La misère au temps de la Fronde et Saint Vincent de Paul

Couverture
Didier, 1868 - 572 pages
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 48 - II ya, Sire, dix ans que la campagne, est ruinée, les paysans réduits à coucher sur la paille, leurs meubles vendus pour le payement des impositions auxquelles ils ne peuvent satisfaire; et que, pour entretenir le luxe de Paris, des millions d'âmes innocentes sont obligées de vivre de pain de son et d'avoine, et de n'espérer d'autre protection que celle de leur impuissance.
Page 549 - II met bas son fagot, il songe à son malheur. Quel plaisir at-il eu depuis qu'il est au monde ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
Page 428 - Mais parce qu'il ya beaucoup de choses à dire contre cela, voici les difficultés qui me semblent les plus considérables, et la réponse que j'y fais, et que je supplie très humblement Votre Éminence de lire et de considérer.
Page 339 - ... de couvert, contre les grandes chaleurs du jour et les fraîcheurs de la nuit, que le dessous des auvents, des charrettes, et des chariots qui...
Page 245 - La misère est si grande, qu'il ne reste plus d'habitants dans les villages qui aient seulement de la paille pour se coucher, et les plus qualifiés du pays n'ont pas de quoi subsister...
Page 428 - Paris et quantité de bons bourgeois qui soient dans le sentiment que je dis, il y en a toutefois quantité d'autres qui sont de sentiment contraire et d'autres qui sont entre deux. • — - A quoi je réponds, Monseigneur, que je ne pense pas qu'il y en ait que fort peu qui soient de sentiment contraire, au moins n'en connais-je pas un, et que les indifférents, s'il y en a, seront emportés par la multitude et la force de ceux qui ont de la chaleur pour cela, qui est la plupart de Paris, si ce...
Page 352 - On voit, dans un récit du temps, qu'un » pauvre cultivateur des environs de Braine, ayant refusé à des » soldats une somme d'argent qu'il n'avait pas, fut attaché * par les pieds à la queue d'un cheval fougueux ; on frappa à » coups de fouet l'animal qui se mit au galop dans des sentiers > tortueux.
Page 337 - ... sans respecter ni les grands ni les petits, ni les jeunes ni les vieux, ni les mâles ni les femelles , afin que même il n'en reste pas un seul pour en conserver le nom...
Page 340 - Voyons que les grands ne sont grands que parce que nous les portons sur nos épaules. Nous n'avons qu'à les secouer pour en joncher la terre , et pour faire un coup de partie duquel il soit parlé à jamais.
Page 49 - Majesté a su avec très-grand regret les mi« sères des campagnes : les laboureurs seront bientôt << contraints d'abandonner leur travail, de quitter leurs « maisons et leurs familles pour demander leur vie de « porte en porte. On exerce contre eux mille violences « à main armée, pour le payement des tailles. Ceux qui « sont préposés pour les garantir les oppriment, afin de « satisfaire l'avidité de gens, qui seuls tirent profit des « malheurs publics. Votre Majesté a reconnu que si...

Informations bibliographiques