Le pied mécanique

Couverture
JC Lattès, 24 août 2011 - 368 pages
Tim Fanrsworth est un homme séduisant. Les années paraissent ne pas avoir prise sur lui : il ressemble toujours à ces stars de cinéma que les femmes admirent tant. Il aime sa femme, Jane, superbe elle aussi, et, en dépit des épreuves du quotidien et des petites tentations, nées de longues années de vie commune, leur mariage est heureux. Le travail de Tim est sa passion : associé d’un grand cabinet d’avocats de Manhattan, il gère les affaires les plus importantes. Même lorsque sa fille unique, Becka, se cache derrière sa guitare, ses dreadlocks et ses rondeurs, il n’a de cesse de lui répéter en père modèle et aimant qu’elle est, pour lui, la plus jolie fille du monde.
Tim a tout pour être heureux : il aime sa femme, sa famille, son travail, sa maison.
Mais un jour, il se lève de son siège et s’en va. Il se met à marcher et ne peut plus s’arrêter. Ces crises peuvent durer quelques jours ou quelques années. Alors, il perd tout ce qui lui semblait à jamais acquis : un présent heureux, un avenir serein, toutes ses certitudes. Pour combattre ce mal mystérieux qui grignote sa vie, ses passions, son âme, Tim doit renoncer à ce qu’il croyait être, porter un casque plein d’électrodes sur son crâne nu, quitter son travail, accepter l’inconnu.
Le portrait bouleversant d’un homme dépouillé de tout et d’une famille bouleversée par la folie et l’absence mais qui résiste, se bat, s’aime. C’est un roman d’amour étonnant ainsi qu’une réflexion fabuleuse et émouvante sur le corps et l’esprit et sur ce qui fonde notre identité.

Traduit de l’anglais par Dominique Defert

Autres éditions - Tout afficher

À propos de l'auteur (2011)

Joshua Ferris est né dans l'Illinois en 1974. Son premier roman, Open Space, a remporté le prix PEN/Hemingway et a été finaliste du National Book Award. Se lever à nouveau de bonne heure (éditions JC Lattès, 2015), a remporté le Dylan Thomas Prize. Il vit dans le nord de l'État de New York.

Informations bibliographiques