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à la Haye et Amsterdam,

CHEZ LES FRÈRES VAN CLEEF.

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RECUEIL DE PIÈCES

DIPLOMATIQUES.

Nous avons terminé le premier volume de cette collection qui parut au mois d'octobre dernier, en exprimant le vœu « que la Hollande et son Roi pussent << recueillir d'équitables compensations pour tant de » pénibles sacrifices. » Alors la suspension d'hostilités qui de fait s'est prolongée jusqu'à ce jour, venait d'être acceptée et nous publiâmes les trois protocoles du 12, du 18 et du 23 août, constatant, sous les Nos 32, 33 et 34, la rentrée des armées hollandaises et françaises et la proposition d'armistice.

Cependant ce vœu ne s'est pas encore accompli et dèslors la prolongation de cet état de choses nous engage à réunir dans un nouveau volume la suite des pièces diplomatiques concernant cette matière, pour servir, non à une histoire critique ou secrète des négociations, mais de documens à consulter pour retracer quelque jour une époque qui, par la persévérance et le patriotisme hollandais, comme par sa durée et son influence sur les destinées de l'Europe, occupera une place intéressante dans les annales du monde.

Le 4 août 1831 les plénipotentiaires du Roi avaient remis à la Conférence les pleins pouvoirs pour discuter, arrêter et signer un traité de paix. Ces pleins pouvoirs portent :

<< PLEINS POUVOIRS, pour Messieurs A. R. Falck et Hugo baron van Zuylen van Nyevelt.

GUILLAUME, par la grâce de Dieu, Roi des PaysBas, Prince d'Orange-Nassau, Grand-Duc de Luxembourg, etc., etc., etc..

Les plénipotentiaires d'Autriche, de France, de la Grande-Bretagne, de Prusse et de Russie, réunis en conférence à Londres, ayant exprimé à Notre ministre des affaires étrangères leur espoir que, nonobstant les déclarations renfermées dans l'office adressé de Notre part à la Conférence le 12 juillet dernier, des négociations nouvelles tendantes à la conclusion d'un traité définitif par rapport à la Belgique, sons les auspices des cinq Cours, pourraient amener un accord essentiellement désirable pour la paix générale et propre à satisfaire à Nos droits et intérêts; et ayant engagé Notre susdit ministre à Nous proposer de faire munir Nos plénipotentiaires à Londres des pouvoirs et instructions nécessaires à l'effet de discuter, d'arrêter et de signer le traité en question; Nous, voulant donner une nouvelle preuve de Notre désir de parvenir à un arrangement définitif par rapport à la Belgique, avons donné et donnons par les présentes Nos pleins-pouvoirs aux

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