Palamède: revue mensuelle des échecs et autres jeux

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1846
 

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Page 415 - ... dernières années, le maintien de son autorité approchait de la tyrannie. Ses grandes qualités, dont une seule eût pu immortaliser un autre prince, ont fait le malheur de son pays. Il n'attaqua jamais personne; mais il ne fut pas aussi prudent qu'implacable dans ses vengeances. Il a été le premier qui ait eu l'ambition d'être conquérant sans avoir l'envie d'agrandir ses Etats: il voulait gagner des empires pour les donner.
Page 82 - Sur leur dos colossal des Tours sont élevées, Pour le dernier assaut sagement réservées, Et qui , frappant de loin aussi bien que de près. Lancent sur l'ennemi d'inévitables traits... Ainsi que nos sujets, nos Reines sont guerrières. Errant en liberté, ces Amazones fières Exercent, sous notre ordre, un absolu pouvoir ; Leur promptitude étonne autant que leur savoir. Turenne...
Page 81 - Depuis quatre mille ans ils se batlent sans cesse ; Ils sont jaloux de gloire et non pas de richesse. L'avidité jamais n'a terni leurs lauriers : Une pauvreté noble honore des guerriers. Deux monarques fameux, chargés de les conduire, • Triomphent tour-à-lour sans vouloir se détruire.
Page 85 - Et de deux rangs serrés opposant la barrière, Aux chefs les plus hardis ils ferment la carrière. Ils suivent l'ordre mince et non l'ordre profond; Ils frappent de côté , mais ils marchent de front. Contraints à chaque pas de s'arrêter , ils brûlent De faire un pas de plus , et jamais ne reculent: Un noble espoir anime et soutient leurs travaux« Ils peuvent de soldats devenir généraux.
Page 83 - Prompte à voir le péril et prompte à l'éloigner, Mettant à secourir le plaisir de régner. Sa présence embellit mon camp et le protège . Et sa seule valeur compose son cortège. Tout le camp ennemi frémit à son aspect , lOOEt même en l'attaquant lui marque son respect.
Page 86 - Mon rival attentif s'oppose à leur fureur. Sur mes Tours, avec art, il fait marcher les siennes, Avec plus d'art encor je poste et joins les miennes. Sous leur feu combiné tout s'écroule ou s'enfuit. Le Roi, réfugié dans un humble réduit, Sur ses Étals déserts promène un regard sombre , De sa grandeur passée il voit à peine une ombre.
Page 83 - L'éclair sort de la nue avec îles feux moins prompts.' Vers mon rival tremblant d'un pas elle s'élance , Elle revient d'un pas veiller à ma défense. Prompte à voir le péril et prompte à l'éloigner, Mettant à secourir le plaisir de régner , Sa présence embellit mon camp et le protège, Et sa seule valeur compose son cortège. Tout le camp ennemi frémit à son aspect, Et même en l'attaquant lui marque son respect. Elle cherche des yeux sa superbe rivale : Ainsi que leur ardeur leur puissance...
Page 82 - Turenne aimait, dit-on, une petite armée, A souffrir, à combattre, à vaincre accoutumée : Tel est le bataillon qui suit notre étendard. Vétérans endurcis, consommés dans leur art , Ils savent préparer la victoire et l'attendre, Profiter »lu liasard et n'en jamais dépendre , Aux projets médités lier ceux du moment, Soumettre la fortune aux lois du mouvement.
Page 84 - Admête lui survit ; mais c'est pour la pleurer. \ 25Deux héros à cheval , (I) voltigeant dans la plaine , Ont vu près de leur roi frapper leur souveraine, En chevalier fidèle un d'eux court la venger. Vers la cour ennemie il va d'un pas léger, S'élance , et profitant d'une attaque soudaine , 1 50A côté du monarque il enlève la reine.
Page 85 - Des artifans obfeurs font tout-à-coup foldats: Le peuple le plus doux devient le plus terrible . Tant que la reine exifte , il fe montre invincible . . . Elle expire , tout fuit : un feul dard meurtrier Anéantit la reine , & le royaume entier. Souverains , imitez cette abeille chérie : De vos ruchers féconds protégez...

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