Images de page
PDF
ePub

,, joindre Monfieur, & qui arriva auprès de St. Omer en moins de trois jours, ,, quoique d'une Place à l'autre il

"

"

[ocr errors]

وف

y eût

du moins auffi loins ou même plus que de Metz à Sedan

,, Quand il s'agit d'affaires de confé,, quence, on doit fortir des formes & de l'ufage ordinaire, & ne faire point de difficulté de faire forcer des mar ches à des Troupes, & cela d'autant plus, que lesdites Troupes, quand elles font perfuadées que l'affaire dont il eft queftion importe, les font d'ellesmèmes fort volontiers, pourvu qu'on ,, leur fourniffe des raffraichiffements ,, en quantité neceffaire pour se foutenir.

[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]

Il feroit à defirer que lorfque l'Ar,, mée du Roi s'approchera de Namur ,, pour tenter le fecours de cette Place, on

[ocr errors]

pût, au moyen d'une grande dili,,gence, empêcher Mr. de Vaudemont de joindre le Prince d'Orange; mais ,, comme vraisemblablement on ne pourra pas y parvenir, parce que Mr. de Vaudemont mettra de fon côté tout en ufage pour ne fe laiffer pas préve: ,, nir, ce qu'il y a à faire, & pour ôter le moyen au Prince d'Orange de fe fervir de l'Infanterie de Mr. de Vaude

[ocr errors]
[ocr errors]

mont

[ocr errors][ocr errors][merged small][merged small]
[ocr errors]

رو

الوو

mont au Siege, eft de pofter l'Armée du Roi en attendant qu'elle marche au fecours de Namur, de maniere que par les inquiétudes qu'elle pourra donner à mon dit Sr. de Vaudemont, elle puiffe l'empêcher de fe mettre à portée du dit Siege.

"

Encore une fois, il importe que Mr. le Maréchal de Villeroy fe preffe, & que l'on foit averti au plutôt par des Courriers exprès, de la difpofition des attaques du château de Namur, ,, afin que l'on puiffe prendre des mefu ,, res juftes pour tenter à propos le fe, cours de cette Place.

[ocr errors]
[ocr errors]

22.

99

,, Si fuivant ce qui eft porté dans la lettre du 2 de ce mois de Mr. le Maré,, chal de Joyeuse au Roi, que le Prince Louis de Bade eût envoyé 15. mille hommes au Prince d'Orange, je ne fçai s'il ne feroit pas à propos de tenter le fecours de Namur le plutôt qu'il fe, roit poffible. A la verité, en le faifant, ,, on fe priveroit du fecours des Troupes ,, qui viennent de l'Armée d'Allemagne & des Côtes de Normandie; mais en ,, même tems on éviteroit une affaire avec le grand renfort qui vient aux Enne,, mis, & qui eft peut être plus capable de leur donner moyen de fe foutenir

وو

[ocr errors]
[ocr errors]

au

,, auprès de Namur, que celui qui vient à l'Armée du Roi n'eft propre à la mettre en état de les en chaffer.

Mr. d'ASFELD à Mr. d'ARGENSON, & Paris le 30. Juin 1744.

J'ai reçu, Monfieur, avec la Lettre que

vous m'avez fait l'honneur de m'écri re du 19. de ce mois, les Plans, profils & projets que Mr. de Chermont, Ingenieur en Chef de Longwy, a faits pour tous les Ouvrages qu'il croit néceffaires à cetPlace en cas de Siege, où étoit jointe auffi la Lettre de cet Ingenieur en forme de Mémoire, & celle de Mr. le Maré chal de Noailles. Je vous renvoye le tout, ayant reçû de Mr. de Chermont le double de fes deffeins & memoires.

Monfieur le Comte d'Aumale, Direc teur des Places des Evéchés, doit arriver inceffamment dans fa direction; je lui manderai dès qu'il fera à Thionville, qui eft fa réfidence, de fe rendre à Longwy, pour examiner fur les lieux les pro-jets que Mr. de Chermont propose, & de m'en rendre compte, ainsi que du

mon

montant de la dépenfe, dont je vous informerai.

9

[ocr errors]

En attendant, je crois qu'il n'y a rien de plus preffé, comme je l'ai dit & mandé il y a plus de trois femaines, que de pourvoir Longwy de toutes les munitions de guerre & de bouche néceffaires à fa défenfe, parce que fi la Guerre fe déclaroit fur cette Frontiere, il faudroit de très groffes escortes pour y introduire des Convois, attendu que l'on preteroit le Flanc à Luxembourg pendant quatre lieuës, & qu'il y a plusieurs défilés à paffer ce qui mérite toute votre attention.

J'ai l'honneur d'être avec un refpec tueux attachement, &c.

دو

[ocr errors]

ments, en arrivant devant cette partie, fans être vu d'aucun des ouvrages de la Place, à 50. toifes de fon Che min - couvert; & enfin, d'obliger l'En nemi d'arriver à cette Lunette par tranchées, & par un fiege dans les formes, avant de pouvoir marcher à la Place.

Four rendre les accès à cette Lunet te & devant tout le Front de la porte ,, de France encore plus difficiles, & , pour découvrir en même teins dans

[ocr errors]

tout le vallon de la Riviere de Chie,, re, tant au deffus qu'au- deffous de la Ville Baffe, qui comprend auffi les fonds de Rehon & de Senelle, on pro ,,pofer une Redoute quarrée, de 30. toifes de fa e capable de contenir dé ,, puis cent jufqu'à deux cents hom

mes.

[ocr errors]

Les proprietés de cette Lunette fant, d'avoir des feux fur tous les débouchés jdes fonds qui peuvent conduire à la 55 Place, & de voir de revers tout le pan, chant de la montagne devant tout le j, front. Il paraitra évident à tout Officier qui aura quelque peu de connoiffance de l'art d'attaquer & de dé fendre les Places, qu'au moyen de ces Ouvragés le Front de la Place, qui

[ocr errors]
« PrécédentContinuer »