La société française et la société anglaise au XVIIIe siècleM. Lévy frères, 1864 - 254 pages |
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La société française et la société anglaise au XVIIIe siècle Cornelis de Witt Affichage du livre entier - 1864 |
La société française et la société anglaise au XVIIIe siècle: études historiques Cornelis Henri de Witt Affichage du livre entier - 1864 |
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 217 - A l'égard du peuple, il sera toujours sot et barbare, témoin ce qui vient de se passer à Lyon. Ce sont des bœufs auxquels il faut un joug, un aiguillon et du foin.
Page 199 - Jamais les philosophes ne feront une secte de religion : pourquoi? c'est qu'ils n'écrivent point pour le peuple, et qu'ils sont sans enthousiasme. Divisez le genre humain en vingt parts, il y en a dix-neuf composées de ceux qui travaillent de leurs mains, et qui ne sauront jamais s'il ya eu un M.
Page 82 - Si on parvient, dit-il, à diminuer l'autorité des parlements et leurs prétendus droits, il n'y aura plus d'obstacle à un despotisme assuré ; si, au contraire, les parlements s'unissent pour s'y opposer par de fortes démarches, cela ne peut être suivi que d'une révolution générale dans l'État.
Page 62 - Sur vingt seigneurs de la Cour, il y en a quinze qui ne vivent point avec leurs femmes et qui ont des maîtresses; rien n'est même si commun à Paris entre particuliers : il est donc ridicule de vouloir que le Roi, qui est bien le maître, soit de pire condition que ses sujets et que tous les rois ses prédécesseurs.
Page 144 - Pendant cette ouverture, il y avoit dans la chambre un chien danois du prince ; ce chien, sans que personne ait eu le temps de l'empêcher, s'est jeté sur son cœur et en a mangé les trois quarts, ce qui marquerait une certaine malédiction ; car un chien comme celui-là ne doit point être affamé , et pareille chose n'est jamais arrivée.
Page 162 - L'Angleterre est à présent le plus libre pays qui soit au monde, je n'en excepte aucune république ; j'annelle libre, parce que le prince n'a le pouvoir de faire aucun tort imaginable à qui que ce soit , par la raison que son pouvoir est contrôlé et borné par un acte; mais, si la chambre...
Page 120 - Un grand seigneur est un homme qui voit le roi , qui parle aux ministres , qui a des ancêtres , des dettes et des pensions. S'il peut avec cela cacher son oisiveté par un air empressé, ou par un feint attachement pour les plaisirs, il croit être le plus heureux de tous les hommes.
Page 17 - ... absolument guéri trois mois après. Dès que j'appris cela, je saisis cette occasion de faire ma cour, je fis bien vite informer par enquête, certificat, etc., je n'épargnai pas les courriers et les lettres au subdélégué pour être promptement servi, et j'envoyai cela tout musqué au petit bonhomme La Vrillière (1), qui me répondit sèchement que voilà qui était bien, et que personne ne révoquait en doute le don qu'avaient nos rois d'opérer ces prodiges.
Page 121 - D'ailleurs ce roi est un grand magicien : il exerce son empire sur l'esprit même de ses sujets ; il les fait penser comme il veut. S'il n'a qu'un million d'écus dans son trésor, et qu'il en ait besoin de deux , il n'a qu'à leur persuader qu'un écu en vaut deux, et ils le croient. S'il a une guerre difficile à soutenir, et qu'il n'ait point d'argent...
Page 198 - ... on est si tiède à présent sur tout cela, qu'il n'ya plus guère de fortune à faire pour une religion nouvelle ou renouvelée.