Contrat social, précédé de Discours, Lettre à d'Alembert sur les spectacles, etc |
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Expressions et termes fréquents
aisément assez avant avoit besoin cause changer choses citoyens commun conserver considérer contraire corps cours d'en d'être devoir Dieu différence dire doit donner effet également enfants enfin établir état étoient étoit eût femmes fond font force forme générale gens goût gouvernement Grecs hommes humain idées j'ai jours jugement l'autre l'esprit l'État l'homme l'un laisser législation liberté libre lieu livre lois lui-même mains manière membres ment mieux monde montrer morale moyen n'en n'ont nation nature naturelle nécessaire nombre parler particuliers passer passions patrie pays peine pense père personne peuple peuvent philosophes pièce place porte pouvoir premier presque prince propre public publique puissance puisse qu'à qu'un raison rapport règle religion rend rendre république respect reste rien s'en s'il sage savoir sens sentiments sera seroit seul simple société soin sorte souverain spectacle sujet terre théâtre tirer trouve vérité vertu veut vices Voilà voit volonté vrai yeux
Fréquemment cités
Page 67 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou. comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne...
Page 248 - Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale; et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout.
Page 339 - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentimens de sociabilité sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle 2.
Page 249 - Cette personne publique, qui se forme ainsi par l'union de toutes les autres, prenait autrefois le nom de Cité, et prend maintenant celui de République ou de Corps politique, lequel est appelé par ses membres État quand il est passif, Souverain quand il est actif, Puissance en le comparant à ses semblables.
Page 239 - Je veux chercher si, dans l'ordre civil, il peut y avoir quelque règle d'administration légitime et sûre, en prenant les hommes tels qu'ils sont, et les lois telles qu'elles peuvent être.
Page 40 - Il ne faut pas prendre les recherches, dans lesquelles on peut entrer sur ce sujet, pour des vérités historiques ; mais seulement pour des raisonnements hypothétiques et conditionnels, plus propres à éclaircir la nature des choses qu'à en montrer la véritable origine, et semblables à ceux que font tous les jours nos physiciens sur la formation du monde.
Page 306 - La souveraineté ne peut être représentée , par la même raison qu'elle ne peut être aliénée ; elle consiste essentiellement dans la volonté générale , et la volonté ne se représente point : elle est la même , ou elle est autre ; il n'ya point de milieu.
Page 250 - Afin donc que le pacte social ne soit pas un vain formulaire, il renferme tacitement cet engagement, qui seul peut donner de la force aux autres, que quiconque refusera d'obéir à la volonté générale y sera contraint par tout le corps, ce qui ne signifie autre chose sinon qu'on le forcera d'être libre...
Page 256 - Il ya souvent bien de la différence entre la volonté de tous et la volonté générale ; celle-ci ne regarde qu'à l'intérêt commun, l'autre regarde à l'intérêt privé, et n'est qu'une somme de volontés particulières...
Page 248 - A l'instant, au lieu de la personne particulière de chaque contractant, cet acte d'association produit un corps moral et collectif composé d'autant de membres que l'assemblée a de voix, lequel reçoit de ce même acte son unité, son moi commun, sa vie et sa volonté.