Mémoires sur la vie de Marie-Antoinette, reine de France et de Navarre ; suivis de souvenirs et anecdotes historiques sur les règnes de Louis XIV, de Louis XV et de Louis XVI

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Didot, 1849 - 488 pages
 

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 233 - ... j'ai donné ordre aux troupes de s'éloigner de Paris et de Versailles. Je vous autorise et vous invite même à faire connaître mes dispositions à la capitale.
Page 401 - Le président répondit à cette apostille anonyme par ces vers ingénieux : Ces mots , tracés par une main divine , Ne peuvent me causer que trouble et qu'embarras. C'est trop oser si mon cœur les devine ; C'est être ingrat s'il ne devine pas.
Page 202 - Je reçus un matin un billet de la reine qui m'ordonnait d'être chez elle à trois heures , et de ne point venir sans avoir dîné , parce qu'elle me garderait fort longtemps. Lorsque j'arrivai dans le cabinet intérieur de sa majesté je la trouvai seule avec le roi ; un siège et une petite table étaient déjà placés en face d'eux , et sur la table était posé un énorme manuscrit en plusieurs cahiers ; le roi me dit...
Page 57 - ... très-froid ; que si le jus de l'animal se figeait dans l'espace d'un quart d'heure, l'animal était réputé gras ; que si le jus restait en huile, on pouvait le manger en tout temps sans inquiétude. Madame Victoire...
Page 52 - L'italien, l'anglais , les hautes mathématiques , le tour , l'horlogerie , occupèrent successivement les loisirs de ces princesses. Madame Adélaïde avait eu un moment une figure charmante ; mais jamais beauté n'a si promptement disparu que la sienne. Madame Victoire était belle et très-gracieuse ; son accueil, son regard, son sourire étaient parfaitement d'accord avec la bonté de son âme.
Page 174 - Versailles pour l'heure du dîner. Le roi et les princes y venaient régulièrement souper. Une robe de percale bla'nche, un fichu de gaze , un chapeau de paille étaient la seule parure des princesses ; le plaisir de parcourir...
Page 328 - Elisabeth après son dîner, il était obligé de prononcer les mots indispensables à ce jeu. La reine le tira de cette position si funeste dans un état de crise où chaque minute amenait la nécessité d'agir, en se jetant à ses pieds, en employant tantôt des images faites pour l'effrayer, tantôt les expressions de sa tendresse pour lui. Elle réclamait aussi celle qu'il devait à sa famille, et alla jusqu'à lui dire que , s'il fallait périr, ce devait être avec honneur et sans attendre...
Page 210 - D'ici , madame , je pars pour aller me précipiter dans la rivière. — Levez-vous , Bœhmer, lui dit la reine avec un ton assez sévère pour le faire rentrer en luimême ; je n'aime point de pareilles exclamations ; et les gens honnêtes n'ont pas besoin de supplier à genoux. Je vous regretterais , si vous vous donniez la mort, comme un insensé auquel je prenais intérêt ; mais je ne serais nullement responsable de ce malheur. Non-seulement je ne vous ai point commandé l'objet qui , dans ce...
Page 371 - On dit que vous faites maigre » chère ici, Molière, et que les officiers de ma » chambre ne vous trouvent pas fait pour manger » avec eux. Vous avez peut-être faim, moi-même » je m'éveille avec un très -bon appétit; mettez» vous à cette table , et qu'on me serve mon en cas
Page 335 - ... laissé. Je voulus prendre le portefeuille et l'emporter dans mon appartement; il était trop lourd pour que je pusse le soulever. Le roi me dit qu'il allait le porter lui-même; je le précédai pour lui ouvrir les portes. Quand il eut déposé ce portefeuille dans mon cabinet intérieur, il me dit seulement: «La reine vous dira ce que cela contient.

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