Recueil choisi de traits historiques et de contes moraux: avec la signification des mots en anglois au bas de chaque page ...

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Imprimé par J. Desnouës, 1820 - 299 pages
 

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Page 260 - Is recevoir, et du bien pour la nourrir ? Tu sers, tu n'as rien, Lucette n'est pas assez riche pour fournir à ton entretien et au sien : Perrin , ce n'est pas ainsi qu'on se met en ménage.
Page 121 - est plus capable que moi ; il nourrit mon père, ma mère, et mes sœurs ; s'ils le perdent, ils mourront tous de misère ; conservez leur vie en conservant la sienne, et faites-moi périr, moi qui ne puis leur être d'aucun secours.
Page 126 - France, qui furent le prix du commodore , de ses officiers, des matelots et des soldats, sans que le roi entrât en partage du fruit de leurs fatigues et de leur valeur. Ces richesses, circulant bientôt dans la nation, contribuèrent à lui faire supporter les frais immenses de la guerre.
Page 135 - L'officier consentit implicitement à toutes les conditions. Les duellistes se rencontrèrent le lendemain à l'heure et au lieu dont ils étaient convenus ; mais au moment que l'officier se mettait en garde, le docteur lui présenta un pistolet d'arçon. "Quoi!" dit l'officier, " avez-vous le dessein de m'assassiner?" — " Non," dit le docteur, " mais il faut qu'à l'instant vous dansiez un menuet, autrement vous êtes un homme mort.
Page 70 - L'ordre expédié, le malade crut que Mead alloit ordonner ce qui convenoit à son état ; mais ce médecin persista dans sa résolution jusqu'à ce que son ami fût rendu à sa famille. Après cet élargissement, Mead traita le ministre, et lui procura en peu de temps une guérison parfaite.
Page 234 - ... votre présence ? Ne vous refusez pas à ses vœux , et venez voir les heureux que vous avez faits. . . . Venez. — Je vous l'ai déjà dit , mon ami , vous vous méprenez.
Page 264 - Perrin, après un travail pénible, revenait un jour dîner avec son épouse ; il vit passer sur la grande route deux hommes dans une voiture, qui versa à quelques pas de lui ; il courut porter du secours ; il offrit les chevaux de sa charrue pour transporter les malles ; il pria les voyageurs de venir se reposer chez lui. Ils n'étaient point blessés. Ce...
Page 129 - Elle cède à la tendresse de son fils, en se reprochant de retarder sa fuite. Déjà la cendre tombe sur eux; les, vapeurs et la fumée, dont l'air est obscurci, font du jour la nuit la plus sombre. Ensevelis dans les ténèbres, ils n'ont, pour guider leurs pas tremblans, que la lueur des flammes qui les environnent. On n'entend, de toutes parts, que des gémissemens et des cris, que l'obscurité rend encore plus effrayan?.
Page 208 - L'aîné s'excusa sur sa jeunesse, et supplia l'empereur de disposer à son gré dela succession. Alors Kang-Hi se mit à genoux devant le lit de son père ; il baigna de larmes la main que l'empereur lui tendoit ; et, après un moment de silence, " Pour moi, mon père," dit-il, " je me sens
Page 259 - XERRIN avoit reçu le jour en Bretagne dans un village auprès de Vitré. Né pauvre, et ayant perdu son père et sa mère avant de pouvoir en bégayer les noms , il dut sa subsistance à la charité publique. Il apprit à lire et à écrire. Son éducation ne s'étendit pas plus loin. A l'âge de quinze ans, il servit dans une petite ferme, où on lui confia le soin des troupeaux. Lucette, jeune paysanne du voisinage, fut, dans le même temps , chargée de ceux de son père.

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