Théâtres français. Oeuvres de MolièreMartial Ardant, 1840 |
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... viens , assurée que vous suivrez mes pas le plus tôt qu'il vous será pos- sible ; qu'il est certain que vous brûlez de me re- joindre , et qu'éloigné de moi vous souffrez ce que souffre un corps qui est séparé de son ame ? 22 LE FESTIN ...
... viens , assurée que vous suivrez mes pas le plus tôt qu'il vous será pos- sible ; qu'il est certain que vous brûlez de me re- joindre , et qu'éloigné de moi vous souffrez ce que souffre un corps qui est séparé de son ame ? 22 LE FESTIN ...
Page 30
... viens toujou dire la même chose . PIERROT . Je te dis toujou la même chose , parce que c'est tou- jou la même chose ; et si ce n'étoit pas toujou la même chose , je ne te dirois pas toujou la même chose . CHARLOTTE . Mais qu'est - ce qu ...
... viens toujou dire la même chose . PIERROT . Je te dis toujou la même chose , parce que c'est tou- jou la même chose ; et si ce n'étoit pas toujou la même chose , je ne te dirois pas toujou la même chose . CHARLOTTE . Mais qu'est - ce qu ...
Page 32
... viens - tu aussi tarabuster l'esprit ? PIERROT . Morgué ! queu mal te fais - je ? Je ne te demande qu'un peu d'amiquié . CHARLOTTE . Hé bian ! laisse faire aussi , et ne me presse point tant . Peut - être que ça viendra tout d'un coup ...
... viens - tu aussi tarabuster l'esprit ? PIERROT . Morgué ! queu mal te fais - je ? Je ne te demande qu'un peu d'amiquié . CHARLOTTE . Hé bian ! laisse faire aussi , et ne me presse point tant . Peut - être que ça viendra tout d'un coup ...
Page 33
... notra barque le projet que nous avions fait : mais , à te die vrai , la paysanne que je viens de quitter répare ce malheur , et je lui ai trouvé des charmes qui effacent de mon esprit tout le chagrin que me donnoit le ACTE 11 , SCENE I 33.
... notra barque le projet que nous avions fait : mais , à te die vrai , la paysanne que je viens de quitter répare ce malheur , et je lui ai trouvé des charmes qui effacent de mon esprit tout le chagrin que me donnoit le ACTE 11 , SCENE I 33.
Page 49
... viens vous retrouver dans un quart- d'heure . SCENE IV . CHARLOTTE , MATHURINE , SGANARELLE . CHARLOTLE , à Mathurine . Je suis celle qu'il aime , au moins . MATHURINE , à Charlotte . C'est moi qu'il épousera . SGANARELLE , arrêtant ...
... viens vous retrouver dans un quart- d'heure . SCENE IV . CHARLOTTE , MATHURINE , SGANARELLE . CHARLOTLE , à Mathurine . Je suis celle qu'il aime , au moins . MATHURINE , à Charlotte . C'est moi qu'il épousera . SGANARELLE , arrêtant ...
Expressions et termes fréquents
ACASTE affaire aime ALCESTE Allez Allons ALONSE amant amour apothicaire ARSINOÉ assez auroit avez avoit BASQUE beau belle bian c'ai-je CARLOS CÉLIMÈNE CHARLOTTE cheux chose ciel CLITANDRE cœur commandeur courroux decin DESFONANDRÈS dessein diable DIMANCHE dire dis-je don Juan DONE ELVIRE doux DUBOIS ÉLIANTE ELVIRE esprit Est-ce êtes étoit fasse femme fille gens GÉRONTE grace GUSMAN Hippocrate homme honnête j'ai j'aurois j'avois j'en j'étois JACQUELINE l'amour l'honneur là-dessus Laissez-moi LÉANDRE LISETTE LUCAS LUCINDE m'en vais madame main malade MARTINE MATHURINE méchants médecin médecin du monde mérite messieurs Molière monde monsieur moquez Morbleu n'ai n'êtes nourrice ORONTE Parbleu parler paroître pensée père Peste PHILINTE PIERROT pourroit prendre Qu'est-ce qu'un queuque RAGOTIN raison remède rian rien ROBERT s'il vous plaît sais SCENE VII seroit SGANARELLE soins sorte souffrir statue tendresse TOMÈS trouve v'là VALERE veut veux veux-tu viens voilà vois voudrois voulez voulez-vous vrai yeux yous
Fréquemment cités
Page 223 - II court parmi le monde un livre abominable, Et de qui la lecture est même condamnable, Un livre à mériter la dernière rigueur, Dont le fourbe a le front de me faire l'auteur!
Page 82 - Ainsi vous descendez en vain des aïeux dont vous êtes né ; ils vous désavouent pour leur sang, et tout ce qu'ils ont fait d'illustre ne vous donne aucun avantage ; au contraire, l'éclat n'en rejaillit sur vous qu'à votre déshonneur, et leur gloire est un flambeau qui éclaire aux yeux d'un chacun la honte de vos actions.
Page 176 - Ce style figuré dont on fait vanité Sort du bon caractère et de la vérité ; Ce n'est que jeu de mots, qu'affectation pure, Et ce n'est point ainsi que parle la nature.
Page 97 - ... dans le panneau des grimaciers, et appuient aveuglément les singes de leurs actions. Combien crois-tu que j'en connaisse qui, par ce stratagème, ont rhabillé adroitement les désordres de leur jeunesse, qui se sont fait un bouclier du manteau de la religion, et, sous cet habit respecté, ont la permission d'être les plus méchants hommes du monde? On a. beau...
Page 165 - La parfaite raison fuit toute extrémité, Et veut que l'on soit sage avec sobriété. Cette grande roideur des vertus des vieux âges Heurte trop notre siècle et les communs usages; Elle veut aux mortels trop de perfection; II faut fléchir au temps sans obstination; Et c'est une folie à nulle autre seconde, De vouloir se mêler de corriger le monde.
Page 10 - Dame, demoiselle, bourgeoise, paysanne, il ne trouve rien de trop chaud ni de trop froid pour lui...
Page 189 - L'honneur de contredire a pour lui tant de charmes, Qu'il prend contre lui-même assez souvent les armes ; Et ses vrais sentiments sont combattus par lui, Aussitôt qu'il les voit dans la bouche d'autrui.
Page 185 - C'est un parleur étrange , et qui trouve toujours L'art de ne vous rien dire avec de grands discours : Dans les propos qu'il tient on ne voit jamais goutte, Et ce n'est que du bruit que tout ce qu'on écoute.
Page 83 - Hé! mourez le plus tôt que vous pourrez, c'est le mieux que vous puissiez faire. Il faut que chacun ait son tour, et j'enrage de voir des pères qui vivent autant que leurs fils.
Page 236 - Où le vice du temps porte votre jeunesse, Pourvu que votre cœur veuille donner les mains Au dessein que j'ai fait de fuir tous les humains, Et que dans mon désert, où j'ai fait vœu de vivre, Vous soyez, sans tarder, résolue à me suivre. C'est par là seulement que, dans tous les esprits, Vous pouvez réparer le mal de vos écrits, Et qu'après cet éclat qu'un noble cœur abhorre, II peut m'être permis de vous aimer encore.