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bon ordre et à la prospérité de l'agriculture. L'EXPOSITION des lois rurales de la France, rangées dans leur ordre naturel

un double avantage.

, aura donc

D'abord, celui de renfermer, comme dans un filet, l'universalité des dispositions rurales, et de toutes celles qui offriront quelque analogie.

Le second avantage sera de tenir des cadres tout préparés pour les dispositions rurales qui auroient été omises, ou qui viendroient à être publiées par la suite; de sorte que, quelque changement qui puisse s'introduire dans cette matière, le plan de l'ouvrage n'en recevra aucune atteinte ni aucun ébranlement.

Une singularité qu'il est bon de remarquer, c'est que l'ouvrage est mis à l'abri de toute contradiction et de toute censure, par la manière dont il est traité.

En effet, l'ouvrage ne présente aucune hypothèse, aucune discussion qui puisse mettre le lecteur aux prises avec l'auteur ; car celuici ne dit rien d'après lui-même; il ne fait que l'office de rapporteur: il produit aux

yeux les diverses dispositions des lois, sans

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laissant à chacun le soin

éloge ni censure
de juger la loi elle-même.

Le seul mérite qui soit propre à l'auteur, dans cette production, c'est la conception d'un plan nouveau, le rapprochement d'une foule de lois et règlemens épars et disséminés, leur ordre, leur classification; c'est d'avoir tiré de l'obscurité des dispositions oubliées, et d'avoir placé chacune d'elles dans un jour convenable, pour leur faire produire quelque effet. Mais il en restera toujours la preuve des difficultés attachées à la confection d'un Code ral, et l'explication des retards qu'il a éprouvés jusqu'ici, et qu'il éprouvera encore long-temps.

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Un autre genre de mérite qu'on ne pourra du moins contester à cet ouvrage, est celui de l'à-propos, qui vient sí heureusement répondre à l'empressement général.

Je parle de ce mérite avec d'autant plus de franchise, qu'il ne m'appartient pas (au moins tout-à-fait), et que je le revendique pour autrui.

Commencé depuis plusieurs années, et destiné seulement à me fournir les renseignemens

analogues à mes occupations journalières, ce recueil seroit sans doute resté entre mes mains dans une espèce de détention, sans des hommes recommandables qui se sont empressés de le tirer de son obscurité pour le mettre en évidence.

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