Buvears, sablez! Un dieu sert les ivrognes. Au sein de l'air, Que notre œil fier, Nós rouges trognes De la guinguette Circulons en goguette. Guerre aux grisettes, Guerre aux jaloux; Guerre aux coquettes, Surtout guerre aux époux! Sur vingt tendrons, Bien frais, bien ronds, En francs lurons, Faisons rafle à toute heure; Il faut qu'on meure, Ne nous refusons rien. Quand on est mort c'est pour long-temps, Dit un vieil adage Fort sage; Employons donc bien nos instans, Et, contens, Narguons la faux du Temps! DÉSAUGIERS. LE RÉVEILLON. Air du Vaudeville de madame Scarron. (N.°806). RÉVEILLONS (bis) les chastes Pucelles, Silène et Comus, Et tous les enfans de Momus; Banquets de la gourmandise On rend hommage à l'Église, Tout en sablant du vin vieux. Pour mettre tout en bon train! Tel se réveille à table, Qui dormait au lutrin. Réveillons, etc. Qui fonda ce saint usage,' Si cher à tous les dévots? Est-ce un prophète? est-ce un sage? Mais qu'importe à notre gloire Au bruit de nos flacons. Réveillons, etc. Voyons-nous à l'audience Au moins tant qu'ils sommeillent Ils ne nous grugent pas. Réveillons, etc. Tel qui nous couvre de boue La Fortune sur sa roue Le lève encore endormi. Craignons que nos jeux n'éveillent Au moins tant qu'ils sommeillent Réveillons, etc. Maint Zoile cherche à mordre; Et, bien repu, c'est dans l'ordre, Au moins tant qu'il sommeille Réveillons, etc. Rêvant à de noires trames, Réveillons l'aimable muse Si chère au joyeux Thespis; Puisque Molière dort. Réveillons, etc. FRANCIS DALLARDE. LE CARILLON BACHIQUE. Air: Et zig et zig, et zig et zog. (N.o 185). (Tous les convives doivent trinquer en mesure à chaque refrain). Er tic, et tic et tic; et toc et tic; et tic et toc; De ce bachique tintin, } Bis. De la harpe enchanteresse, |