt ...
... éternel , il fau- droit reconnoître qu'une sagesse éternelle en auroit arrangé toutes les parties pour composer un tout où l'art éclate si parfaitement . L'art qui règne manifes- tement dans toute la nature est done la marque du doigt ...
Page 50
... éternel a parte ante , aussi bien qu'à parte post . Voilà donc , d'un côté , l'unique raison tirée de l'ordre , que ... éternelle du monde ; en sorte que Dieu ne peut non plus se passer de créer le monde , que d'engendrer son Verbe . Si ...
... éternel a parte ante , aussi bien qu'à parte post . Voilà donc , d'un côté , l'unique raison tirée de l'ordre , que ... éternelle du monde ; en sorte que Dieu ne peut non plus se passer de créer le monde , que d'engendrer son Verbe . Si ...
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Oeuvres de Fénélon, Volume 3 François de Salignac de La Mothe- Fénelon Affichage du livre entier - 1827 |
Oeuvres de Fénélon, Volume 3 François de Salignac de La Mothe- Fénelon Affichage du livre entier - 1820 |
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Expressions et termes fréquents
absolument aime amour anges au-delà des lois auroient auroit avoit bon vouloir bornée Bossuet c'est-à-dire causes occasionelles choisir choix choses chrétiens Christ concupiscence conséquent contraire création créature degré de perfection délectation dessein détermine Dieu Dieu n'a Dieu pouvoit diminuer dire que Dieu divine doctrine dogme catholique donne Ecritures Eglise élus enfans essence est-ce éternelle étoient étoit faudroit FÉNÉLON gloire hommes Ibid infiniment parfait invinciblement jamais l'ame de Jésus-Christ l'auteur l'Ecriture l'Eglise l'essence l'homme l'incarnation l'ordre l'ouvrage de Dieu laisse liberté libre arbitre lois générales lonté Manichéens ment mérite miracles mystère n'auroit nature nécessaire nécessité non-seulement ouvrage parfaite paroles péché péché d'Adam Pélagiens Père plaisir indélibéré plaît pourroit prédestination prédilection prescience prière principes produire puissance qu'une raison règle rien s'il sagesse saint Augustin saint Paul salut sauver secours Semi-Pélagiens sens seroient seroit seul Sociniens suppose systême théologiens tion tropologies Verbe vérité veut Voilà volontés particulières vrage vrai
Fréquemment cités
Page 407 - Dieu a une profondeur mystérieuse , qui est impénétrable à notre foible esprit. Alors, on écoute avec docilité tout ce qu'on apprend des pasteurs pour justifier ces endroits difficiles : alors on tourne toute son attention vers les principes qui servent de clef...
Page 362 - Je ne connais rien du P. Malebr[anche] sur cette matière que son système de la grâce. Mais dans ce petit ouvrage il ne justifie l'inefficacité de la volonté de D[ieu] pour le salut de tous les hommes, que par une impuissance qui vient de la simplicité des voies de D[ieu], et des bornes du cerveau de J[ésus]-C[hrist] J. C'est ce qui est nouveau dans l'Eglise, éloigné de toute théologie, et indigne de D[ieu].
Page 6 - Jésus-Christ fait le prix et la perfection , la sagesse et la puissance divine ne pouvoient rien produire de plus parfait. Au reste, Jésus-Christ ne fait pas seulement la perfection de l'ouvrage par sa propre excellence , qu'il communique au tout, il fait encore cette perfection en conservant la simplicité des lois générales, étant établi par son père comme l'unique cause occasionnelle de toutes les grâces. Il les fait répandre sur tous ceux pour lesquels il prie en particulier, et il sauve...
Page 125 - Qu'entendonsnous par le mot de Providence? — dira bientôt Fénelon, dans sa Réfutation du système du P. Malebranche, inspirée, presque dictée, revue et corrigée par Bossuet. — Ce n'est point l'établissement des lois générales ni des causes occasionnelles ; tout cela ne renferme que les règles communes que Dieu a mises dans son ouvrage en le créant. On ne dit point que c'est la Providence qui tient la terre suspendue, qui règle le cours du soleil, et qui fait la variété des saisons;...
Page 39 - Dieu, répondra encore l'auteur, ne compare pas le néant et l'être le plus parfait entre eux : s'il les comparait ainsi, il préférerait nécessairement la création au néant ; il les voit seulement dans une espèce d'égalité par rapport à sa souveraine perfection, parce qu'il peut également se passer de l'un et de l'autre. Hé bien, continuerai-je, pourquoi ne voulez-vous pas aussi que Dieu regarde avec la même indifférence le plus parfait et le moins parfait, comme étant tous deux dans...
Page 29 - Dieu pouvait produire de plus parfait : d'où il s'ensuit que Dieu ne peut plus rien ajouter à cette perfection : donc, tout ce qui n'existe pas et qui n'est pas compris dans le dessein général de Dieu est impossible : or ce qui est véritablement impossible est un néant dont Dieu ne peut jamais avoir aucune idée. Tout se réduit, me direz-vous, à savoir si toutes les choses qui ne sont pas comprises dans le dessein général de Dieu , pour la formation de son ouvrage , sont si absolument impossibles...
Page 400 - C'est ce qu'on ne voit que trop en nos jours. Si au contraire vous supposez toujours que les fidèles ne sont pas encore assez préparés à cette lecture, sans travailler jamais sérieusement à les y préparer, vous les privez de la consolation et du fruit que les premiers chrétiens tiraient sans cesse des saints livres. Ma conclusion est qu'il faut travailler sans relâche à préparer les fidèles à cette lecture; qu'on ne doit compter au nombre de ceux qui sont véritablement instruits et...
Page 30 - ... pas par impuissance, mais par souveraineté de perfection, que Dieu ne les produira jamais. Voilà, si je ne me trompe, tout ce qu'on peut dire de plus spécieux pour l'auteur. Mais j'ai déjà détruit par avance le fond de ce raisonnement. Il n'est pas question de savoir si c'est par faiblesse ou par une souveraineté de perfection, que Dieu ne peut produire tout ce qui n'est point renfermé dans le dessein le plus parfait. Je conviens que l'auteur prétend que c'est par souveraineté de perfection...
Page 310 - Facit ut velimus, ou quelque autre chose semblable, s'explique en ajoutant adjuvando. En effet, comme le péché n'est qu'une défaillance de la volonté, et qu'au contraire le bon vouloir est une force de la volonté qui se tourne au bien , c'est tourner la volonté au bien, et la soutenir contre le mal, aussi efficacement qu'il est possible , sans la nécessiter ; c'est opérer le bon vouloir en elle et avec elle, que de lui donner une force nouvelle pour le bien : adjuvando. On peut dire même...
Page 381 - ... est la source de la contagion des hérésies et de la négligence dans les mœurs. Ceux, dit-il, qui ne tournent pas les yeux vers les rayons des écritures , tombent nécessairement dans des erreurs et dans des fautes fréquentes.