antoine arnauld desorbonne

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 392 - ... mais qu'il y en a beaucoup en tant que l'une représente une chose et l'autre une autre ; et même que leur cause doit être d'autant plus parfaite que ce qu'elles représentent de leur objet a plus de perfection.
Page 503 - Ces deux choses étant supposées, il est certain que l'esprit peut voir ce qu'il ya dans Dieu qui représente les êtres créés, puisque cela est très spirituel, très intelligible et très présent à l'esprit. Ainsi, l'esprit peut voir en Dieu les ouvrages de Dieu, supposé que Dieu veuille bien lui découvrir ce qu'il ya dans lui qui les représente.
Page 55 - ... cause, il ya quelque chose qui tient comme le milieu, à savoir l'essence positive d'une chose, à laquelle l'idée ou le concept de la cause efficiente se peut étendre en la même façon que nous avons coutume d'étendre en géométrie le concept d'une ligne circulaire la plus grande qu'on puisse imaginer au concept d'une ligne droite, ou le concept d'un polygone rectiligne qui a un nombre indéfini de côtés au concept du cercle.
Page 214 - Nous voyons le soleil, les étoiles et une infinité d'objets hors de nous ; et il n'est pas vraisemblable que l'âme sorte du corps et qu'elle aille, pour ainsi dire, se promener dans les cieux pour y contempler tous ces objets. Elle ne les voit donc point par eux-mêmes ; et...
Page 187 - ... qui composent un morceau de cire ont des figures fort différentes de celles qui composent un morceau de fer. J'appelle donc...
Page 432 - ... que j'y ai fouvent rêvé depuis. Mais plus j'y fonge , & moins je trouve de folidité à tout ce qu'il croit avoir démontré. Je ne m'étonne pas de ce que vous dites, qu'il porte à Dieu; car il a un certain air grand & magnifique , qui enlevé & qui éblouit : 'mais vous m'avouerez, que ce livre n'en feroit que plus dangereux , fi l'idée qu'il donne de Dieu n'étoit pas conforme aux vérités de la foi ; c'eft-à-dire , à ce qu'il a daigné nous révéler de fa conduite envers les hommes,...
Page 169 - L'anéantissement d'un être est pour nous inconcevable ; nous n'en avons aucun exemple dans la natur;' ; toute notre raison s'y oppose. Pourquoi forcerions-nous donc et notre imagination et notre raison, pour tirer ces êtres pensants de la condition de tous les autres êtres, qui étant une fois, ne retombent jamais dans le néant? et pourquoi craindrions-nous pour nos âmes, qui sont infiniment plus nobles que les corps, l'anéantissement que nous ne craignons pour aucun des corps3?
Page 96 - Moine, opposait à la philosophie nouvelle : «c'est, dit-il, un paradoxe ridicule, de s'imaginer que les plus anciens aient toujours été les plus savants, par cette raison que le nombre des siècles augmente la corruption générale de la nature humaine et avec elle l'aveuglement de la raison naturelle. Si cela était, il faudrait qu'il y eût avant le déluge de plus habiles médecins, de plus savants géomètres...
Page 281 - La seconde raison qui peut faire penser que nous voyons tous les êtres à cause que Dieu veut que ce qui est en lui qui les représente nous soit découvert, et non point parce que nous avons autant d'idées créées avec nous que nous pouvons voir de choses, c'est que cela met les esprits créés dans une entière dépendance de Dieu, et la plus grande qui puisse être ; car cela étant ainsi...
Page 195 - Monsieur, comme il entre en matière. Il n'examine pas Si ce qu'il suppose comme indubitable, parce qu'on le croit ainsi d'ordinaire, doit être reçu sans examen. Il n'en doute point. Il le prend pour un de ces premiers principes qu'il ne faut qu'envisager avec un peu d'attention pour n'en point douter. Il ne se met donc point en peine de nous le persuader par aucune preuve. Il lui suffit de nous dire « qu'il croit que tout le monde en tombe d'accord, » Cependant, vous voyez qu'après nous avoir...

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