Leçons françaises de littérature et de morale: ou Recueil, en prose et en vers, des plus beaux morceaux de notre langue dans la littérature des deux derniers siècles, avec des précepts de genre et des modèles d'exercise, par La Harpe, Marmontel, Maury, Le Batteux, etc, Volume 2Le Normant, 1851 |
À l'intérieur du livre
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... MON fils , de ce nom j'ose encor vous nommer , Souffrez cette tendresse , et pardonnez aux larmes Que m'arrachent pour vous de trop justes alarmes . Loin du trône nourri , de ce fatal honneur , Hélas ! vous ignorez le charme ...
... MON fils , de ce nom j'ose encor vous nommer , Souffrez cette tendresse , et pardonnez aux larmes Que m'arrachent pour vous de trop justes alarmes . Loin du trône nourri , de ce fatal honneur , Hélas ! vous ignorez le charme ...
Expressions et termes fréquents
affreux Agamemnon airs âme amour ATHALIE Atrée beau beauté BOILEAU bois bords bras brillant bruit Burrhus Calchas Casimir DELAVIGNE Cérès champs chants charme Chêne cher ciel cieux Cinna cœur combats DELILLE déserts Dieu Dieux divin douleur doux éclat enfans enfin ennemis esprits fable feux fils fleurs flots Fontaine front FRONTIN fureur glacé gloire goût Grèce guerrier hameaux Henriade héros heureux Homère image Iphigénie J'ai jardins jeune jour l'amour l'homme l'onde l'univers Leçons Latines anciennes Leçons Latines modernes lieux loin long-temps main malheureux MARMONTEL maux mère Mithridate Modèle d'exercice monde mort mortels nature noble nuit ombre partout père peuple plaisir plaisirs pleurs poëte qu'un rameaux regards rien Rois Rome s'élève sage sang Scythe semble seul soins soleil sombre sort sublime sujet temple terre tombe tombeau tour tremblant trépas triste trône tyrans vainqueur vallons vertu Virgile vois voit voix VOLTAIRE Voyez les Leçons yeux zéphyr
Fréquemment cités
Page 293 - L'arbre tient bon. le roseau plie; Le vent redouble ses efforts. Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Page 6 - L'expression la suit ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 468 - L'augmenteront toujours ? Le malheur de ta fille, au tombeau descendue Par un commun trépas, Est-ce quelque dédale où ta raison perdue Ne se retrouve pas ? Je sais de quels appas son enfance était pleine, Et n'ai pas entrepris, Injurieux ami, de soulager ta peine Avecque son mépris.
Page 284 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre.
Page 6 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir.
Page 401 - Quand pourront les neuf Sœurs, loin des cours et des villes, M'occuper tout entier, et m'apprendre des cieux Les divers mouvements inconnus à nos yeux , Les noms et les vertus de ces clartés errantes Par qui sont nos destins et nos mœurs différentes...
Page 79 - Tremble, m'at-elle dit, fille digne de moi; Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi. Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, Ma fille » En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser ; Et moi je lui tendais les mains pour l'embrasser Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de...
Page 69 - Esther , disais-je , Esther dans la pourpre est assise , La moitié de la terre à son sceptre est soumise , Et de Jérusalem l'herbe cache les murs ! Sion , repaire affreux de reptiles impurs , Voit de son temple saint les pierres dispersées , Et du Dieu d'Israël les fêtes sont cessées ! ELISE. N'avez-vous point au roi confié vos ennuis?
Page 19 - J'arrive, je l'appelle; et, me tendant la main, II ouvre un œil mourant qu'il referme soudain. • Le ciel, dit-il, m'arrache une innocente vie. » Prends soin, après ma mort, de la triste Aricie. » Cher ami, si mon père, un jour désabusé, » Plaint le malheur d'un fils faussement accusé, » Pour apaiser mon sang et mon ombre plaintive, « Dis-lui qu'avec douceur il traite sa captive ;
Page 670 - Faire aller son ménage, avoir l'œil sur ses gens, Et régler la dépense avec économie, Doit être son étude et sa philosophie. Nos pères, sur ce point, étaient gens bien sensés, Qui disaient qu'une femme en sait toujours assez, Quand la capacité de son esprit se hausse A connaître un pourpoint d'avec un haut-de-chausse.