Contrat social, précédé de Discours, Lettre à d'Alembert sur les spectacles, etc |
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... rend saintes et véné- rables ; que le peuple méprise bientôt celles qu'il voit changer tous les jours , et qu'en s'accoutumant à négliger les anciens usages , sous prétexte de faire mieux , on introduit souvent de grands maux pour en ...
... rend saintes et véné- rables ; que le peuple méprise bientôt celles qu'il voit changer tous les jours , et qu'en s'accoutumant à négliger les anciens usages , sous prétexte de faire mieux , on introduit souvent de grands maux pour en ...
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... rend forts et robustes ceux qui sont bien constitués , et fait périr tous les autres : différente en cela de nos sociétés , où l'État , en rendant les enfants onéreux aux pères , les tue indistinctement avant leur naissance . Le corps ...
... rend forts et robustes ceux qui sont bien constitués , et fait périr tous les autres : différente en cela de nos sociétés , où l'État , en rendant les enfants onéreux aux pères , les tue indistinctement avant leur naissance . Le corps ...
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... rend souvent sa situation préférable à la nôtre . Gardons - nous donc de confondre l'homme sauvage avec les hommes que nous avons sous les yeux . La nature traite tous les animaux abandonnés à ses soins avec une prédilection qui semble ...
... rend souvent sa situation préférable à la nôtre . Gardons - nous donc de confondre l'homme sauvage avec les hommes que nous avons sous les yeux . La nature traite tous les animaux abandonnés à ses soins avec une prédilection qui semble ...
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... rend à la longue le tyran de lui - même et de la nature ( i ) . Il seroit affreux 161 d'être obligé de louer comme un être bienfaisant celui qui le premier suggéra à l'habitant des rives de l'Orénoque l'usage de ces ais qu'il applique ...
... rend à la longue le tyran de lui - même et de la nature ( i ) . Il seroit affreux 161 d'être obligé de louer comme un être bienfaisant celui qui le premier suggéra à l'habitant des rives de l'Orénoque l'usage de ces ais qu'il applique ...
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... rend un sexe nécessaire à l'autre ; passion terrible qui brave tous les dangers , renverse tous les obstacles , et qui , dans ses fureurs , semble propre à détruire le genre humain , qu'elle est destinée à conserver . Que deviendront ...
... rend un sexe nécessaire à l'autre ; passion terrible qui brave tous les dangers , renverse tous les obstacles , et qui , dans ses fureurs , semble propre à détruire le genre humain , qu'elle est destinée à conserver . Que deviendront ...
Expressions et termes fréquents
aisément animaux assez auroit avoient avoit besoin CHAP choses chrétiens citoyens cœur comédiens comices connoissances connoître constitution Contrat social diète diétines Dieu dire doit donner effet enfants éphores établir état étoient étoit eût falloit faudroit femmes foible force Genève genre humain gens goût gouvernement hommes honnête j'ai jamais jugement l'amour l'autre l'esprit l'état de nature l'homme l'homme sauvage laisser législation liberté lois lois somptuaires lui-même Lycurgue magistrats manière maximes ment mieux misanthrope mœurs Molière monseigneur morale n'en n'étoit nation naturelle nécessaire nonces Otanès palatinats parler paroît particuliers passions patrie personne petite Pologne peuple philosophie Plutarque Pologne Polonois pourroit pouvoir premier prince public publique puisse qu'à qu'un raison religion république respect reste rien rois Romains Rome s'il sage sauvages sénat sentiments seroient seroit seul sitôt société Socrate soin sorte souverain Sparte spectacle starosties sujet théâtre tion toyens trouve vérité vertu vices Voilà vois volonté générale voudrois vrai
Fréquemment cités
Page 67 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou. comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne...
Page 248 - Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale; et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout.
Page 339 - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentimens de sociabilité sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle 2.
Page 249 - Cette personne publique, qui se forme ainsi par l'union de toutes les autres, prenait autrefois le nom de Cité, et prend maintenant celui de République ou de Corps politique, lequel est appelé par ses membres État quand il est passif, Souverain quand il est actif, Puissance en le comparant à ses semblables.
Page 239 - Je veux chercher si, dans l'ordre civil, il peut y avoir quelque règle d'administration légitime et sûre, en prenant les hommes tels qu'ils sont, et les lois telles qu'elles peuvent être.
Page 40 - Il ne faut pas prendre les recherches, dans lesquelles on peut entrer sur ce sujet, pour des vérités historiques ; mais seulement pour des raisonnements hypothétiques et conditionnels, plus propres à éclaircir la nature des choses qu'à en montrer la véritable origine, et semblables à ceux que font tous les jours nos physiciens sur la formation du monde.
Page 306 - La souveraineté ne peut être représentée , par la même raison qu'elle ne peut être aliénée ; elle consiste essentiellement dans la volonté générale , et la volonté ne se représente point : elle est la même , ou elle est autre ; il n'ya point de milieu.
Page 250 - Afin donc que le pacte social ne soit pas un vain formulaire, il renferme tacitement cet engagement, qui seul peut donner de la force aux autres, que quiconque refusera d'obéir à la volonté générale y sera contraint par tout le corps, ce qui ne signifie autre chose sinon qu'on le forcera d'être libre...
Page 256 - Il ya souvent bien de la différence entre la volonté de tous et la volonté générale ; celle-ci ne regarde qu'à l'intérêt commun, l'autre regarde à l'intérêt privé, et n'est qu'une somme de volontés particulières...
Page 248 - A l'instant, au lieu de la personne particulière de chaque contractant, cet acte d'association produit un corps moral et collectif composé d'autant de membres que l'assemblée a de voix, lequel reçoit de ce même acte son unité, son moi commun, sa vie et sa volonté.