Œuvres de J.B. Pquelin Molière..: L'étourdi, ou les contre-temps

Couverture
De l'Imprimerie de A. Belin., 1810

À l'intérieur du livre

Pages sélectionnées

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 266 - Belle demande! aux grands comédiens; il n'ya qu'eux qui soient capables de faire valoir les choses; les autres sont des ignorants qui récitent comme l'on parle...
Page 210 - Mais enfin il n'importe ; et, puisque votre haine Chasse un cœur tant de fois que l'amour vous ramène, C'est la dernière ici des importunités Que vous aurez jamais de mes vœux rebutés.
Page 21 - Despréaux, n'eût pas aussi protégé Molière. Il n'eut à la vérité qu'une pension de mille livres, et sa troupe n'en eut qu'une de sept. La fortune qu'il fit par le succès de ses ouvrages le mit en état de n'avoir rien de plus à souhaiter; ce qu'il retirait du théâtre, avec ce qu'il avait placé, allait à trente mille livres de rente, somme qui, en ce temps-là, faisait presque le double de la valeur réelle de pareille somme d'aujourd'hui.
Page 8 - Dès qu'une faute qui seroit échappée est découverte , elle est corrigée à l'instant et irrévocablement ; en la corrigeant, on n'est point exposé à en faire de nouvelles, comme il arrive dans les éditions en caractères mobiles. Ainsi, le public est sûr d'avoir des livres exempts de fautes, et de jouir du grand avantage de remplacer, dans un ouvrage composé de plusieurs volumes, le tome manquant, gâté ou dechiré.
Page 297 - Mais les traîtres bientôt se lassent de nos feux , Et portent autre part ce qu'ils doivent chez eux. Ah! que j'ai de dépit que la loi n'autorise A changer de mari comme on fait de chemise!
Page 13 - Gassendi à se charger de l'instruire. « Gassendi, ayant démêlé de bonne heure le génie de Poquelin, l'associa aux études de Chapelle et de Bernier. Jamais plus illustre maître n'eut de plus dignes disciples. Il leur enseigna...
Page 19 - II n'était ni trop gras ni trop maigre; il avait la taille plus grande que petite, le port noble, la jambe belle; il marchait gravement, avait l'air très sérieux, le nez gros, la bouche grande, les lèvres épaisses, le teint brun, les sourcils noirs et forts; et les divers mouvements qu'il leur donnait lui rendaient la physionomie extrêmement comique.
Page 11 - ... sont cause que l'histoire des hommes célèbres est presque toujours gâtée par des détails inutiles et des contes populaires aussi faux qu'insipides. On y ajoute souvent des critiques injustes de leurs ouvrages. C'est ce qui est arrivé dans l'édition de Racine faite à Paris en 1728.
Page 288 - Jetez-moi dans le feu tous ces méchants écrits Qui gâtent tous les jours tant de jeunes esprits; Lisez-moi, comme il faut, au lieu de ces sornettes, Les Quatrains de Pibrac, et les doctes Tablettes Du conseiller Matthieu; l'ouvrage est de valeur, Et plein de beaux dictons à réciter par cœur.
Page 18 - Bourgogne, dont il devait craindre la jalousie ; il finit en demandant la permission de donner une pièce d'un acte qu'il avait jouée en province. La mode de représenter ces petites farces après de grandes pièces était perdue à l'hôtel de Bourgogne.

Informations bibliographiques