Annales de la science agronomique française et étrangère

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Berger-Levrault, 1887
 

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Fréquemment cités

Page 130 - Om. 025 de longueur. Elle est de forme cylindrique et allongée, munie de seize pattes et d'une tête noire, forte, résistante, formée de deux calottes écailleuses aux parties latérales desquelles sont les yeux. La bouche se compose de deux fortes mandibules cornées et tranchantes, deux mâchoires latérales, une lèvre inférieure mince et coupante. Sa couleur est blanche et pâle avec quelques...
Page 47 - ... pièce de cannes, étant persuadé que les têtes de cannes plantées, ne produisent jamais d'aussi belles cannes que les tronçons que l'on coupe dans le corps de la canne, qui ayant plus de suc et de sève, ont par conséquent plus de force, pour pousser des racines et des rejetions gros et vigoureux.
Page 35 - ... sécheresse y soit plus à craindre, soit que la surveillance y soit moins active, les incendies dévastent souvent des étendues considérables de terrain et durent parfois plusieurs jours. Les lisières sont donc indispensables et le terrain que l'on y consacre n'est point perdu. Elles doivent être rapprochées les unes des autres pour que les charrettes n'aient pas besoin de pénétrer dans les pièces lorsque le terrain est détrempé par les pluies; c'est pourquoi, au lieu de découper...
Page 32 - ... de consacrer le prix qu'il coûte à l'amélioration et à l'amendement des plantations déjà existantes. La valeur du bois provenant du défrichement peut être assez élevée pour qu'on puisse en tenir compte dans quelques rares localités. Lorsque l'on veut mettre une terre en culture, les gros bois sont mis de côté pour être employés comme combustible ou bois d'œuvre, et toutes les branches et menus bois sont brûlés sur place pour en. débarrasser le terrain. Parfois, afin de diminuer...
Page 129 - ... taille, de couleur gris cendré ; l'abdomen, qui ne dépasse pas les ailes dans l'état de repos, est terminé par une houppe de poils. La femelle est plus petite que le mâle; ses ailes sont plus larges et son abdomen est dépourvu de. poils; de plus, elle ne peut voler comme les mâles, elle saute. Ces deux papillons sont essentiellement nocturnes. Le jour, ils restent blottis dans les herbes et les brousses ; ils ne sortent que le soir pour s'accoupler.
Page 3 - Indes; pour appuyer cette assertion, il raconte qu'en 1525, l'anglais Thomas Gage, faisant le voyage de la Nouvelle-Espagne et étant en rade de la Guadeloupe, des sauvages lui apportèrent plusieurs sortes de fruits et entre .autres des cannes à sucre. Or, il est certain que jamais les espagnols n'ont cultivé un pouce de terrain dans les petites Antilles. Il est vrai qu'au deuxième voyage de Christophe Colomb, ils y mirent des porcs pour que leurs flottes pussent y trouver de la viande fraîche;...
Page 33 - ... qui pourraient plus tard envahir la plantation. Nous savons que la matière organique contenue dans les terres est le principal élément de leur fertilité, et que lorsqu'elle est épuisée par un système de culture défectueux, il est beaucoup plus difficile de la remplacer que de reconstituer...
Page 34 - ... larges pour que les véhicules puissent y circuler avec facilité. A la Guadeloupe, on donne aux pièces ainsi délimitées la valeur d'un hectare; à Cuba, elle varie de 1 à 5 hectares. Cette division présente les avantages suivants. Elle facilite la surveillance de toutes les plantations et elle établit des chemins pour le transport des engrais et de la récolte. Elle permet de combattre plus facilement les incendies qui se déclarent parfois dans les cannes, soit accidentellement, soit...
Page 32 - ... souvent plus avantageux de consacrer le prix qu'il coûte à l'amélioration et à l'amendement des plantations déjà existantes. La valeur du bois provenant du défrichement peut être assez élevée pour qu'on en puisse tenir compte dans certaines localités ; mais à la Guadeloupe, il n'a aucune valeur sur pied et lorsqu'il est abattu et façonné, son prix relativement élevé ne représente que le coût de la main-d'œuvre dépensée. Lorsqu'on...
Page 33 - ... prenne la peine de les déplacer et de les mettre en tas; on a seulement soin de les faire tomber les uns sur les autres et dans le même sens; les gros arbres sont laissés intacts, et on continue ainsi jusqu'à l'extrémité du terrain à défricher. Au bout de quelques jours et quand les feuilles sont assez sèches, on y met le feu; toutes les herbes et les branchages se consument et il ne reste sur le sol que les plus gros bois dépourvus de leurs brindilles et de leurs épines ou aiguillons;...

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