Images de page
PDF
ePub
[ocr errors][ocr errors][ocr errors]

appelle l'attention de la Société sur l'opinion manifestée par la Société de Boulogne-sur-Mer, concernant le classement par rang d'utilité des brebis qu'il convient de présenter à la lutte des béliers Leicester ou d'Ishley; celle opinion étant en désaccord avec celle qui se trouve exprimée sur le même objet dans le no 25 de notre Recueil pour 1827, il désire qu'on lui fasse connaître le résultat des expériences qui tendraient à confirmer cette dernière. La lettre dont il s'agit est renvoyée à la commission des laines chargée de la réponse.

M. le secrétaire perpétuel donne lecture d'une autre Tettre qui lui a été adressée par M. Lemarié, l'un de nos correspondants; il fait hommage à la Société du modèle d'un instrument propre à semer le plâtre sans qu'il soit emporté par le vent comme lorsqu'on le sème à la volée et d'éviter à l'homme un travail pénible, également contraire à la santé. MM. Justin, Lafosse, Agneray et Lecarpentier, sont chargés d'examiner plus particulièrement cet instrument, et d'en rendre compte à la Société.

[ocr errors]

M. Toussin donne lecture d'une note indiquant la description d'un nouvel instrument propre à peser les moutons, lorsque le droit d'octroi à percevoir sur ces animaux sera établi, non par tête, mais relativement au poids. Cette note est accompagnée d'un dessin.

M. Dubuc communique un rapport concernant la notice sur le lait bleu envoyée à la Société par M. Germain, pharmacien à Fécamp; il pense que cette notice doit être considérée comme faisant exception à tous les ouvrages qui ont été jusqu'ici publiés sur le lait bleu qu'en conséquence la Société doit des remercîments à M. Germain pour la communication qu'il lui a faite.

Séance du 14 Mai.

M. le président donne lecture d'une lettre de M. le préfet, ayant pour objet de communiquer une lettre de Son Exc. le ministre des manufactures et du commerce. Elle fait connaître que le ministre a lu avec beaucoup d'intérêt le rapport adopté par la Société concernant les moyens de propager la culture du mûrier, et témoigne le désir qu'elle s'occupe de réaliser les vues qu'elle a indiquées : cette lettre sera déposée aux archives.

Organe de la commission chargée par l'administration de reconnaître les causes de l'insalubrité, cause de l'épidémie qui a désolé, en 1828, les rives de la Seine, M. le secrétaire perpétuel donne lecture d'un rapport sur cette importante question, et propose d'employer concurrement dans les plantations l'aune, l'ypréau. Ce rapport sera adressé à M. le préfet.

Séance du 27 Mai.

la

M. Goube lit une note sur le désir émis par Compagnie de voir remplacer nos pressoirs à cidre par un nouveau mécanisme. Il annonce que M. Lemarié, de Touffreville, présent à la séance, et membre correspondant, a répondu à cet appel et va présenter un nouveau modèle.

Il ajoute que ce même membre présente encore d'autres modèles d'un manége portatif, un extirpateur à cinq pieds, une hone à cheval.

M. Lemarié reçoit les remerciments de la Société, explique son nouveau pressoir, et M. le président nomme commissaires MM. de Merval, Dulesmont Justin et Agneray, pour examiner ces modèles divers, et en faire le rapport.

P

Séance du 11 Juin.

M le Secrétaire perpétuel, qui avait été chargé de faire venir des Pays-Bas une nouvelle variété de pommes de terre, annonce qu'il a reçu huit de ces tubercules. Comme le germe commençait à paraître, il en a fait la distribution entre quelques membres de la Société qui les ont fait planter, et rendront compte des résultats.

Il donne ensuite lecture d'une lettre de M. Lemarié qui annonce l'envoi fait par lui à la Société d'une nouvelle charrue de son invention; il en donne la description comparative avec deux espèces de charrues

écossaises.

M. Prévost fils, pépiniériste, fait hommage à la Société de plusieurs exemplaires d'un ouvrage ayant pour titre Catalogue descriptif, méthodique et raisonné des espèces, variétés et sous-variétés du genre rosier, cultivés chez cet horticulteur. M. le président adresse à M. Prévost les remercîments de la Société, et fait la distribution desdits exemplaires entre les membres du bureau.

M. le Secrétaire perpétuel donne lecture d'une lettre adressée à la Société par M. le préfet, qui invite la Société à faire l'avance des fonds nécessaires pour étudier les plans, nivellement et projet de dessèchement des marais communs d'Anneville, Berville et Yville. Il annonce en même temps l'intention où il est de faire faire au conseil général la proposition formelle de rembourser cette dépense à cette lettre il joint une expédition d'un arrêt qui autorise en particulier de mettre en état de curage les fossés et tranchées qui traversent actuellement ces marais, à la condition de profiter de la tourbe qu'il extraira dans le cours de cette opération.

Cette lecture est suivie de celle d'un rapport de la commission des desséchements, qui conclut à ce que la Société fasse l'avance des fonds nécessaires à la dépense dont il s'agit, et ce jusqu'à concurrence de 1,000 à 1,200 francs.

Cette proposition est adoptée, et la Société décide que la somme dont M. le trésorier est autorisé à faire l'avance est fixée à 1,200 francs.

Séance du 25 Juin:

M. le préfet prévient la Société que l'ingénieur chargé d'étudier les moyens de desséchement des marais d'Yville et d'autres communes, est chargé de se mettre, à cet égard en rapport avec M. le président.

M. le secrétaire perpétuel demande que la commission d'agriculture s'occupe de l'examen de la nouvelle charrue dernièrement envoyée par M. Lemarié; il est chargé d'inviter la commission à se réunir le plus promptement possible pour s'occuper de cet objet.

M. le président signale à la Société, M. Dubuc, l'un de ses membres résidants, comme ayant remporté un des prix fondés par M. de Monthyon, pour la découverte d'un parement dont l'emploi ne doit avoir aucune influence nuisible aux ouvriers employés aux tissages. des toiles, qui permet aux tisserands de travailler dans toutes les localités, et qui les exhume des bas-fonds. où souvent leur santé s'altère. M. Dubuc, présent remercie la Compagnie; il dépose, pour les archives, un exemplaire des Prix décernés, en 1829, par l'Académie royale des sciences.

[ocr errors]

M. Toussin lit un Mémoire, extrait de l'Encyclopédie anglaise, sur la fabrication du cidre. M. Toussin propose d'accorder une gratification de 150 fr. à un cultivateurqui se sert de ces procédés, et d'autres dont il garantit.

la bonté. La Société renvoie le Mémoire à l'examen d'une commission, que M. le président compose de MM. Toussin, Lebret, Dubreuil, Dubuc, Justin et Gossier.

M. Lebret présente à la Société des fraises de sa récolte, qui sont d'une grosseur surprenante, et' qui répandent un parfum très-agréable.

RAPPORT

De M. Quesney, sur un No du Journal d'Agriculture des Pays-Bas.

MESSIEURS,

Le numéro du mois dernier du Journal d'agriculture des Pays-Bas a été renvoyé à mon examen. Il est digne de fixer votre attention; c'est peut-être le meilleur des ouvrages périodiques auxquels la Société soit abonnée. Voici l'analyse de ce que contient le no dont je suis chargé de vous faire le rapport:

M. Mathieu de Dombasle a traité dans un mémoire la question de la hausse et de la baisse dans les prix des subsistances. Il commence par repousser l'opinion qui s'était aceréditée il y a quelques années, « que les

[ocr errors]

perfectionnements de notre agriculture avaient occa«<sionné l'avilissement du prix des denrées, parce qu'il <«<< en résulte que la terre produit trop. »

Il est possible, dit-il, que, dans une période, la terre produise trop de céréales, surtout depuis que la pomme de terre est devenue base alimentaire; mais pourquoi nos cultivateurs, quand ils s'aperçoivent ou prévoient qu'un produit est trop abondant, n'en exigentils pas un autre du sol? alors la masse des produits serait encore plus considérable, mais plus variée, de sorte que chacun trouverait son emploi. De là plus d'économie dans

« PrécédentContinuer »