Cours de littérature française, Volume 1

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Didier, 1851
 

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 63 - Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.
Page 303 - Persuadé que l'harmonie Ne verse ses heureux présents Que sur le matin de la vie , Et que , sans un peu de folie , On ne rime plus à trente ans...
Page 348 - C'est ici qu'il faut se donner le spectacle des choses humaines. Qu'on voie dans l'histoire de Rome tant de guerres entreprises , tant de sang répandu , tant de peuples détruits , tant de grandes actions , tant de triomphes, tant de politique , de sagesse, de prudence , de constance, de courage; ce projet d'envahir tout , si bien formé , si bien soutenu , si bien fini , à quoi aboutit-il ? qu'à assouvir le bonheur de cinq ou six monstres.
Page 182 - Au milieu des clartés d'un feu pur et durable, Dieu mit, avant les temps, son trône inébranlable. Le ciel est sous ses pieds ; de mille astres divers Le cours, toujours réglé, l'annonce à l'univers. La puissance, l'amour, avec l'intelligence, Unis et divisés composent son essence.
Page 274 - Romains, j'aime la gloire , et ne veux point m'en taire ; Des travaux des humains c'est le digne salaire. Sénat, en vous servant il la faut acheter: Qui n'ose la vouloir, n'ose la mériter.
Page 290 - J'admirais, et je n'étais pas le seul, cette espèce de prostitution du roi, si avare de ses paroles, à un homme de l'espèce de Bernard. Je ne fus pas longtemps sans en apprendre la cause, et j'admirai alors où les plus grands rois se trouvent quelquefois réduits.
Page 11 - Un homme né chrétien et Français se trouve contraint dans la satire : les grands sujets lui sont défendus ; il les entame quelquefois , et se détourne ensuite sur de petites choses, qu'il relève par la beauté de son génie et de son style.
Page 222 - Il n'avait jamais pu rien faire de ce fils libertin dont le libertinage a fait enfin la fortune sous le nom de Voltaire , qu'il a pris pour déguiser le sien.
Page 256 - La malheureuse fin d'un engagement trop tendre me conduisit au Tombeau : c'est le nom que je donne à l'Ordre respectable où j'allais m'ensevelir, et où je demeurai quelque temps si bien mort, que mes parents et mes amis ignorèrent ce que j'étais devenu.
Page 266 - Comme elles demeuraient fort près de mon couvent, je m'en retournais ordinairement à pied, et il ne manquait pas de me donner la main pour me conduire jusque chez moi. Il y avait une grande place à passer ; et, dans les commencements de notre connaissance, il prenait son chemin par les côtés de cette place : je vis alors qu'il la traversait par le milieu ; d'où je jugeai que son amour était au moins diminué de la différence de la diagonale aux deux côtés du carré.

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