Anchiennes cronicques d'Engleterre, Volume 1

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Mme Ve J. Renouard, 1858 - 432 pages
 

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Fréquemment cités

Page 283 - le mont et venir vers eulz. Ausquelz responce fut faite de par les gens de la Pucelle : « Allez vous logier pour maishuy, car il est assez tard; mais demain, au plaisir de Dieu et de Nostre Dame, nous vous verrons de plus prez. » Alors les seigneurs anglois, voians qu'ilz ne
Page 255 - escossois , qui bien scavoient parler le langage de l'Angleterre , et leur lièrent les mains et les mirent aux queues des chevaulx, et les touillèrent de sang en manière de playes en mains, en bras et en visaige ; et ainsi les menèrent devant Verneil, criant et braiant à
Page 289 - télé que Nostre Seigneur luy volroit envoler; disant que mieulz amoit estre mors ou prins que honteusement fuyr et ainsi ses gens habandonner. Et anchois qu'il se volsist partir, avoient les François rué jus le seigneur de Thalbot, lui prins prisonnier ' et tous ses gens mors. Et si estoient
Page xx - et, après la bataille, ceulx de France s'en allèrent où bon leur sembla, et ceulx d'Angleterre demourèrent avec leurs maistres qui avoient gaigné la bataille. Mais quant à moi, je demeurai avec les Anglois; et, depuis,
Page vii - depuis si grossement au royaume de France, et par espécial au pays de Normandie, que les traces en parurent cent ans après, si comme vous orrez recorder avant en l'histoire.
Page xvii - à deux lieues près ou environ dudit passage ; les gens de son avant-garde, ainsi comme gens s'espandent parmi le pays, prirent un gentilhomme du pays de Gascogne, serviteur à messire Charles de
Page 289 - Et finablement les Anglois y furent desconfis à peu de perte des François. Si y morut de la partie desdis Anglois bien deux mille hommes, et deux cens prisonniers. Ainsi comme vous oez alla ceste besongne. Laquele chose voiant messire Jehan
Page vii - le duc Jean de Brabant, son cousin, qui le reçut liement. Si demeura là un grand temps, et dépendoit là sa revenue qu'il avoit en Brabant ; car en France n'avoit-il rien ; mais avoit le roi saisi toute la terre de
Page ix - l'on peut consulter, sur les chroniques qu'il renferme, les Manuscrits français de la Bibliothèque du roi, par M. Paulin Paris, t. I, p
Page 263 - je feusse assez empescié, fist ce jour tant d'armes que merveilles, et occist maint homme; car d'une hache qu'il tenoit à deux mains n'ataindoit nul qu'il ne courouchast, comme celluy qui