Voilà, selon M. Turck, une série de questions aux quelles personne jusqu'alors n'a répondu d'une manière satisfaisante, et qu'il se propose d'examiner, afin de montrer combien sont erronées les opinions qui ont jusqu'ici servi de base à la thérapeutique, ou traitement des maladies du mouton. Quelque abondante que soit, pendant l'été, la nourriture du mouton sauvage ou moufflon errant sur les hautes montages de l'Europe et de l'Asie, il est forcé, pendant l'hiver, de vivre de mousse, de bruyères, d'écorces d'arbres, etc. Il résulte de cette alimentation qu'il ne peut que se nourrir et perpétuer son espèce; mais il n'a point ce superflu nécessaire à la secrétion de la laine. Soumis à la domesticité et au repos qui l'accompagne, bien nourri et garanti des froids rigoureux dont l'action, long-temps prolongée, devient débilitante, il se trouve avoir un excédent de substances assimilées, que son économie convertit en une toison plus ou moins épaisse. L'auteur attribue encore l'épaisseur et la longueur de la toison, dans le mouton domestique, à la sympathie qui existe, dans les mammifères, entre la peau et la muqueuse de l'estomac; l'excitation produite sur cette membrane par la surabondance de nourriture peut, selon lui, produire sympathiquement sur la peau un développement assez énergique pour contribuer à changer une simple fourrure en une toison d'autant plus épaisse que l'influence aura été plus grande. C'est également à ce jeu réciproque de puissances sympathiques que l'auteur croit pouvoir attribuer cette sueur épaisse connue sous le nom suint; c'est par ces mêmes puissances que l'urine et les excréments du mouton donnent à son fumier le degré d'activité que nous lui connaissons. La chair du mouton formée de fibres fermes et serrés, sa graisse, qui se distingue de celle des autres animaux par sa dureté et une élaboration Bien convaincu, ainsi qu'il vient d'être démontré, critique du Comme tous ceux qui ont écrit sur cette maladie, parti de douves ou ve de vers hydatides sur les membranes séreuses. L'auteur ne se dissimule e pas que lorsque la cachexie a fait des progrès, et qu'une inflammation chronique s'est développée dans le tissu des organes, on ne peut en espérer la guérison; mais il observe judicieusement que le mouton n'étant point d'une texture molle et débile, comme on l'avait prétendu, c'est à tort que, partant de ce principe faux et erroné, on a traité la cachexie par des remèdes irritants. Dans le principe de la maladie, ou lorsqu'elle n'a fait que de légers progrès, M. Turck préfère les saignées locales obtenues par des sangsues ou des ventouses scarifiées, une diète proportionnée aux forces de l'animal et à l'état de la maladie, et enfin tous les moyens tirés d'une hygiène sagement combinée. Il doit en être de même du traitement de la plupart des maladies du mouton. Renonçant à une prévention trop absolue en faveur de sa prétendue débilité, et ne dédaignant pas de se livrer à la médecine ovine, tous les vétérinaires devraient apporter plus de zèle et de soin à l'étude des maladies de ce précieux animal, ainsi qu'au choix des moyens simples et efficaces pour les combattre. Combien d'animaux domestiques sont journellement, dans les campagnes, victimes de remèdes incendiaires administrés par les empiriques (pour toutes les maladies), qu'on aurait rappelés à la vie par la diète, des évacuations sanguines lorsqu'elles sont indiquées, par des boissons mucilagineuses ou simplement délayantes, additionnées de quelques pincées de nitre, etc., etc. Comme la médecine humaine, la vétérinaire a écarté de sa thérapeutique cette poli-pharmacie, ces formules compliquées, qui ont le double inconvénient de tuer le plus souvent les animaux après un traitement très-dispendieux. Ce rapport n'est qu'une courte analyse de l'intéressant méinoire de M. Turck; il serait à désirer qu'à son exemple, et lorsque leur position le permettrait, les vétérinaires se livrassent à l'agriculture: l'exercice de ces deux branches d'économie rurale serait avantageux à l'art agricole; et c'est ici le de citer M. Boulanger, l'un de nos correspondants de l'arrondissement de Neufchâtel, aussi habile agronome que vétérinaire distingué. cas 1291 Observations Météorologiques faltes à Rouen pendant le mois d'Avril 1828, par M. Goube. Etat du Ciel. Pet. fr., gel. bl., brume, S.-E. le soir. 3 7 >> Gr. fr., pl. le m., beau le reste du jour. jour.. Gros 8 >> II >> 2 16 718 7 >> 21 » 10 » 20 Pluie. Couvt. Brume. Gelée. Neige. geux. tems. nerre. Plus haut degré de chal., de midi à 2 h.1⁄2 21 d. » le 29. Au soleil levant... A minuit..... *€°! « *P Z od.» les 1er et 4. 2 d. » le 3. Vents dominants. Ceux du N.-N.-Ouest. au Sud-Ouest. Pluie. La quantité de pluie tombée à Rouen, pendant le mois d'Avril, a été de ouces a lignes. la S. Dat. Vents dominans. Phases de la Lune. Pluie. 21 merc 8 S.-S-O. 22 jeudi 9 O.-S-0. 23 end 10 S-S.-O... 24 same 10.-S.-O.. 25 Dim 12 0.-S.-O... 26 lund 130-S.-O... 27 mar 14 E-S.-E. 28 mere 15 8.-S.-E... 29 jeudi 16 S.-E.. >> Etat du Ciel. Petit frais, très-beau tout le jour.. Petit frais, très-beau.. Petit frais, couvert, pluie. » Pet. fr., couv., pl., beau vers les 4 h. 22 Pet. fr., pluie le mat. et par intervalle. Petit frais, très-nuag., grêle et pluie.. Petit frais, quelques nuages,très-beau. Petit fr., brume, couv., pet. pl. fe s. Pet. fr., couvert, bean... N. L. Petit fr., gelée blanche, nuag., beau.. Petit frais, gel. blanche, nuag., beau. Petit frais, nuageux, beau... Petit frais, très-beau tout le jour. Petit frais, très-beau..... Petit frais, beau. Apogée. P. Q.. 31 same 18 S.-Q.. 30 vend 17 N.-E... I Petit frais, couv., pluie vers le soir. Petit frais, couvert, pluie. Petit frais, couvert, très-beau. Petit frais, très-nuageux, très-beau. Petit frais, très-nuag., qq. gout: de pl. Pet. fr., pluie, orage violent, pl. forte. Pet. fr., nuag., pl. abond., tonn., écl. Petit fr., couv., nuag., pluie la nuit.. Pet. fr., couv., nuag., qq. gout. de pl. 20 Petit frais, couvert, beau. 10 >> 12 >> II >> II >> 12 9 13 >> II >>> >> 1/ 17 10 18 >> 15 ΙΟ 15 10 >> 17 Petit frais, très-nuageux, pluie.. Grand frais, nuag., pl., beau le soir... Tempête, très-nuag., pluie par interv. Petit frais, couv., nuag., pl. par interv. II Petit frais, pluie, nuageux, beau Périgée... » Petit frais, couvert, nuageux, pluie. 8 Nuag. Pluie. Couv1. Brume. Gelée. Neige. Plus haut degré de chal., de midi à 2 heu. 23 d. » le 15. -3 d. » les 10 et 11 5 d. » les 5-6-10 9 d. » le 3. Venis dominants. Ceux de l'O.-S.-O. au S.-O. Pluie. La quantité de pluie tombée à Rouen, pendant le mois de mai, a ete pouces 'a |