Fonctions des diverses espèces de Grammaires.. Style. Critique. Ses espèces Fausse érudition, corruptrice du goût. .. Critique réduite à ses bornes. Éditions ad usum. Réflexions, doutes, observations. Vaugelas, Ménage, Autres travaux de l'Académie. pages 37 39 La quantité de règles ne doit point gêner la liberté du style Projet d'un journal de l'Académie. Combien une bonne critique seroit nécessaire. La langue peut encore être perfectionnée. Dictionnaire étymologique des Origines. Dictionnaire radical. d'Idiotismes et de Proverbes. Glossaires.. Dictionnaires phraséologiques . S'il faut employer les vers pour traduire les poëtes. 150 Partis au sujet de Balzac, Vaugelas, Racine, Corneille. Apologies de la langue françoise . Question sur les inscriptions 151 155 156 159 163 170 173 S'il est toujours bon d'écrire en langue vulgaire. . Bélot. Apologie de la langue latine. Parallèle des Anciens et des Modernes Lamothe et Mme Dacier. Prose poétique. Bouhier, Lamothe, d'Olivet La langue écrite. Ses commencemens - au XVIIIe siècle. Modèles de ces variations. Orthographe de l'Académie, ou commune La langue françoise propre à toutes sortes de styles, et notice de l'histoire littéraire des écrivains fran- ... DE LA LANGUE FRANÇOISE. PREMIÈRE PARTIE. Origine et progrès de la langue françoise. AVANT de considérer la langue françoise dans sa naissance et dans ses progrès, je crois nécessaire pour mon sujet de remonter à l'origine commune des langues de l'Europe moderne, afin de dresser, pour ainsi dire, la généalogie de la nôtre, et de donner par ce moyen des idées générales propres à faciliter le développement de son histoire particulière. Je ne ferai pas l'analyse de la parole; je ne chercherai pas comment l'homme est parvenu å fixer, par la voix, l'attention et là conception de ceux à qui il vouloit communiquer ses pensées (A). Tome Ier. I L'examen du mécanisme du langage, de la flexibilité des organes, de l'émission des sons, celui des principes de métaphysique naturelle, qui ont rangé chaque expression sous certaines classes de mots, connues sous le nom de parties du discours; cet examen, dis-je, est du ressort de la grammaire; il nécessite des discussions philosophiques éloignées de mon sujet. Je ne m'occuperai que d'un système de sons déjà formés, et suffisamment organisés : de la langue, telle qu'ellé subsiste, telle qu'elle est parlée; et je laisserai de côté les questions, d'ailleurs si importantes, sur l'origine et l'analogie des langues* (B). Mais, en regardant comme superflu de remonter à l'origine primitive du langage, et de chercher dans la nuit des temps quelles ont dû être * Selon M. Vater, les principes d'après lesquels on juge de l'affinité des nations, ne sont pas encore bien certains. Souvent les inductions que l'on tire de la ressemblance des sons ou des syllabes, cessent d'être une preuve évidente, puisque nous connoissons beaucoup de peuples qui ont adopté la langue de leurs vainqueurs, ou même celle des vaincus, quoique leur affinité soit encore un vrai problême. Il en est de même des preuves tirées de l'analogie, de la configuration physique, ou de celle du caractère, qui peut être l'effet du climat; quand les peuples ont habité plusieurs siècles de suite sous un même climat, quoiqu'ils s'y soient transplantés d'une région fort éloignée ( VATER, Annales d'Ethnographie et de Linguistique. Weimar, 1808). |