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Mf. de la Bibliothéque du Roi, & celles qui fe font trouvées dans trois Mff. de la Bibliothéque de Leyde. Les premieres lui ont été communiquées par M. l'Abbé d'O livet, & les autres par M. Burman. L'acquifition qu'il a faite, outre cela, d'une ancienne édition des Tufculanes, & qui ( felon lui) pourroit bien être la premiere de toutes, ne lui a pas été peu utile ; & la notice qu'il en donne ici en fait concevoir très-bonne opinion. Comme il s'eft fait une loi de ne rien repeter ici de ce que les autres Commentateurs ont obfervé fur ces deux Pieces, & qu'ils n'ont laiffé prefque rien à remarquer fur ce qu'elles offrent de plus philofophique & de plus agréable: il craint d'être tombé quelquefois dans la fechereffe. Mais quoique la plupart de fes notes ne tendent qu'à épurer le Texte de Ciceron, fi fouvent défiguré par l'ignorance des Copiftes; on peut dire qu'outre la fineffe d'une faine & judicieufe critique

d'où ces remarques empruntent leur mérite capital, elles font écrites avec tout le goût & tout l'agrément dont elles font fufceptibles, & qui peuvent en rendre la lecture intereffante.

Du refte, M. le P. Bouhier va au - devant d'une objection que font certaines gens; Que c'eft fe tourmenter en vain , que de propofer des conjectures pour corriger dans le Texte de Ciceron de prétendues fautes de Copiste, lefquelles ne font le plus fouvent que de pures négligences de l'Ecrivain même. A quoi le favant Critique répond; que fans prétendre difculper abfolument Ciceron de quelques négligences de ftyle, il eft perfuadé qu'elles étoient chez lui très-rares & très-légeres; au lieu que les erreurs des Copiftes étoient fi fréquentes & fi groffieres, dans le fiécle même de cet Orateur, qu'il dit quelque part à ce propos, ce propos, de latinis, quò me vertam nefcio; ita mendose & fcribuntur, & veneunt :

quant

quant aux Livres Latins, je ne fais de quel côté me tourner : tant ils for tent pleins de fautes, & des mains de ceux qui les tranfcrivent, & des Boutiques de ceux qui les vendent. Cette réponse de M. le P. Bouhier paroît confirmée par le témoignage d'Afconius - Pedianus, célébre Grammairien contemporain d'Augufte, & qui fur une faute de langage trouvée dans quelque écrit de Ciceron, n'héfita point à dire qu'il aimoit mieux attribuer ce vice une faute de Copifte, qu'à l'Orateur

Romain.

» Je n'ai donc garde ( dit en fi » niffant fa Lettre M. le P. Bou» hier) je n'ai garde de me repen»tir d'employer quelques momens » de loifir à purger les Ouvrages de » ce grand homme, des vices de » cette nature qui peuvent y refter. » Il me femble que je lui rends en quelque maniere le plaifir, que j'ai pris toute ma vie à le lire, fi »je parviens à le délivrer d'une par»tie des taches qui le défigurent, May.

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& qui diminuent la vénération; » qu'on doit avoir pour lui. Que s'il m'arrive de m'égarer quelquefois dans une route auffi incertaine (continue-t-il en s'adreffant à M. l'Abbé d'Oliver,) »je ne ferai ni furpris, ni mortifié, de me voir redreffé par une main » habile. La vôtre, Monfieur, eft » plus propre qu'aucune autre, à >> me rendre, avant toute autre » ce bon office ; & ce n'est qu'à » cette condition que je vous abandonne mes remarques.

DISSERTATIO MEDICA inauguralis de Medicinæ utilitate in Jurifprudentia, quam confenfu gratiofi Collegii Medici, præfide Laurentio Heifero, Medicine Doctore, Théorie Chirurg. & Botan. P. P. V. Academ. Caf. Natur. Curiof. nec non Regie Berolin. Colleg. famigeratiffimi H. T. Decano, &c. pro gradu Doctoris defendet Johannes-Martinus Starck, MoenoFrancofurtenfis. Die 12. Junii, an 1730. Helmæftadii, Typis Pauli Dicterici Schnorrii. Acad. Typog. C'eft-à-dire : Differtation fur l'utilité de la Medecine dans la Jurifprudence, foutenue à Helmeftadle 12. Juin 1730. fous la Préfidence de M Laurent Heifter. Par Jean-Martin Starck, De l'Imprimerie de Paul Schnorri. vol. in-4°. pp. 60.

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