Œuvres de Lamartine, Volume 1

Couverture
L. Hachette et Cie., 1862
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 62 - dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, Dans l'astre an front d'argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés ! Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, Que les parfums
Page 61 - pour jamais? quoi! tout entiers perdus? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus? Eternité, néant, passé, sombres abîmes, Que faites-vous des jours que vous engloutissez? Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes Que vous nous ravissez? Qu'il
Page 4 - Quand le tour du soleil ou commence ou s'achève, D'un œil indifférent je le suis dans son cours; En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève, Qu'importe le soleil? je n'attends rien des jours. Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière, Mes yeux verraient partout le vide
Page 122 - coupe où je buvais la vie, Peut-être restait-il une goutte de miel ! Peut-être l'avenir me gardait-il encore Un retour de bonheur dont l'espoir est perdu ! Peut-être, dans la foule, une âme que j'ignore Aurait compris mon âme, et m'aurait répondu!... La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphirc; A la vie, au
Page 56 - soir, t'en souvient-il? nous voguions en silence; On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux, Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence Tes flots harmonieux. Tout à coup des accents inconnus à la terre Du
Page 25 - résignation. Toute foi est un calmant, car toute foi est une espérance, et toute espérance rend patient. Vivre, c'est attendre. VI LE VALLON Mon cœur, lassé de tout, même de l'espérance, N'ira plus de ses vœux importuner le sort; Prêtez-moi seulement, vallon de mon enfance, Un asile d'un jour pour
Page 239 - dans son sein endormi, Et sur l'œil sans regard la paupière affaissée Retombait à demi. Et moi, debout, saisi d'une terreur secrète, Je n'osais m'approcher de ce reste adoré, Comme si du trépas la majesté muette L'eût déjà consacré. Je n'osais!... Mais le prêtre entendit mon silence, Et, de ses doigts glacés prenant le crucifix
Page 61 - n'a point de rive ; II coule, et nous passons! » Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse, Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur, S'envolent loin de nous de la meme vitesse Que les jours de malheur?
Page 178 - à Philomèle Pourquoi, durant les nuits, sa douce voix se mêle Au doux bruit des ruisseaux sous l'ombrage roulant. Je chantais, mes amis, comme l'homme respire, Comme l'oiseau gémit, comme le vent soupire, Comme l'eau murmure en coulant. Aimer, prier, chanter, voilà toute ma vie.
Page 21 - tes ailes ! Que tardes-tu? Parais; que je m'élance enfin Vers cet être inconnu, mon principe et ma fin. Qui m'en a détaché? Qui suis-je et que dois-je être? Je meurs, et ne sais pas ce que c'est que de naître. Toi qu'en vain j'interroge, esprit, hôte inconnu, Avant de m'animer, quel ciel habitais-tu? Quel pouvoir

Informations bibliographiques