Revue de Rouen et de Normandie, Volume 8

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Alfred Péron
Au bureau de la Revue de Rouen., 1840
 

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Fréquemment cités

Page 221 - ... avait peu semé, et ce peu fut ravagé. La cherté des vivres devint extrême. On espérait que les Anglais rétabliraient un peu d'ordre et de sécurité, et que les vivres deviendraient moins rares; au contraire, il y eut famine. «Quand venoient huit heures, il y avoit si grande presse à la porte des boulangers, qu'il faut l'avoir vu pour le croire... Vous auriez entendu dans tout Paris des lamentations pitoyables des petits enfants qui crioient :
Page 198 - ... même moyen peut être appliqué pour des distances très considérables. Des mesures numériques de résistance , pour diverses compositions du terrain , laissent à M. Steinheil la certitude que l'application de cette découverte ne sera limitée ni par la distance , ni par la nature du terrain. Depuis la construction de son premier télégraphe galvanique , M. Steinheil a imaginé des moyens nouveaux propres à simplifier la solution du problème qu'il s'est posé. Il a trouvé , par exemple...
Page 221 - On ne pouvait plus rester à Paris. L'impôt était trop écrasant. Les mendiants (autre impôt) y affluaient de toute part, et à la fin il y avait plus de mendiants que d'autres personnes, on aimait mieux s'en aller, laisser son bien. Les laboureurs de même quittaient leurs champs et jetaient la pioche; ils se disaient entre eux : « Fuyons aux bois avec les bêtes fauves... adieu les femmes et les enfants... Faisons le pis que nous pourrons. Remettons-nous en la main du Diable...
Page 157 - Cours d'antiquités monumentales, professé à Caen par M. de Caumont..., Histoire de l'art dans l'ouest de la France depuis les temps les plus reculés jusqu'au XVII* siicle.
Page 220 - La campagne, dépeuplée, se peuplait d'autre sorte : des bandes de loups couraient les champs, grattant, fouillant les cadavres ; ils entraient la nuit dans Paris, comme pour en prendre possession. La ville, chaque jour plus déserte, semblait bientôt être à eux : on dit qu'il n'y avait pas moins de vingt-quatre mille maisons abandonnées 3.
Page 198 - Steinheil a tâché de produire des sons qui, frappant l'ouïe, peuvent faire du langage télégraphique une imitation de la parole. Pour atteindre ce but, M. Steinheil place à côté des deux aiguilles aimantées, deux petites cloches donnant chacune un son qui lui est propre et qui se distingue facilement de celui de la cloche voisine. Chaque déviation d'une aiguille occasionne de la part de celle-ci , un choc contre la cloche correspondante, et comme...
Page 198 - ... galvanique dans un sens ou dans l'autre, on obtient instantanément le son que l'on désire. » M. Steinheil ne s'est pas borné dans la disposition de son télégraphe à la production de sons fugitifs ; il a voulu aussi fixer ces sons en traçant sur le papier des signes qui les rappelassent. Il y est parvenu en faisant avancer, au moyen de la déviation des deux aiguilles aimantées , deux petits tubes pointus munis d'une encre particulière. A chaque coup de cloche on peut voir l'une des...
Page 198 - Chaque déviation d'une aiguille occasionne de la part de celle-ci , un choc contre la cloche correspondante, et comme l'on produit à volonté la déviation de l'une ou de l'autre des deux aiguilles en dirigeant le courant galvanique dans un sens ou dans l'autre, on obtient instantanément le son que l'on désire. » M. Steinheil ne s'est pas borné dans la disposition de son télégraphe à la production...
Page 241 - L'acide muriatique, refroidi préalablement en passant par une série de tuyaux, se tamise à travers la masse de petits cailloux et se trouve en grande partie condensé. Un petit appareil à bascule, placé au sommet du cône tronqué, verse continuellement de petites quantités d'eau qui condensent encore mieux l'acide.
Page 221 - Vers la fm de septembre, dit le témoin oculaire, dans sa naïveté terrible, on mouroit tant et si vite, qu'il falloit faire dans les cimetières de grandes fosses où on les mettoit par trente et quarante, arrangés comme lard, et à peine poudrés de terre.

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