Au bout de ma quarantaine De marbre ni de porphyre Ci-git le plus grand ivrogne LE VRAI MANGEUR, PARODIE DE LA CHANSON PRÉCÉDENTE. Air: Aussitôt que la lumière. ( N.o 50 ). Vient éclairer mon chevet, A chaque mets que je touche Boire est un plaisir trop fade On boit lorsqu'on est malade; A quatre heures, lorsque j'entre Un jour les mets qu'on m'apporte Qu'à moins d'élargir la porte Un cuisinier, quand je dîne, Qu'ici bas on le contemple Mais, sans plus de commentaires, Que les noces de nos pères Finirent par un repas; Qu'on vit une nuit profonde Et que nous vinmes au monde Je veux que la mort me frappe DÉSAUGIERS. Chansons de table. LES LOIS DE LA TABLE. Air à faire. POINT Il faut, pour m'offrir des appas, Quand on est sur le point d'honneur, Même auprès d'un objet charmant, Fuyons un convive pressant Dont les soins importuns nous choquent, Et qui nous tue en nous versant Des rasades qui nous suffoquent : Je veux que chacun sur ce fait Qu'il soit son maître et son valet, Qu'à son goût il se serve. Tout ce qui ne plaît qu'aux regards D'un buffet chargé de cent marcs D'un surtout qui, pendant six mois, Des mets joliment arrangés Se piquer d'être grand buveur |