Notre-Dame du Mont-CarmelOudin, 1878 - 219 pages |
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
aimer âmes apostolique austérités beauté du Carmel Benoît XIII bienheureux calvaire Carmélites françaises Carmes catholique cénacle chant charité chrétienne Chroniques de l'Ordre ciel cloître cœur Compagnie de Jésus Congrégation contemplatifs croix crucifié dévotion dévouement disciples d'Élie divine donner édition enfants de Notre-Dame enfants du Carmel Épître aux Galates Escritos Eucharistie évêque famille Filles de sainte fleurs franco François de Sales Françoise d'Amboise Frères Gabriac gloire Hélyot holocauste hostie Isaïe Jean Soreth Jésus-Christ joie jour l'âme l'apostolat l'austérité l'Église l'esprit l'Ordre des Carmélites larmes latin Marie martyr Mère de Dieu Migne monastère monde mort mortification mourir Notre-Dame du Mont-Carmel Notre-Seigneur Ordre parfum paroles patrie Père perfection piété prêtres prière prophètes R. P. Bouix réformatrice du Carmel Religieux sacrifice saint Jean Saint-Joseph Saint-Siége sainte Thérèse salut sanctuaire scapulaire Seigneur sent siècle Simon Stock Sœurs solitude sommet souffrance souvent spirituel Teresa Théodore Studite tion vénérable vertus Vierge VIII zèle
Fréquemment cités
Page 139 - Saint-Joseph, à Avila) les coups portés, en France, à la foi catholique, les ravages que ces malheureux luthériens y avaient déjà faits et les rapides accroissements que prenait, de jour en jour, cette secte désastreuse, j'en eus l'âme navrée de douleur. Dès ce moment, comme si j'eusse pu, ou si j'eusse été quelque chose, je répandais des larmes aux pieds du Seigneur, et je le suppliais de porter remède à un si grand mal. J'aurais donné volontiers mille vies pour sauver une seule...
Page 105 - mon âme, ce bien-aimé protecteur se hâta de « me tirer de l'e'tat où languissait mon corps, « comme il m'a arrachée à des périls plus grands « d'un autre genre, qui menaçaient mon honneur « et mon salut éternel. Pour comble de bonheur, « il m'a toujours exaucée au delà de mes prières « et de mes espérances. Je ne me souviens pas de « lui avoir jamais rien demandé jusqu'à ce jour,
Page 140 - Maître avait tant d'ennemis et si peu d'amis, je souhaitais que, du moins, ceux-ci fussent d'un dévouement à toute épreuve. Ainsi, je résolus de faire le peu qui dépendait de moi, c'est-à-dire de suivre les conseils évangéliques avec toute la perfection dont je serais capable et de porter ce petit nombre de religieuses réunies à Saint-Joseph à embrasser le même genre de vie... Enfin il me semblait qu'en nous occupant tout entières à prier pour les défenseurs de l'Eglise, pour les...
Page 106 - ... tant de l'âme que du corps , dont il m'a délivrée par la médiation de ce bienheureux saint ! Le Très-Haut donne seulement grâce aux autres saints pour nous secourir dans tel ou tel besoin ; mais le glorieux saint Joseph, je le sais par expérience, étend son pouvoir à tous. Notre-Seigneur veut nous faire entendre par là que de même qu'il lui fut soumis sur cette terre d'exil, reconnaissant en lui l'autorité d'un père nourricier et d'un gouverneur, de même il se plaît encore à faire...
Page 140 - ... de mon divin Maître. Cependant j'étais sans cesse poursuivie par un désir qui me consume encore ; voyant que cet adorable Maître avait tant d'ennemis et si peu d'amis, je souhaitais que, du moins, ceux-ci fussent d'un dévouement à toute épreuve. Ainsi, je résolus de faire le peu qui dépendait de moi, c'est-à-dire de suivre les conseils évangéliques avec toute la perfection dont je serais capable et de porter ce petit nombre de religieuses réunies à Saint-Joseph à embrasser le même...
Page 168 - Ensuite, se montrant à moi dans le plus intime de mon âme par vision imaginaire, comme il l'avait souvent fait, il me donna sa main droite et me dit : « Regarde ce clou : c'est la marque et le gage que dès ce jour tu seras mon épouse ; jusqu'à présent tu ne l'avais point mérité ; désormais tu auras soin de mon honneur, ne voyant pas seulement en moi ton créateur, ton roi et ton Dieu, mais encore te regardant toi-même comme ma véritable épouse. Dès ce moment, mon honneur est le tien,...
Page 107 - ... ce grand saint. Mais , pour ne pas sortir du cercle où l'obéissance m'a renfermée, je devrai, contre mon désir , passer rapidement sur certaines choses ; sur d'autres je serai peut-être trop longue, tant je suis inhabile à- rester dans les limites d'une parfaite convenance. Je me contente donc de conjurer, pour l'amour de Dieu , ceux qui ne me croiraient pas , d'en faire l'épreuve ; ils verront par expérience combien il est avantageux de se recommander à ce glorieux patriarche, et de...
Page 170 - Dieu : n'ayez d'affection que pour les choses du Ciel , et non pour celles de la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée en Dieu avec Jésus-Christ : lorsque Jésus-Christ , qui est votre vie , viendra à paraître, vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire. Louez Dieu , louez Dieu. 3^".
Page 38 - Car la parole de Dieu est vivante et efficace ; et elle perce plus qu'une épée à deux tranchants ; elle entre et pénètre jusque dans les replis de l'âme et de l'esprit, jusque dans les jointures et dans les moelles ; et elle démêle les pensées et les mouvements du cœur.
Page 106 - ... divine , je mêlais des imperfections et des fautes sans nombre , tandis que pour le mal , la recherche et la vanité, je trouvais en moi une adresse et une activité admirables. Plaise au Seigneur de me le pardonner ! Connaissant aujourd'hui par une si longue expérience l'étonnant crédit de saint Joseph auprès de Dieu , je voudrais persuader à tout le monde de l'honorer d'un culte particulier. Jusqu'ici j'ai toujours vu les personnes qui ont eu pour lui une dévotion vraie et soutenue par...