Images de page
PDF
ePub
[ocr errors]

(XXXIVe CAHIER.) Trimestre de Juillet 1829.

[ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

Sur le rapport de M. Leprévost, vétérinaire, la Société décide qu'il sera fait acquisition de deux forces à tondre les brebis, de l'invention de M. le chevalier de Speek.

La Société, sur la proposition de M. Justin, arrête que le local où sont déposés tous les instruments aratoires et les modèles qui s'y rapportent, sera ouvert au public depuis dix heures du matin jusqu'à une heure. Elle invite MM. les cultivateurs, et notamment les charrons el forgerons, à lui présenter leurs observations sur les perfectionnements dont ces instruments ou modèles seraient susceptibles. Elle s'empressera aussi de les confier aux cultivateurs et artisans qui en formeraient la demande. M. Prévost, pépiniériste, donne lecture d'un rapport sur une traduction faite par M. Toussin, d'un mémoire

extrait de l'Encyclopédie anglaise, ayant pour objet la culture des pommiers à cidre.

Séance du 23 Juillet.

Il est procédé, suivant l'ordre du jour, au renouvellement du bureau. Sont nommés,

MM. DUBUC, Président.

LE PASQUIER, Vice-Président.

A. TOUSSIN, Secrétaire du bureau.

La Société décide ensuite qu'elle souscrira pour une somme de 200 francs à l'érection de la statue en l'honneur de P. Corneille.

Séance du 30 Juillet.

M. Heugue, correspondant, fait hommage d'un mémoire sur la manière d'engraisser les bestiaux à l'étable. Ce mémoire est renvoyé à l'examen de M. Justin.

M. le président donne lecture de deux lettres de M. le Préfet, l'une demandant l'opinion de la Société sur un journal ayant pour titre le Cultivateur; la deuxième, pour annoncer le passage, dans la ville de Rouen, de Madame la Dauphine.

M. Justin lit un rapport au nom de la commission des laines. Il conclut à décerner le prix proposé pour la tonte des agneaux à M. Louis Dargent.

M. Prévost, pépiniériste, au nom d'une commission, conclut d'accorder le prix de 600 fr. à M. Demiannay, pour les plantations qu'il a exécutées.

M. Dubuc communique à la Société quelques observations sur le chêne quercitron.

Sur la proposition de M. Vanier, la Compagnie arrête qu'il sera nommé, par le bureau, une commission chargée de recueillir les renseignements sur l'état de l'agriculture dans le département.

M. Nas Massieu est nommé membre correspondant

Séance du 13 août.

M. Vanier lit un mémoire sur les avantages du partage et de l'aliénation des biens communaux. Une commission, composée de MM. de la Prévotière, Justin, Goube, Quesney, Dubreuil, Le Pasquier, est chargée d'examiner ce travail.

M. Dubuc lit un mémoire,

1° Sur la multiplication des pommes de terre effeuillées; 2o Sur l'inutilité du chaulage des blés;

3o Sur la manière de gouverner les vaches, pour prévenir le lait bleu.

Séance du 27 août.

M. Le Pasquier, au nom de la commission, lit un rapport sur le mémoire de M. Vanier relatif aux biens communaux. Il conclut à ce que ce mémoire soit adressé au conseil général, en supprimant une note qui s'y trouvait insérée. La Compagnie adopte ces conclusions.

M. Leprévost, vétérinaire, rend compte à la Société d'une visite faite chez M. Havard, pour visiter soixantequinze agneaux tondus.

M. Prévost, pépiniériste, communique quelques observations sur le chaulage des blés.

NOTICE SUR LES ARBRES CONIFÈRES OU RÉSINEUX, Par M. JUSTIN,

Et Rapports sur les Nos 2139 et 3206 des Archives; présentés à la Société centrale d'agriculture de la SeineInférieure, dans sa séance du 12 mars 1829.

Messieurs,

Vous avez reconnu que les arbres conifères ou résineux méritaient tout votre intérêt pour le perfectionne

ין

ment de leur culture, puisque vous avez mis au concours la question suivante :

Quel est le meilleur mode d'élagage pour les arbres << forestiers ou de haute futaie, et notamment pour les <«< arbres résineux de la famille des conifères ? A quelle « époque de l'année convient-il d'élaguer les arbres de chaque essence? >>

[ocr errors]

En effet, une famille d'arbres de re classe, aussi précieuse que celle qui nous fournit les pins, les sapins, les mélèses, etc., était digne de fixer toute votre attention; et cependant personne n'a concouru : aucun mémoire ne vous est parvenu, de sorte que la question reste encore entière.

Ne pourrait-on pas attribuer le silence gardé sur cette question, et je serais assez porté à le croire, au peu de publicité que vous donnez aux objets mis au concours? Car il me semble qu'il ne suffit pas de se contenter de les insérer dans les bulletins ou extraits de vos travaux, répandus en très-petit nombre, tandis que les questions de ce genre devraient encore être imprimées séparément, et envoyées à toutes les Sociétés d'agriculture et aux journaux qui s'occupent spécialement d'économie agricole.

La Société appréciera, dans sa sagesse, jusqu'à quel point cette critique est fondée.

En attendant donc que la question qui a été mise au concours, et retirée après deux années d'épreuve, soit aujourd'hui résolue par les résultats de l'expérience; car, en agriculture comme en bien des choses, c'est là qu'il faut toujours arriver; je vais essayer, Messieurs, de vous fournir des documents et des renseignements personnels sur cet objet.

D'abord, cette question ne serait-elle point résolue par M. Filassier, directeur de la pépinière de Clamartsous-Meudon ?

« PrécédentContinuer »